La Croix Bonneau est l’une des composantes essentielles de Chantenay, commune indépendante de Nantes jusqu’en 1908. Ce micro-quartier est délimité au nord par le boulevard Léon Jouhaux, au sud par la rue du Bois Hercé et à l’est par la rue des Pavillons.
Des champs au micro-quartier nantais
En 1750, nous sommes alors sous le règne de Louis XV. À cette époque, Chantenay-sur-Loire regroupe quelques habitations autour de l’ancien bourg de Saint-Martin et des seigneuries de Plessis-de-la-Muse, des Dervallières, de la Hautière, de Launay ou encore du Plessis-Gautron. Le paysage est essentiellement composé de prés et de pâturages, de vergers, de forêts de châtaigniers et de quelques vignes. Ici, on retrouve déjà le quartier de la Fournillère, tout proche de la future Croix Bonneau.
Au 19e siècle, le paysage de Chantenay-sur-Loire s’urbanise et les habitants jusque-là éleveurs, cultivateurs, vignerons et pécheurs en Loire, deviennent ouvriers dans les carrières, les raffineries et conserveries ou encore les chantiers navals. Ici, on retrouve les Bourderies, la Grande Lande, notre futur quartier, qui longe la rue de la Convention jusqu’à la Croix Bonneau et, à l’ouest, le chemin du Bois Hercé.
En 1905, Chantenay-sur-Loire, sous l’administration de son maire, Paul Griveaud, est à la veille de son « annexion » par Nantes. L’avenue du Printemps n’existe pas encore mais on retrouve les impasses Brochard et Le Bigot, le chemin du Bois Hercé et la Croix Bonneau où se rejoignent le chemin des Pavillons et la rue de la Convention.
Aujourd’hui les champs ont disparu, la carrière Barré aussi et le quartier apparaît tel qu’il est : le tram et les grands axes jusqu’à la place Croix Bonneau, la rue des Sables d’Olonne, les rues des Pavillons et du Bois Hercé, les impasses Brochard et Le Bigot, l’avenue du Printemps où se côtoient la Résidence des Sables d’Olonne et les maisons qui donnent tous sur des jardins et de grands arbres.
La carrière Barré
Sur le plan géologique, le quartier est implanté sur le socle granitique du Sillon de Bretagne. Ce granite a été exploité à ciel ouvert à Nantes, dans les carrières Misery, au pied de la Butte Sainte-Anne, de Grillaud, proche de la place Zola, ou encore à la Croix Bonneau, rue du Bois Hercé. De nombreux murets et maisons anciens, toujours apparents, ont été construits à partir de la roche extraite.
La carrière « Barré Maillocheau » apparaît sur des documents de statistiques industrielles de 1869 mais existait sans doute avant cette date. Elle a été exploitée jusqu’en 1962, date à laquelle elle a été comblée pour accueillir en 1970 le boulevard Jouhaux, puis en 1971 la Résidence des Sables d’Olonne.
La Résidence des Sables d’Olonne
À la suite de la construction des grands ensembles de Bellevue en 1965, les prés et pâturages de la Croix Bonneau cèdent la place à l’urbanisation. La société Nantaise d’HLM confie alors en 1970 la construction de 342 logements aux architectes Montfort et Pellerin sur le terrain du Bois Hercé où était exploitée la carrière Barré. Les appartements sont traversant tout comme les portes d’entrée qui donnent soit sur la rue des Sables d’Olonne qui dessert les 49 numéros, soit sur les jardins situés aux arrières.
La nécessité de relier le Grand Bellevue au centre-ville aboutit à la création du boulevard Jouhaux qui scinde littéralement en deux le quartier et scelle le sort de la rue de la Convention jusque-là véritable artère commerçante et sur laquelle débouche ce passage.
La place de la Croix-Bonneau
La place de la Croix Bonneau est d’abord un point de convergence de plusieurs routes et apparaît, au milieu du 19e siècle, sur les premières cartes napoléoniennes comme simple repère. Avec le développement économique et industriel de la ville de Nantes, la Croix Bonneau devient un lieu de passage et de sédentarisation et constitue une limite urbaine jusque dans les années 1960, séparant maraîchage et horticulture d’un centre périurbain naissant. La construction de la ZUP Nantes-Saint-Herblain et l’ouverture de la liaison Gare Maritime-Croix Bonneau accélèrent la construction du quartier, qui irrigue désormais les grands ensembles du quartier Bellevue. À partir de 1966, le quartier Croix Bonneau est modelé dans sa forme contemporaine, avec l’ouverture de voies nouvelles et le boulevard Jouhaux puis la ligne de tram n°1 en 1985. Elle est donc aujourd’hui un carrefour d’importance où se côtoient tram et grands axes, ruelles et impasses, collectifs et maisons individuelles. Le calvaire qui se situait au sud-ouest de la place a été déplacé au nord-est de la ligne de tramway, à proximité de la pharmacie. L’ancien emplacement de la croix marquerait la localisation d’une source aujourd’hui disparue, la « bonne eau », qui aurait donné son nom au quartier.
Association des Habitants du Quartier Croix Bonneau
2021
Anecdote (1/5) : Le nom des rues, du Bois Hercé à la Vendée
Certains noms de rues du quartier Croix Bonneau font référence à la toponymie locale et de Vendée, qu’elle soit actuelle ou ancienne. Les rues et l’impasse du Bois Hercé portent le nom d’un ancien hameau ou d’une ferme. Quant aux origines de la dénomination...
Anecdote (2/5) : Le nom des rues, l’impasse Brossard
Victor Brochard (Quesnoy-sur-Deûle 1848, Paris 1907), spécialisé dans l’histoire de la philosophie antique, est maître de conférence à l’École Normale Supérieure à partir de 1886 et professeur d’histoire de la philosophie à la Sorbonne de 1889 à 1894....
Anecdote (3/5) : Le nom des rues, rue des Pavillons
En 1835, cette rue figure sous le nom de chemin de Pavillons. Elle devient la rue des Pavillons en 1933.
Anecdote (4/5) : Le nom des rues, boulevard Léon Jouhaux
Léon Jouhaux (Paris 1879, 1954), est un ouvrier allumettier, jeune syndicaliste, secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947. En 1940, il est mis en résidence surveillée par le Gouvernement de Vichy avant d’être déporté à Buchenwald (1943-1945). En 1948,...
Anecdote (5/5) : Le nom des rues, l’avenue du Printemps
Développée avec l’industrialisation du quartier en 1930, l’avenue du Printemps qui symbolise l’espoir, la libération et le progrès, abrite les premières maisons d’ouvriers, pour certaines construites par leur propriétaire, embauchés dans les usines de...
Témoignage (1/6) : Mamy Soleil et les autres
Je suis née dans le Morbihan en 1944 et suis arrivée à Nantes en 1970 avec mon fils Alain et mon conjoint, Gilles Hamonet. Notre premier appartement se situait rue de la Constitution en face de la Mairie de Chantenay. En 1976, nous avons obtenu un appartement rue des Sables d’Olonne (où je réside toujours) grâce au CIL des Chantiers Dubigeon où je travaillais alors. À cette époque, la Résidence était considérée comme une « Résidence chic », les logements et les parties communes étaient bien entretenus tout comme les jardins avec leurs jolis rosiers et hortensias. Certains logements étaient réservés aux travailleurs de la PTT, de la SNCF ou d’EDF. Le quartier était paisible et on se sentait en sécurité. Tout le monde se respectait et il y avait beaucoup de solidarité. Je suis toujours amie avec mes voisines même si, hélas, plusieurs d’entre elles nous ont quitté. Nous passions d’excellents moments ensemble à la maison ou au moment des fêtes de fin d’année. Il y avait Jocelyne Poidevin, Jean et Renée Guiton, Madame Poisson, Yvonne et Liliane Frochet et Michel Périgaux. Je me souviens revenir du travail en mobylette car le tram n’est venu jusqu’à la Croix Bonneau qu’en 1985 et allais rejoindre les voisines sur les bancs. Il y avait alors Solange, Renée, Michelle et Mamy Soleil que l’on appelait ainsi car elle avait toujours le sourire et un mot gentil pour tous ceux qui la croisaient. Tout le monde la connaissait et l’appréciait pour sa gentillesse. Pour ce qui est de nos enfants, ils jouaient tranquillement dans le parc, respectaient les extérieurs et les personnes car ils aimaient leur quartier et avaient confiance en les adultes. Je regrette ce temps où tout était tranquille mais suis confiante malgré tout dans l’avenir car je sens un élan de solidarité renaître.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (2/6) : Le haut de gamme de la classe ouvrière
Je suis née à Nantes en 1933 et ai grandi avenue Joseph Naud, près de la Mairie de Chantenay. J’ai effectué ma scolarité à l’École de la Mutualité. Plus grande, j’ai pu pratiquer le théâtre grâce à une Amicale Laïque qui proposait des activités culturelles. Je me plaisais beaucoup dans mon quartier de naissance, c’est pourquoi j’ai décidé d’y rester une fois mariée. Nous avons d’abord vécu dans un appartement rue du Bois Hercé avec mon mari et nos deux enfants. Nous avons vu les immeubles se construire autour de nous et cela nous a d’ailleurs un peu désemparé de voir le paysage de verdure disparaître derrière toutes ces constructions. Le quartier était habité par ce que j’appellerais le « haut de gamme de la classe ouvrière ». Il se trouvait au croisement de deux quartiers aux ambiances très différentes : la « bourgeoisie » de la place Zola et la « voyouterie » du Bas-Chantenay. Ici nous étions entre les deux et je me plaisais de cette situation intermédiaire, au milieu de la diversité. Pour ce qui est des loisirs et des lieux conviviaux, je crois que c’était plutôt calme ici, les bars et lieux de rassemblement se trouvant plus à Zola ou dans le Bas-Chantenay. J’ai après participé à la création du Centre Social des Bourderies avec le groupe de « l’Action Catholique Ouvrière ». Il est né d’une volonté de faire quelque chose pour les familles ouvrières. Je crois que ça a été une réussite pour avoir dynamisé le quartier.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (3/6) : Un quartier convivial
Je suis née à Quimperlé le 16 septembre 1946 et ai passé quelques vacances à Chantenay, dans la maison de ma tante située avenue du Printemps lorsque j’avais 6 ans puis lorsque j’étais jeune adolescente. Elle vendait des légumes sur les marchés de Nantes et travaillait très tôt le matin pour ne rentrer qu’en début d’après-midi. Mon cousin possédait un scooter et je me souviens qu’il arrêtait son moteur à l’entrée de l’avenue pour ne pas déranger le sommeil des voisins. Le quartier était convivial, nous jouions au ballon dans l’avenue et nous nous retrouvions avec les adultes quelques fois dans le Café sur la grande route.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (4/6) : Jeux entre voisins
Je suis né le 12 janvier 1936 à Nantes et ai grandi dans le quartier Sainte-Anne. Mes grands-parents habitaient à Chantenay, près de la rue des Girondains. J’ai effectué ma scolarité à l’École de la Mutualité. Avec mon épouse, nous avons fait construire notre maison en 1966 impasse Le Bigot. À l’époque, il n’y avait qu’un chemin de terre, très peu de constructions autour, ça a beaucoup changé ! L’impasse Brochard était quant à elle un « terrain de l’aventure » où les jeunes du quartier se réunissaient, si bien qu’il a fini par être fermé pour éviter les rassemblements… En ces temps-là, le quartier était déjà familial, essentiellement habité par des ouvriers. Aujourd’hui, le voisinage est toujours aussi sympathique et on se retrouve parfois pour jouer aux boules ou à la belote. Il m’importe que la joie de vivre s’inscrive durablement entre nous et que nous puissions ensemble échanger et construire un avenir radieux.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (5/6) : Le quartier de mon enfance
Je suis né en 1938 à Nantes dans l’immeuble à l’angle de l’allée Brancas et de la rue du Couëdic. Durant la guerre, les appartements des 2 et 3e étages avaient été réquisitionnés par les Allemands pour y loger les Officiers de la Wehrmarcht que nous croisions avec ma mère dans l’escalier avec leurs longs manteaux vert-gris. En septembre 1943, le centre-ville a fait l’objet d’un important bombardement. Le 16 après-midi, le ciel s’est alors couvert d’avions et nous sommes descendus à la cave pour nous mettre à l’abri et j’ai le souvenir de mettre retrouvé en face d’un soldat allemand. Lorsque nous sommes remontés, l’immeuble était encore debout mais toutes les cloisons étaient tombées. Nous avons donc dû quitter les lieux et nous réfugier le soir même chez ma grand-mère au 99, rue des Pavillons avec son escalier en bordure de rue (qui existe toujours) pour accéder au logement de l’étage dans ce quartier de la Croix Bonneau. Nous y sommes restés jusqu’à la fin de la guerre avant d’aménager au 9, chemin du Corps de garde et de réintégrer l’allée Brancas en 1952. De 1945 à 1952, j’ai donc effectué ma scolarité au « Petit Lycée » (annexe du Lycée Clemenceau), boulevard de l’Égalité. Des immeubles ont remplacé les bâtiments et seuls la grille et le portail en fer forgé ont été conservés. Nous allions faire du sport au « Petit Château » qui se trouve à l’intérieur de l’actuel Collège du Chaffault. Pour y accéder, l’entrée était rue Galilée au pied d’un grand arbre qui est toujours là. Nous passions par le boulevard René Coty aujourd’hui, après avoir traversé la carrière Barré. Le hasard a voulu que mon épouse, native du centre-ville également, ait une partie de sa famille dans le quartier de la Croix Bonneau, chemin Le Guillou et route de Saint-Herblain. Ma mère m’envoyait chercher du lait à l’épicerie, rue de la Convention, à côté de la pharmacie Embéré. Or, il y a 5 ou 6 ans, lorsqu’avec un cousin germain des Côtes d’Armor je lui ai fait visiter le quartier de mon enfance, nous sommes passés au 9, rue du Corps de Garde au moment même où le propriétaire sortait de sa voiture et en discutant ensemble, nous avons découvert que sa femme était la fille du pharmacien de la Croix Bonneau ! Mon père était ajusteur fraiseur à Château-Bougon (devenu Sud Aviation puis AIRBUS). Il n’avait pas fait la guerre pour avoir été victime d’un accident de tram à Saint-Nicolas et perdu un pied après avoir glissé sous la baladeuse. Ma mère, après que nous ayons regagné l’allée Brancas est devenue vendeuse dans un magasin très connu à cette époque à Nantes pour ses imperméables : le Magasin Vert, allée Cassard ce qui m’a permis dans ma jeunesse d’avoir toujours de très beaux impers !
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (6/6) : Fanfare, fouaces et football
Je suis né le 25 mai 1957, au 34 de la rue des Pavillons dans la maison de ma grand-mère paternelle avec mes parents et mon frère aîné avant d’habiter la rue du Plessis-Gautron qui deviendra le boulevard Alexis Carrel. Nous avons déménagé ensuite en 1973 pour habiter à Sautron et se rapprocher du lieu de travail de ma mère vers Orvault. J’ai souvenir de mon enfance dans ce quartier de la Croix Bonneau, les années d’école au Plessis-Gautron et l’église Saint-Michel qui n’était qu’un baraquement avant d’être construite telle qu’elle est sur la place. Je me souviens aussi de l’ampleur des travaux qui ont été réalisés boulevard Alexis Carrel issu de l’élargissement de la rue du Plessis-Gautron, le perçage du boulevard Romanet. Je voyais le quartier se moderniser et je trouvais cela formidable. Pour nous distraire, nous allions danser au Café de la rue de la Convention où on retrouvait également l’Abbé Petit qui venait boire « un coup » après la messe du dimanche avec ses copains du Métallo. L’épicerie d’en face était tenue par Madame Letertre, on y trouvait de tout et on y allait quasiment tous les jours. Le lait était alors vendu en bidon et provenait directement des fermes alentours. On accédait à l’épicerie en traversant une cour où il y avait un menuisier, Monsieur Glotin. Une autre entrée était route de Saint-Herblain. La boucherie de rue de la Convention était tenue par Monsieur Malidin je crois. Il y avait aussi la pâtisserie Chiquet plus loin dans la rue, dont le fils Thierry fréquentait la même école que moi. Il y avait aussi le Cinéma Le Concorde qui existe toujours sur le boulevard de l’Égalité et l’Olympique, place Jean Macé. Nous étions toujours en vélo et passions nos journées avec les copains à jouer au foot rue des Sables d’Olonne ou du Gers. J’allais aussi tous les vendredis soir d’été voir les courses au Vélodrome « Petit Breton » avec mon père qui avait couru avec la « Pédale Chantenaysienne ». J’ai été surpris de l’abandon de ce vélodrome qui est finalement parti en ruines. En tout cas, j’ai souvenir d’une vie familiale très animée et conviviale avec la fanfare l’été, place Croix Bonneau, les marchands de sardines à la belle saison, les fouaces du mois de novembre, quelques bagarres aussi entre bandes locales de temps en temps mais dans l’ensemble, une belle cohésion et beaucoup d’amour et de respect. Si mon quartier était une chanson cela pourrait être « La ville que j’ai tant aimée ». Je lui souhaite de retrouver et de préserver le plaisir de vivre ensemble, l’entraide, la tolérance, la culture et que tous ses habitants puissent y trouver de quoi jouer, pratiquer du sport, se soigner et vivre dignement.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (1/5) : Le nom des rues, du Bois Hercé à la Vendée
Certains noms de rues du quartier Croix Bonneau font référence à la toponymie locale et de Vendée, qu’elle soit actuelle ou ancienne. Les rues et l’impasse du Bois Hercé portent le nom d’un ancien hameau ou d’une ferme. Quant aux origines de la dénomination de l’impasse Le Bigot, elles sont incertaines. Sans doute est-ce le nom d’un ancien lieu-dit qui désignait une terre ayant appartenu à un certain Bigot. Enfin, la rue des Sables d’Olonne renvoie à une station balnéaire de la côte vendéenne.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (2/5) : Le nom des rues, l’impasse Brossard
Victor Brochard (Quesnoy-sur-Deûle 1848, Paris 1907), spécialisé dans l’histoire de la philosophie antique, est maître de conférence à l’École Normale Supérieure à partir de 1886 et professeur d’histoire de la philosophie à la Sorbonne de 1889 à 1894. Il est l’auteur d’une thèse présentée à la Faculté de Lettres de Paris en 1879 « De l’erreur ». C’est l’occasion pour lui de présenter « l’erreur » comme le socle intellectuel de toute construction humaine et d’élaborer une doctrine philosophique dont les ramifications s’étendent à la définition même de la vérité, la question des dogmes, à l’appui des travaux notamment réalisés avant lui par Kant, Descartes et Spinoza.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (3/5) : Le nom des rues, rue des Pavillons
En 1835, cette rue figure sous le nom de chemin de Pavillons. Elle devient la rue des Pavillons en 1933.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (4/5) : Le nom des rues, boulevard Léon Jouhaux
Léon Jouhaux (Paris 1879, 1954), est un ouvrier allumettier, jeune syndicaliste, secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947. En 1940, il est mis en résidence surveillée par le Gouvernement de Vichy avant d’être déporté à Buchenwald (1943-1945). En 1948, il fonde et prend la direction du CGTFO avant de recevoir le Prix Nobel de la paix en 1951.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (5/5) : Le nom des rues, l’avenue du Printemps
Développée avec l’industrialisation du quartier en 1930, l’avenue du Printemps qui symbolise l’espoir, la libération et le progrès, abrite les premières maisons d’ouvriers, pour certaines construites par leur propriétaire, embauchés dans les usines de conserve situées au Bas-Chantenay.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (1/6) : Mamy Soleil et les autres
Je suis née dans le Morbihan en 1944 et suis arrivée à Nantes en 1970 avec mon fils Alain et mon conjoint, Gilles Hamonet. Notre premier appartement se situait rue de la Constitution en face de la Mairie de Chantenay. En 1976, nous avons obtenu un appartement...
Jeannine
Témoignage (2/6) : Le haut de gamme de la classe ouvrière
Je suis née à Nantes en 1933 et ai grandi avenue Joseph Naud, près de la Mairie de Chantenay. J’ai effectué ma scolarité à l’École de la Mutualité. Plus grande, j’ai pu pratiquer le théâtre grâce à une Amicale Laïque qui proposait des activités culturelles....
Marie-Thérèse
Témoignage (3/6) : Un quartier convivial
Je suis née à Quimperlé le 16 septembre 1946 et ai passé quelques vacances à Chantenay, dans la maison de ma tante située avenue du Printemps lorsque j’avais 6 ans puis lorsque j’étais jeune adolescente. Elle vendait des légumes sur les marchés de Nantes...
Yvette
Témoignage (4/6) : Jeux entre voisins
Je suis né le 12 janvier 1936 à Nantes et ai grandi dans le quartier Sainte-Anne. Mes grands-parents habitaient à Chantenay, près de la rue des Girondains. J’ai effectué ma scolarité à l’École de la Mutualité. Avec mon épouse, nous avons fait construire...
Michel
Témoignage (5/6) : Le quartier de mon enfance
Je suis né en 1938 à Nantes dans l’immeuble à l’angle de l’allée Brancas et de la rue du Couëdic. Durant la guerre, les appartements des 2 et 3e étages avaient été réquisitionnés par les Allemands pour y loger les Officiers de la Wehrmarcht que nous croisions...
Jacques
Témoignage (6/6) : Fanfare, fouaces et football
Je suis né le 25 mai 1957, au 34 de la rue des Pavillons dans la maison de ma grand-mère paternelle avec mes parents et mon frère aîné avant d’habiter la rue du Plessis-Gautron qui deviendra le boulevard Alexis Carrel. Nous avons déménagé ensuite en 1973...
Laurent
Témoignage (1/6) : Mamy Soleil et les autres
Je suis née dans le Morbihan en 1944 et suis arrivée à Nantes en 1970 avec mon fils Alain et mon conjoint, Gilles Hamonet. Notre premier appartement se situait rue de la Constitution en face de la Mairie de Chantenay. En 1976, nous avons obtenu un appartement rue des Sables d’Olonne (où je réside toujours) grâce au CIL des Chantiers Dubigeon où je travaillais alors. À cette époque, la Résidence était considérée comme une « Résidence chic », les logements et les parties communes étaient bien entretenus tout comme les jardins avec leurs jolis rosiers et hortensias. Certains logements étaient réservés aux travailleurs de la PTT, de la SNCF ou d’EDF. Le quartier était paisible et on se sentait en sécurité. Tout le monde se respectait et il y avait beaucoup de solidarité. Je suis toujours amie avec mes voisines même si, hélas, plusieurs d’entre elles nous ont quitté. Nous passions d’excellents moments ensemble à la maison ou au moment des fêtes de fin d’année. Il y avait Jocelyne Poidevin, Jean et Renée Guiton, Madame Poisson, Yvonne et Liliane Frochet et Michel Périgaux. Je me souviens revenir du travail en mobylette car le tram n’est venu jusqu’à la Croix Bonneau qu’en 1985 et allais rejoindre les voisines sur les bancs. Il y avait alors Solange, Renée, Michelle et Mamy Soleil que l’on appelait ainsi car elle avait toujours le sourire et un mot gentil pour tous ceux qui la croisaient. Tout le monde la connaissait et l’appréciait pour sa gentillesse. Pour ce qui est de nos enfants, ils jouaient tranquillement dans le parc, respectaient les extérieurs et les personnes car ils aimaient leur quartier et avaient confiance en les adultes. Je regrette ce temps où tout était tranquille mais suis confiante malgré tout dans l’avenir car je sens un élan de solidarité renaître.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (2/6) : Le haut de gamme de la classe ouvrière
Je suis née à Nantes en 1933 et ai grandi avenue Joseph Naud, près de la Mairie de Chantenay. J’ai effectué ma scolarité à l’École de la Mutualité. Plus grande, j’ai pu pratiquer le théâtre grâce à une Amicale Laïque qui proposait des activités culturelles. Je me plaisais beaucoup dans mon quartier de naissance, c’est pourquoi j’ai décidé d’y rester une fois mariée. Nous avons d’abord vécu dans un appartement rue du Bois Hercé avec mon mari et nos deux enfants. Nous avons vu les immeubles se construire autour de nous et cela nous a d’ailleurs un peu désemparé de voir le paysage de verdure disparaître derrière toutes ces constructions. Le quartier était habité par ce que j’appellerais le « haut de gamme de la classe ouvrière ». Il se trouvait au croisement de deux quartiers aux ambiances très différentes : la « bourgeoisie » de la place Zola et la « voyouterie » du Bas-Chantenay. Ici nous étions entre les deux et je me plaisais de cette situation intermédiaire, au milieu de la diversité. Pour ce qui est des loisirs et des lieux conviviaux, je crois que c’était plutôt calme ici, les bars et lieux de rassemblement se trouvant plus à Zola ou dans le Bas-Chantenay. J’ai après participé à la création du Centre Social des Bourderies avec le groupe de « l’Action Catholique Ouvrière ». Il est né d’une volonté de faire quelque chose pour les familles ouvrières. Je crois que ça a été une réussite pour avoir dynamisé le quartier.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (3/6) : Un quartier convivial
Je suis née à Quimperlé le 16 septembre 1946 et ai passé quelques vacances à Chantenay, dans la maison de ma tante située avenue du Printemps lorsque j’avais 6 ans puis lorsque j’étais jeune adolescente. Elle vendait des légumes sur les marchés de Nantes et travaillait très tôt le matin pour ne rentrer qu’en début d’après-midi. Mon cousin possédait un scooter et je me souviens qu’il arrêtait son moteur à l’entrée de l’avenue pour ne pas déranger le sommeil des voisins. Le quartier était convivial, nous jouions au ballon dans l’avenue et nous nous retrouvions avec les adultes quelques fois dans le Café sur la grande route.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (4/6) : Jeux entre voisins
Je suis né le 12 janvier 1936 à Nantes et ai grandi dans le quartier Sainte-Anne. Mes grands-parents habitaient à Chantenay, près de la rue des Girondains. J’ai effectué ma scolarité à l’École de la Mutualité. Avec mon épouse, nous avons fait construire notre maison en 1966 impasse Le Bigot. À l’époque, il n’y avait qu’un chemin de terre, très peu de constructions autour, ça a beaucoup changé ! L’impasse Brochard était quant à elle un « terrain de l’aventure » où les jeunes du quartier se réunissaient, si bien qu’il a fini par être fermé pour éviter les rassemblements… En ces temps-là, le quartier était déjà familial, essentiellement habité par des ouvriers. Aujourd’hui, le voisinage est toujours aussi sympathique et on se retrouve parfois pour jouer aux boules ou à la belote. Il m’importe que la joie de vivre s’inscrive durablement entre nous et que nous puissions ensemble échanger et construire un avenir radieux.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (5/6) : Le quartier de mon enfance
Je suis né en 1938 à Nantes dans l’immeuble à l’angle de l’allée Brancas et de la rue du Couëdic. Durant la guerre, les appartements des 2 et 3e étages avaient été réquisitionnés par les Allemands pour y loger les Officiers de la Wehrmarcht que nous croisions avec ma mère dans l’escalier avec leurs longs manteaux vert-gris. En septembre 1943, le centre-ville a fait l’objet d’un important bombardement. Le 16 après-midi, le ciel s’est alors couvert d’avions et nous sommes descendus à la cave pour nous mettre à l’abri et j’ai le souvenir de mettre retrouvé en face d’un soldat allemand. Lorsque nous sommes remontés, l’immeuble était encore debout mais toutes les cloisons étaient tombées. Nous avons donc dû quitter les lieux et nous réfugier le soir même chez ma grand-mère au 99, rue des Pavillons avec son escalier en bordure de rue (qui existe toujours) pour accéder au logement de l’étage dans ce quartier de la Croix Bonneau. Nous y sommes restés jusqu’à la fin de la guerre avant d’aménager au 9, chemin du Corps de garde et de réintégrer l’allée Brancas en 1952. De 1945 à 1952, j’ai donc effectué ma scolarité au « Petit Lycée » (annexe du Lycée Clemenceau), boulevard de l’Égalité. Des immeubles ont remplacé les bâtiments et seuls la grille et le portail en fer forgé ont été conservés. Nous allions faire du sport au « Petit Château » qui se trouve à l’intérieur de l’actuel Collège du Chaffault. Pour y accéder, l’entrée était rue Galilée au pied d’un grand arbre qui est toujours là. Nous passions par le boulevard René Coty aujourd’hui, après avoir traversé la carrière Barré. Le hasard a voulu que mon épouse, native du centre-ville également, ait une partie de sa famille dans le quartier de la Croix Bonneau, chemin Le Guillou et route de Saint-Herblain. Ma mère m’envoyait chercher du lait à l’épicerie, rue de la Convention, à côté de la pharmacie Embéré. Or, il y a 5 ou 6 ans, lorsqu’avec un cousin germain des Côtes d’Armor je lui ai fait visiter le quartier de mon enfance, nous sommes passés au 9, rue du Corps de Garde au moment même où le propriétaire sortait de sa voiture et en discutant ensemble, nous avons découvert que sa femme était la fille du pharmacien de la Croix Bonneau ! Mon père était ajusteur fraiseur à Château-Bougon (devenu Sud Aviation puis AIRBUS). Il n’avait pas fait la guerre pour avoir été victime d’un accident de tram à Saint-Nicolas et perdu un pied après avoir glissé sous la baladeuse. Ma mère, après que nous ayons regagné l’allée Brancas est devenue vendeuse dans un magasin très connu à cette époque à Nantes pour ses imperméables : le Magasin Vert, allée Cassard ce qui m’a permis dans ma jeunesse d’avoir toujours de très beaux impers !
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Témoignage (6/6) : Fanfare, fouaces et football
Je suis né le 25 mai 1957, au 34 de la rue des Pavillons dans la maison de ma grand-mère paternelle avec mes parents et mon frère aîné avant d’habiter la rue du Plessis-Gautron qui deviendra le boulevard Alexis Carrel. Nous avons déménagé ensuite en 1973 pour habiter à Sautron et se rapprocher du lieu de travail de ma mère vers Orvault. J’ai souvenir de mon enfance dans ce quartier de la Croix Bonneau, les années d’école au Plessis-Gautron et l’église Saint-Michel qui n’était qu’un baraquement avant d’être construite telle qu’elle est sur la place. Je me souviens aussi de l’ampleur des travaux qui ont été réalisés boulevard Alexis Carrel issu de l’élargissement de la rue du Plessis-Gautron, le perçage du boulevard Romanet. Je voyais le quartier se moderniser et je trouvais cela formidable. Pour nous distraire, nous allions danser au Café de la rue de la Convention où on retrouvait également l’Abbé Petit qui venait boire « un coup » après la messe du dimanche avec ses copains du Métallo. L’épicerie d’en face était tenue par Madame Letertre, on y trouvait de tout et on y allait quasiment tous les jours. Le lait était alors vendu en bidon et provenait directement des fermes alentours. On accédait à l’épicerie en traversant une cour où il y avait un menuisier, Monsieur Glotin. Une autre entrée était route de Saint-Herblain. La boucherie de rue de la Convention était tenue par Monsieur Malidin je crois. Il y avait aussi la pâtisserie Chiquet plus loin dans la rue, dont le fils Thierry fréquentait la même école que moi. Il y avait aussi le Cinéma Le Concorde qui existe toujours sur le boulevard de l’Égalité et l’Olympique, place Jean Macé. Nous étions toujours en vélo et passions nos journées avec les copains à jouer au foot rue des Sables d’Olonne ou du Gers. J’allais aussi tous les vendredis soir d’été voir les courses au Vélodrome « Petit Breton » avec mon père qui avait couru avec la « Pédale Chantenaysienne ». J’ai été surpris de l’abandon de ce vélodrome qui est finalement parti en ruines. En tout cas, j’ai souvenir d’une vie familiale très animée et conviviale avec la fanfare l’été, place Croix Bonneau, les marchands de sardines à la belle saison, les fouaces du mois de novembre, quelques bagarres aussi entre bandes locales de temps en temps mais dans l’ensemble, une belle cohésion et beaucoup d’amour et de respect. Si mon quartier était une chanson cela pourrait être « La ville que j’ai tant aimée ». Je lui souhaite de retrouver et de préserver le plaisir de vivre ensemble, l’entraide, la tolérance, la culture et que tous ses habitants puissent y trouver de quoi jouer, pratiquer du sport, se soigner et vivre dignement.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (1/5) : Le nom des rues, du Bois Hercé à la Vendée
Certains noms de rues du quartier Croix Bonneau font référence à la toponymie locale et de Vendée, qu’elle soit actuelle ou ancienne. Les rues et l’impasse du Bois Hercé portent le nom d’un ancien hameau ou d’une ferme. Quant aux origines de la dénomination de l’impasse Le Bigot, elles sont incertaines. Sans doute est-ce le nom d’un ancien lieu-dit qui désignait une terre ayant appartenu à un certain Bigot. Enfin, la rue des Sables d’Olonne renvoie à une station balnéaire de la côte vendéenne.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (2/5) : Le nom des rues, l’impasse Brossard
Victor Brochard (Quesnoy-sur-Deûle 1848, Paris 1907), spécialisé dans l’histoire de la philosophie antique, est maître de conférence à l’École Normale Supérieure à partir de 1886 et professeur d’histoire de la philosophie à la Sorbonne de 1889 à 1894. Il est l’auteur d’une thèse présentée à la Faculté de Lettres de Paris en 1879 « De l’erreur ». C’est l’occasion pour lui de présenter « l’erreur » comme le socle intellectuel de toute construction humaine et d’élaborer une doctrine philosophique dont les ramifications s’étendent à la définition même de la vérité, la question des dogmes, à l’appui des travaux notamment réalisés avant lui par Kant, Descartes et Spinoza.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (3/5) : Le nom des rues, rue des Pavillons
En 1835, cette rue figure sous le nom de chemin de Pavillons. Elle devient la rue des Pavillons en 1933.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (4/5) : Le nom des rues, boulevard Léon Jouhaux
Léon Jouhaux (Paris 1879, 1954), est un ouvrier allumettier, jeune syndicaliste, secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947. En 1940, il est mis en résidence surveillée par le Gouvernement de Vichy avant d’être déporté à Buchenwald (1943-1945). En 1948, il fonde et prend la direction du CGTFO avant de recevoir le Prix Nobel de la paix en 1951.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Anecdote (5/5) : Le nom des rues, l’avenue du Printemps
Développée avec l’industrialisation du quartier en 1930, l’avenue du Printemps qui symbolise l’espoir, la libération et le progrès, abrite les premières maisons d’ouvriers, pour certaines construites par leur propriétaire, embauchés dans les usines de conserve situées au Bas-Chantenay.
Catalogue de l’exposition La Croix Bonneau s’expose et se réinvente, Association des habitants de la Croix Bonneau, 2021
Album « Mutation d'un quartier »
Aucune proposition d'enrichissement pour l'article n'a été validée pour l'instant.
Témoins d'une époque où l'hygiène était une priorité, les anciens bains-douches et lavoirs de la rue Dupleix ont joué un rôle essentiel dans la vie quotidienne des habitants. Ces installations...
L’histoire de l’implantation des réservoirs d’eau dans le quartier de la Contrie est celle de l’avènement et du développement de ce luxe fabuleux : l’eau potable au robinet, synonyme...
Enseigne réputée, dont les nombreuses succursales, disséminées dans toute la ville, ont marqué le quotidien des Nantais, la société Docks de l’Ouest a choisi, dès sa création, le quartier...