
Bateaux du patrimoine
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Version publiée
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Propositions d'enrichissement
Le long de la Loire, de l’Erdre ou de la Sèvre, les bateaux du patrimoine nantais illustrent par leur diversité les nombreuses activités pratiquées sur l’eau : le commerce, la pêche, la plaisance… Une variété de navires exceptionnelle et reconnue, puisque beaucoup d’entre eux sont classés Monuments Historiques ou possèdent le label Bateau d’Intérêt Patrimonial.
Les bateaux de travail destinés à la pêche, au transport et au commerce
> Les bateaux de pêche
Du 17e au 19e siècle, Nantes a construit de nombreux bateaux de pêche hauturiers (pour la pêche en haute mer), grands voiliers appelés morutiers ou baleiniers en raison de la nature de leur cargaison. Certains armateurs, dont la famille Dobrée, en ont fait leur spécialité et leur fortune. Au milieu du 19e siècle, Nantes est d'ailleurs surnommée « capitale de la Sardine » faisant référence bien sûr aux activités du port mais aussi au développement de l'industrie de la conserverie.
La pêche en Loire était également très active et alimentait les nombreux marchés et criées du centre de la ville en civelles (larves d’anguilles), brochets, lamproies... Les bateaux fluviaux étaient plus modestes et « taillés » pour le fleuve (fond plat, évitant l’enlisement dans les sables).
Différents types de bateaux sont encore visibles dans la région, comme les toues (La Juste), bateaux en bois à fond plat souvent surmontés d’une cabane, ou encore les canots « basse-indrais » d’une longueur de 5 à 7 mètres, équipés d’un hunier (voile basse de forme carrée) et qui, les jours de relâche, participaient souvent à des courses sur l’eau, les régates.

 La Juste 
Date du document : 10-06-2010
 La Juste 
Date du document : 10-06-2010
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© RDV Erdre - Ville de Nantes
 La Juste 
Date du document : 10-06-2010
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© RDV Erdre - Ville de Nantes
> Les bateaux de charge
Nantes s’est construite une belle réputation pour les bateaux de transports fluviaux, comme les chalands (ou péniches) métalliques, principaux acteurs de l’histoire de la batellerie de l’Ouest. Ces bateaux se sont imposés sur les voies navigables intérieures dans les dernières décennies du 19e siècle, avant que les frets routiers et ferrés ne les concurrencent définitivement après les années 1960.
Les formes et les dimensions de ces bateaux se standardisent avec une longueur de 26 mètres pour 4,6 mètres de largeur : critères de construction dictés par le gabarit des écluses du canal de Nantes à Brest. Ces bateaux puissants transportaient graviers, sables, pierres, mais aussi céréales et pouvaient également servir à aider au dragage du sable de Loire. Il subsiste encore de nos jours des chalands à coque métallique, réarmés en plaisance et souvent habités à l’année, notamment amarrés sur l’Erdre.

Le  Cap Vert 
Date du document : 27-04-2015
Le  Cap Vert 
Date du document : 27-04-2015
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Le  Cap Vert 
Date du document : 27-04-2015
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
> Les bateaux de commerce
Grand port de commerce, Nantes depuis le 17e siècle fait armer de grands navires pour assurer des liaisons commerciales entre la France, les Antilles, l’Amérique du Sud, l’océan Indien.
Au milieu du 19e siècle et pendant plus de 50 ans, les chantiers de construction navale nantais se spécialisent dans la construction de long-courriers dont les plus connus sont appelés des cap-horniers. Ce sont de grands voiliers à trois, quatre ou cinq mâts à coque métallique construits pour faire le tour du monde. Leur grande dimension – certains pouvaient atteindre 100 mètres de long – et leur surface de voilure permettaient à ces géants des mers de traverser, malgré les dangers, le fameux Cap Horn, reliant l’océan Atlantique et Pacifique. Ces bateaux symbolisaient la puissance commerciale européenne. En 1902, Nantes comptait 21 compagnies de navigation avec une flotte de 121 voiliers cap-horniers.

Le  Belem  à Nantes
Date du document : 12-09-1985
Le  Belem  à Nantes
Date du document : 12-09-1985
Bien qu’il ne porte plus une voilure aussi imposante qu’à l’origine, le Belem est devenu un lieu de mémoire nantais, consacré en 1984 par un classement comme Monument historique : cette charge mémorielle tient sans doute beaucoup à la fermeture des chantiers navals en 1986, et au besoin d’en garder trace.
Auteur(s) : Pellois, Frank (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Ville de Nantes - Bibliothèque municipale
Lieu de conservation : Bibliothèque municipale de Nantes
Le  Belem  à Nantes
Date du document : 12-09-1985
Bien qu’il ne porte plus une voilure aussi imposante qu’à l’origine, le Belem est devenu un lieu de mémoire nantais, consacré en 1984 par un classement comme Monument historique : cette charge mémorielle tient sans doute beaucoup à la fermeture des chantiers navals en 1986, et au besoin d’en garder trace.
Auteur(s) : Pellois, Frank (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Ville de Nantes - Bibliothèque municipale
Lieu de conservation : Bibliothèque municipale de Nantes
Les bateaux de service
> Les bateaux à passagers : des steamers aux roquios
Pour assurer les transports de la population mais aussi des touristes, une flotte importante de bateaux à passagers se constitue au cours des années 1830-1840, sillonnant fleuve et rivières et, avant l’arrivée du chemin de fer, assure les liaisons régulières entre Orléans, Nantes et Saint-Nazaire. Les steamers de Loire, bateaux à aubes à vapeur au très faible tirant d’eau, assurent ces liaisons. Aujourd’hui, ces bateaux ont presque tous disparu, hormis sur le lac franco-suisse Léman.
À la fin du 19e siècle à Nantes, un service omnibus sur l’eau se met en place afin de relier les différentes rives. Il s’agit de pallier aux difficultés de trafic des ponts et bien avant l’usage généralisé de la voiture. Plusieurs pontons sont aménagés à Trentemoult, Chantenay et le centre-ville de Nantes. Un steamer neuf de la Compagnie de la Basse Loire, baptisé Roquio, donnera son nom par extension à l’ensemble de la flottille. Pendant plus de 90 ans, ces bateaux ont assuré ces liaisons qui, la semaine, permettent surtout aux ouvriers du sud de rejoindre les industries au nord et, le dimanche, aux familles nantaises de venir se distraire dans les guinguettes de bord de Loire.

Roquio  Le Chantenay , bras de la Madeleine
Date du document : 31-01-2010
Roquio  Le Chantenay , bras de la Madeleine
Date du document : 31-01-2010
De cette période subsiste aujourd’hui le Chantenay, construit en 1888, abandonné en 1970, racheté à l’état d’épave en 1980, restauré par l’association Bateaux du port de Nantes : il navigue de nouveau…
Auteur(s) : Jourdain, Jean-Claude (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Jean-Claude Jourdain, ABPN
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
Roquio  Le Chantenay , bras de la Madeleine
Date du document : 31-01-2010
De cette période subsiste aujourd’hui le Chantenay, construit en 1888, abandonné en 1970, racheté à l’état d’épave en 1980, restauré par l’association Bateaux du port de Nantes : il navigue de nouveau…
Auteur(s) : Jourdain, Jean-Claude (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Jean-Claude Jourdain, ABPN
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
> Les remorqueurs
Ces petits bateaux puissants sont représentatifs des activités du port aidant à la manœuvre des navires plus grands. Les remorqueurs à vapeur, puis à moteurs diesel, sont très actifs dans le port au 19e et 20e siècle.

Le remorqueur  L'Entêté 
Date du document : 04-06-2016
Le remorqueur  L'Entêté 
Date du document : 04-06-2016
Auteur(s) : Jourdain, Jean-Claude (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Jean-Claude Jourdain, ABPN
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
Le remorqueur  L'Entêté 
Date du document : 04-06-2016
Auteur(s) : Jourdain, Jean-Claude (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Jean-Claude Jourdain, ABPN
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
> Les bateaux-lavoirs
Ces embarcations, non navigantes, ont fait partie de l’histoire de Nantes à partir du milieu du 19e siècle, comme dans beaucoup d’autres villes d’eau. Installées sur les bras de Loire mais plus fréquemment sur l’Erdre, les bateaux lavoirs étaient tenus par les « lavandières » ou blanchisseuses, qui lavaient, frappaient, faisaient bouillir les linges de leurs clients.
Avec les installations d’eau courante et des machines à laver domestiques, ces bateaux disparaissent à partir de la deuxième moitié du 20e siècle. Aujourd’hui, certains de ces bateaux sont reconvertis en habitation et à Nantes, sur le quai Ceineray, est installée une réplique d’un bateau-lavoir, servant de guinguette.

Bateau-lavoir au pied du pont de Pirmil
Date du document : 31-01-1939
Bateau-lavoir au pied du pont de Pirmil
Date du document : 31-01-1939
Alors que la Loire est en crue, le travail des blanchisseuses continue sur ce bateau-lavoir solidement amarré au quai. La réglementation pour l'exploitation des bateaux à laver obligeait les propriétaires à établir des chemins solides et bordés de garde-fous à hauteur d'appui pour faciliter l'accès mais aussi à équiper les bateaux de crocs, cordes et perches pour porter secours en cas de besoin.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 13Fi3431
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Bateau-lavoir au pied du pont de Pirmil
Date du document : 31-01-1939
Alors que la Loire est en crue, le travail des blanchisseuses continue sur ce bateau-lavoir solidement amarré au quai. La réglementation pour l'exploitation des bateaux à laver obligeait les propriétaires à établir des chemins solides et bordés de garde-fous à hauteur d'appui pour faciliter l'accès mais aussi à équiper les bateaux de crocs, cordes et perches pour porter secours en cas de besoin.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 13Fi3431
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Les bâtiments militaires
Les chantiers navals nantais, en particulier les Anciens Chantiers Dubigeon, ont construit à Nantes quelques bâtiments militaires et principalement des sous-marins après la Seconde Guerre mondiale et jusque dans les années 1960.

Maillé Brézé
Date du document : 08-06-2018
Maillé Brézé
Date du document : 08-06-2018
Le Maillé Brézé à quai à Nantes.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Nantes Marine Tradition / Garnier Studio
Lieu de conservation : Association Nantes Marine Tradition
Maillé Brézé
Date du document : 08-06-2018
Le Maillé Brézé à quai à Nantes.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Nantes Marine Tradition / Garnier Studio
Lieu de conservation : Association Nantes Marine Tradition
Les bateaux de plaisance
Nantes voit naître en 1858 un des premiers cercles nautiques français et en 1882 le Sport Nautique de l’Ouest (SNO), encore en activité sur les bords de l’Erdre. Rivière et bras du fleuve deviennent le théâtre d’importantes courses de voiliers où rivalisent de superbes yachts.
Au début du 20e siècle, les chantiers de construction se développent, en complémentarité des grands chantiers de Loire, sur les bords de l’Erdre notamment entre l’île de Versailles et le pont de la Tortière. L’association d’architectes navals et de constructeurs donne naissance à de magnifiques voiliers, conçus pour les plaisirs de l’eau douce ou salée. De plus petites embarcations de 3 à 4 mètres, comme les Moth Nantais, démocratisent l’accès à ce loisir.

Vétille
Date du document : 31-08-2012
Vétille
Date du document : 31-08-2012
Auteur(s) : Corillon, Vincent (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction interdite
© Vitaphoto
Vétille
Date du document : 31-08-2012
Auteur(s) : Corillon, Vincent (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction interdite
© Vitaphoto
La plaisance nantaise se distingue particulièrement par la construction d’unités à coque métallique dont il subsiste encore deux exemples classés monuments historiques : le voilier Vezon (1887), construit par les chantiers Blasse, et le voilier Vétille (1893), construit par les chantiers Dubigeon de Chantenay.
Olivier Absalon, Aurélie Mathias
Direction du patrimoine et de l'archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
2017 (mis à jour en 2019 par Aurélie Mathias)
Les bateaux nantais du patrimoine

Le « Cap Vert »
27-04-2015
Ce chaland automoteur à coque rivetée, du chantier Duteil et Cie à la Roche-Maurice, est lancé le 26...

Le « Muscadet »
28-08-2010
Ce voilier est conçu en 1963 par l’architecte Philippe Harlé aux chantiers Aubin, installés sur l’Erdre....

Le « Rose Noire II »
27-06-2012
Ce yacht de luxe, construit au chantier Vandernotte à Nantes en 1963, est issu d’une commande de l’adjoint...

Le « Saint-Michel II » sur la Loire devant le hangar à bananes
14-05-2011
En 1875, Jules Verne passe commande au chantier Le Marchand du Havre d’un cotre, un petit navire à voile...

Le « Maillé-Brézé »
21-06-2022
Le « Maillé-Brézé » est le septième d’une série de 18 escorteurs d’escadre de type Surcouf construits...

Le « Vétille »
04-06-2016
En 1893, les chantiers navals nantais Dubigeon entament la construction du dériveur « Vétille ». Il s’agit...

Le « Thétis »
16-09-2017
Ce bateau de pêche est construit en 1958 à Bouguenais par le canoteur Auguste Carré pour le compte de...

Le « Simone II »
02-09-2017
Le « Simone II » tient de l’initiative privée d’un marchand de bois passionné, Gustave Maillaud, qui...

Le « Lechalas » à quai après restauration
29-06-2013
Cette vedette est construite en 1912 par le chantier naval Blasse et fils de Chantenay. Propriété du...

Le « Juste »
10-06-2010
Cette toue est construite en 1977 par Pierre Normand, charpentier du Pellerin. D’une longueur de 12,15...

Le « Goëland »
31-01-2010
Ce remorqueur à moteur diesel est construit en 1933 par les Ateliers et Chantiers de Bretagne à Nantes....

L’« Estuaire »
2014
Ce dériveur, d’une longueur de 6,5 mètres et d’une largeur de 2,30 mètres, constitue l’une des toutes...

Le « Belem »
12-10-2006
Le « Belem » est un trois-mâts construit en 1896 à Nantes, aux chantiers Dubigeon du Bas-Chantenay. Il...

Le « Chantenay »
30-08-2012
Ce roquio est construit en 1888 par les chantiers d’Argenteuil en région parisienne pour la Compagnie...

Le « Doux-Glace »
19-08-2020
Cette gabare, construite en 2020 aux chantiers de la rue du Port Durand en bord d’Erdre par l’Association...

Le « Vezon » après sa restauration
10-05-2018
En 1887, Rogatien et Jules Levesque passent commande au chantier naval Blasse de Chantenay : ils souhaitent...

« L’Entêté »
08-08-2008
Ce remorqueur est livré en 1967 par les chantiers Merré de Nord-sur-Erdre pour le transport des barges...
Le « Cap Vert »
Date du document : 27-04-2015
Ce chaland automoteur à coque rivetée, du chantier Duteil et Cie à la Roche-Maurice, est lancé le 26 septembre 1928 sous le nom de « Ville d’Ingrandes », suite à la commande du transporteur fluvial Georges Belliveau. Existant depuis l’antiquité romaine, les chalands sont des bateaux à fond plat, souvent non ponté, employés sur les rivières, les canaux et les rades pour le transport de matériel. Au fil des siècles, leurs formes se sont développées pour s’adapter à des marchandises ou espaces fluviaux particuliers : les coques en bois ont notamment été remplacées par des coques métalliques à la fin du 19e siècle, et le halage par des moteurs diesel. Exploité d’abord par la Compagnie Fluviale de l’Ouest de 1937 à 1939 pour la messagerie, le transport d’ardoises ou encore de Cointreau, le « Ville d’Ingrandes » prend le nom de « Cap Vert » en référence à son principal fret, l'huile d'arachide, fournie par l'huilerie CAP-VERT de Château-Gontier. D’une longueur de 31,92 mètres pour une largeur de 5,06 mètres, il dispose d’une capacité maximum de chargement allant jusqu’à 168 tonnes. Racheté en 1964, il est utilisé pour le dragage du sable de Loire. Cependant, avec la concurrence du transport par voies ferrée et routière, le chaland est retiré du service et amarré à Saint-Julien-de-Concelles comme ponton d'accostage aux bateaux sabliers. Faisant partie des derniers chalands automoteurs de France, le « Cap Vert » est classé au titre des monuments historiques le 22 septembre 1994. Acheté en 2001 par la commune de Montjean-sur-Loire, il a depuis été restauré pour la visite.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Le « Cap Vert »
Date du document : 27-04-2015
Ce chaland automoteur à coque rivetée, du chantier Duteil et Cie à la Roche-Maurice, est lancé le 26 septembre 1928 sous le nom de « Ville d’Ingrandes », suite à la commande du transporteur fluvial Georges Belliveau. Existant depuis l’antiquité romaine, les chalands sont des bateaux à fond plat, souvent non ponté, employés sur les rivières, les canaux et les rades pour le transport de matériel. Au fil des siècles, leurs formes se sont développées pour s’adapter à des marchandises ou espaces fluviaux particuliers : les coques en bois ont notamment été remplacées par des coques métalliques à la fin du 19e siècle, et le halage par des moteurs diesel. Exploité d’abord par la Compagnie Fluviale de l’Ouest de 1937 à 1939 pour la messagerie, le transport d’ardoises ou encore de Cointreau, le « Ville d’Ingrandes » prend le nom de « Cap Vert » en référence à son principal fret, l'huile d'arachide, fournie par l'huilerie CAP-VERT de Château-Gontier. D’une longueur de 31,92 mètres pour une largeur de 5,06 mètres, il dispose d’une capacité maximum de chargement allant jusqu’à 168 tonnes. Racheté en 1964, il est utilisé pour le dragage du sable de Loire. Cependant, avec la concurrence du transport par voies ferrée et routière, le chaland est retiré du service et amarré à Saint-Julien-de-Concelles comme ponton d'accostage aux bateaux sabliers. Faisant partie des derniers chalands automoteurs de France, le « Cap Vert » est classé au titre des monuments historiques le 22 septembre 1994. Acheté en 2001 par la commune de Montjean-sur-Loire, il a depuis été restauré pour la visite.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Le « Muscadet »
Date du document : 28-08-2010
Ce voilier est conçu en 1963 par l’architecte Philippe Harlé aux chantiers Aubin, installés sur l’Erdre. Premier projet du jeune architecte, le « Muscadet » est un petit croiseur mêlant construction optimisée, matériaux innovants et bas coût, lui valant sa consécration au salon nautique de 1963. Il prend le nom de « Muscadet » en référence aux coteaux nantais de sa construction. Ce bateau richement équipé possède une coque à bouchain originale de par sa forme en sifflet, qui permet la croisière côtière ou hauturière, la régate et la glisse. Il se distingue par sa participation régulière à la mini-transat, traversée de l’Atlantique réservée aux bateaux de moins de 6,50 mètres. Cependant, la concurrence des voiliers en polyester signe l’arrêt de sa production en 1979. Depuis 1987, l’association des propriétaires de Muscadets fait vivre la mémoire de ce croiseur de collection, élu voilier du siècle en 2000.
Auteur(s) : Journé, Phil (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction interdite
© Phil Journé
Le « Muscadet »
Date du document : 28-08-2010
Ce voilier est conçu en 1963 par l’architecte Philippe Harlé aux chantiers Aubin, installés sur l’Erdre. Premier projet du jeune architecte, le « Muscadet » est un petit croiseur mêlant construction optimisée, matériaux innovants et bas coût, lui valant sa consécration au salon nautique de 1963. Il prend le nom de « Muscadet » en référence aux coteaux nantais de sa construction. Ce bateau richement équipé possède une coque à bouchain originale de par sa forme en sifflet, qui permet la croisière côtière ou hauturière, la régate et la glisse. Il se distingue par sa participation régulière à la mini-transat, traversée de l’Atlantique réservée aux bateaux de moins de 6,50 mètres. Cependant, la concurrence des voiliers en polyester signe l’arrêt de sa production en 1979. Depuis 1987, l’association des propriétaires de Muscadets fait vivre la mémoire de ce croiseur de collection, élu voilier du siècle en 2000.
Auteur(s) : Journé, Phil (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction interdite
© Phil Journé
Le « Rose Noire II »
Date du document : 27-06-2012
Ce yacht de luxe, construit au chantier Vandernotte à Nantes en 1963, est issu d’une commande de l’adjoint au maire de Nantes et député Henry Rey à l’architecte naval Eugène Cornu. Mis à l’eau en 1964 sous le nom de Vindillis puis rebaptisé Le Rose noire II, ce bateau de type Yawl bermudien construit dans la pure tradition du luxe naval sillonne la Manche, l’Atlantique puis la Méditerranée. Le yacht de course-croisière soutient ensuite une association d’aide à la réinsertion de toxicomanes et réalise avec elle deux tours d'Europe dès 1981. Classé au titre des monuments historiques en 2000, le Rose Noire II essuie en 2003 et 2004 deux fortes tempêtes qui l’endommagent et le conduisent à l’abandon sur terre à Brest pendant deux ans. Après restauration de sa charpente, de ses membrures, du rivetage de sa coque et réaménagement, le yacht reprend la mer en 2008 pour un nouveau programme de navigation.
Auteur(s) : Delaroque, Rodolphe (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Rodolphe Delaroque – Ville de Nantes
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Rose Noire II »
Date du document : 27-06-2012
Ce yacht de luxe, construit au chantier Vandernotte à Nantes en 1963, est issu d’une commande de l’adjoint au maire de Nantes et député Henry Rey à l’architecte naval Eugène Cornu. Mis à l’eau en 1964 sous le nom de Vindillis puis rebaptisé Le Rose noire II, ce bateau de type Yawl bermudien construit dans la pure tradition du luxe naval sillonne la Manche, l’Atlantique puis la Méditerranée. Le yacht de course-croisière soutient ensuite une association d’aide à la réinsertion de toxicomanes et réalise avec elle deux tours d'Europe dès 1981. Classé au titre des monuments historiques en 2000, le Rose Noire II essuie en 2003 et 2004 deux fortes tempêtes qui l’endommagent et le conduisent à l’abandon sur terre à Brest pendant deux ans. Après restauration de sa charpente, de ses membrures, du rivetage de sa coque et réaménagement, le yacht reprend la mer en 2008 pour un nouveau programme de navigation.
Auteur(s) : Delaroque, Rodolphe (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Rodolphe Delaroque – Ville de Nantes
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Saint-Michel II » sur la Loire devant le hangar à bananes
Date du document : 14-05-2011
En 1875, Jules Verne passe commande au chantier Le Marchand du Havre d’un cotre, un petit navire à voile à un seul mât, qu’il nommera le « Saint-Michel II ». Passionné de navigation, l’écrivain possède déjà une chaloupe pontée, le « Saint-Michel I ». Alors en quête d’une embarcation plus grande, confortable et rapide que sa chaloupe, son choix se porte sur un bateau s’inspirant des « Hirondelles de la Manche ». Ces cotres sont chargés de guider les gros navires lors de leur entrée dans les ports. D’une longueur de 20,24 mètres et d’une largeur de 3,52 mètres pour un tirant d’eau d’eau de 2,25 mètres, le « Saint-Michel II » est mis pour la première fois à l’eau le 25 avril 1876. Jules Verne conservera peu de temps ce nouveau navire. En 1877, il vend le « Saint-Michel II » au profit d’un yacht à voile et vapeur, qui deviendra le « Saint-Michel III ». Racheté par des pilotes de Saint-Nazaire, il devient un bateau de plaisance en 1892. En 1900, il est acquis par l’administration pénitentiaire et aurait servi de navette pour transporter les délinquants mineurs de la colonie pénitentiaire de Belle-Îsle au continent. Il est détruit en 1913. Au début des années 2000, l’association nantaise la Cale 2 l’Île émet l’idée de reconstruire le « Saint-Michel II » dans le cadre de la commémoration du centenaire de la mort de Jules Verne. Le chantier débute en 2005 et se termine en 2011. Classé bateau d’intérêt patrimonial (BIP), le nouveau « Saint-Michel II » n’est pas tout à fait identique à l’original : il est motorisé et sa construction a nécessité l’utilisation de techniques modernes qui n’existaient pas du temps de l’écrivain. Depuis, le bateau navigue sur les eaux de l’Atlantique, de la Manche et de la Baltique.
Auteur(s) : Routier, Régis (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Régis Routier - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Saint-Michel II » sur la Loire devant le hangar à bananes
Date du document : 14-05-2011
En 1875, Jules Verne passe commande au chantier Le Marchand du Havre d’un cotre, un petit navire à voile à un seul mât, qu’il nommera le « Saint-Michel II ». Passionné de navigation, l’écrivain possède déjà une chaloupe pontée, le « Saint-Michel I ». Alors en quête d’une embarcation plus grande, confortable et rapide que sa chaloupe, son choix se porte sur un bateau s’inspirant des « Hirondelles de la Manche ». Ces cotres sont chargés de guider les gros navires lors de leur entrée dans les ports. D’une longueur de 20,24 mètres et d’une largeur de 3,52 mètres pour un tirant d’eau d’eau de 2,25 mètres, le « Saint-Michel II » est mis pour la première fois à l’eau le 25 avril 1876. Jules Verne conservera peu de temps ce nouveau navire. En 1877, il vend le « Saint-Michel II » au profit d’un yacht à voile et vapeur, qui deviendra le « Saint-Michel III ». Racheté par des pilotes de Saint-Nazaire, il devient un bateau de plaisance en 1892. En 1900, il est acquis par l’administration pénitentiaire et aurait servi de navette pour transporter les délinquants mineurs de la colonie pénitentiaire de Belle-Îsle au continent. Il est détruit en 1913. Au début des années 2000, l’association nantaise la Cale 2 l’Île émet l’idée de reconstruire le « Saint-Michel II » dans le cadre de la commémoration du centenaire de la mort de Jules Verne. Le chantier débute en 2005 et se termine en 2011. Classé bateau d’intérêt patrimonial (BIP), le nouveau « Saint-Michel II » n’est pas tout à fait identique à l’original : il est motorisé et sa construction a nécessité l’utilisation de techniques modernes qui n’existaient pas du temps de l’écrivain. Depuis, le bateau navigue sur les eaux de l’Atlantique, de la Manche et de la Baltique.
Auteur(s) : Routier, Régis (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Régis Routier - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Maillé-Brézé »
Date du document : 21-06-2022
Le « Maillé-Brézé » est le septième d’une série de 18 escorteurs d’escadre de type Surcouf construits dans les années 1950 pour la Marine nationale. Admis au service actif le 4 mars 1957, il a pour mission d’escorter des groupes de bâtiments de guerre afin de les protéger des attaques aériennes. D’une longueur de 132,65 mètres, pour une largeur de 12,70 mètres, il est servi par un équipage de 277 hommes. En 1967, il est transformé en bâtiment de lutte anti-sous-marine et assure la protection des deux premiers sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français : le « Redoutable » et le « Terrible ». Une fois désarmé, le « Maillé-Brézé » est acquis en 1988 par Nantes Marine Tradition qui en fait l’unique musée naval à flot en France. L’association y raconte l’histoire de ce navire, ses armements ou encore la vie à bord. Elle valorise ainsi le savoir-faire des chantiers navals Dubigeon qui, entre 1952 et 1956, ont construit 3 des 18 escorteurs de la même série que le « Maillé-Brézé ». En 1991, le navire est classé monument historique.
Auteur(s) : Garçon, Patrick (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Patrick Garçon – Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Maillé-Brézé »
Date du document : 21-06-2022
Le « Maillé-Brézé » est le septième d’une série de 18 escorteurs d’escadre de type Surcouf construits dans les années 1950 pour la Marine nationale. Admis au service actif le 4 mars 1957, il a pour mission d’escorter des groupes de bâtiments de guerre afin de les protéger des attaques aériennes. D’une longueur de 132,65 mètres, pour une largeur de 12,70 mètres, il est servi par un équipage de 277 hommes. En 1967, il est transformé en bâtiment de lutte anti-sous-marine et assure la protection des deux premiers sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) français : le « Redoutable » et le « Terrible ». Une fois désarmé, le « Maillé-Brézé » est acquis en 1988 par Nantes Marine Tradition qui en fait l’unique musée naval à flot en France. L’association y raconte l’histoire de ce navire, ses armements ou encore la vie à bord. Elle valorise ainsi le savoir-faire des chantiers navals Dubigeon qui, entre 1952 et 1956, ont construit 3 des 18 escorteurs de la même série que le « Maillé-Brézé ». En 1991, le navire est classé monument historique.
Auteur(s) : Garçon, Patrick (cliché)
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Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Vétille »
Date du document : 04-06-2016
En 1893, les chantiers navals nantais Dubigeon entament la construction du dériveur « Vétille ». Il s’agit d’un voilier muni d’une dérive, un composant immergé de l’architecture du bateau l’empêchant de s’écarter de sa trajectoire à cause du vent. Doté d’une voile houari, il est dessiné par l’ingénieur Hummel pour le compte de Jules Levesque, son premier propriétaire. Il serait le premier yacht français construit en tôles de fer galvanisé, c’est-à-dire recouvert d’une couche de zinc qui préserve le métal de l’oxydation et donc de la rouille. D’une longueur de 10,05 mètres pour un tirant d’eau d’eau de 1,20 mètres, ce voilier de plaisance participe à de nombreuses régates dont il sort victorieux. En 1909, le « Vétille » est transformé : son pont est découpé vers l’avant pour installer un rouf en bois ainsi qu’un moteur à essence. Il n’est cependant plus aux normes pour concourir aux régates officielles. Retrouvé à l’état d’épave sur l’île de Noirmoutier en 1981, il est restauré par des ouvriers des chantiers Dubigeon. Confié un temps au Conservatoire National Maritime à Bordeaux, il est depuis revenu à Nantes et est entretenu par l'association Erdre Voiles Passion. Le 28 avril 1994, il est classé monument historique.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Régis Routier - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Vétille »
Date du document : 04-06-2016
En 1893, les chantiers navals nantais Dubigeon entament la construction du dériveur « Vétille ». Il s’agit d’un voilier muni d’une dérive, un composant immergé de l’architecture du bateau l’empêchant de s’écarter de sa trajectoire à cause du vent. Doté d’une voile houari, il est dessiné par l’ingénieur Hummel pour le compte de Jules Levesque, son premier propriétaire. Il serait le premier yacht français construit en tôles de fer galvanisé, c’est-à-dire recouvert d’une couche de zinc qui préserve le métal de l’oxydation et donc de la rouille. D’une longueur de 10,05 mètres pour un tirant d’eau d’eau de 1,20 mètres, ce voilier de plaisance participe à de nombreuses régates dont il sort victorieux. En 1909, le « Vétille » est transformé : son pont est découpé vers l’avant pour installer un rouf en bois ainsi qu’un moteur à essence. Il n’est cependant plus aux normes pour concourir aux régates officielles. Retrouvé à l’état d’épave sur l’île de Noirmoutier en 1981, il est restauré par des ouvriers des chantiers Dubigeon. Confié un temps au Conservatoire National Maritime à Bordeaux, il est depuis revenu à Nantes et est entretenu par l'association Erdre Voiles Passion. Le 28 avril 1994, il est classé monument historique.
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Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Thétis »
Date du document : 16-09-2017
Ce bateau de pêche est construit en 1958 à Bouguenais par le canoteur Auguste Carré pour le compte de M. Chauvet, pêcheur professionnel du Pellerin. Utilisé pour la pêche jusqu’en 1995, il comprend une propulsion à la rame et à la voile, une autre voile pouvant être ajoutée au mât lors de régates. En 1999, l’association nantaise La Cale 2 l’Île se charge de sa restauration. Quelques années plus tard, en 2011, le « Thétis », représentatif des bateaux de pêche de l’estuaire ligérien, obtient le label Bateau d’Intérêt Patrimonial. En 2022, après plus d’un an de chantier de restauration, le « Thétis » regagne les eaux. Il ne reste qu’une dizaine de bateaux de travail du type canot pour la pêche basse-indrais capable de naviguer.
Auteur(s) : La Cale 2 L'Île (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© La Cale 2 L'Île
Le « Thétis »
Date du document : 16-09-2017
Ce bateau de pêche est construit en 1958 à Bouguenais par le canoteur Auguste Carré pour le compte de M. Chauvet, pêcheur professionnel du Pellerin. Utilisé pour la pêche jusqu’en 1995, il comprend une propulsion à la rame et à la voile, une autre voile pouvant être ajoutée au mât lors de régates. En 1999, l’association nantaise La Cale 2 l’Île se charge de sa restauration. Quelques années plus tard, en 2011, le « Thétis », représentatif des bateaux de pêche de l’estuaire ligérien, obtient le label Bateau d’Intérêt Patrimonial. En 2022, après plus d’un an de chantier de restauration, le « Thétis » regagne les eaux. Il ne reste qu’une dizaine de bateaux de travail du type canot pour la pêche basse-indrais capable de naviguer.
Auteur(s) : La Cale 2 L'Île (cliché)
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© La Cale 2 L'Île
Le « Simone II »
Date du document : 02-09-2017
Le « Simone II » tient de l’initiative privée d’un marchand de bois passionné, Gustave Maillaud, qui entreprend en 1922 la conception d’une vedette dans un hangar situé à proximité du pont de la Tortière et des chantiers Guybert. Le bateau est mis à l’eau en 1924 quai de Versailles. Il mesure 8,25 mètres de long sur 2,2 mètres de large pour 0,7 mètres de tirant d’eau ; fait de chêne pour sa structure et ses bordées, d’acacia pour ses membrures et d’une alternance de chêne et d’acajou pour les lattes du pont. De style Belle Époque, sa cabine est conçue pour recevoir trois personnes et comprend divers éléments décoratifs : boiseries, moulures, rosaces, fausse cheminée et banquettes-couchettes recouvertes de cuir rouge. Elle sert quelques temps de logement à la famille Maillaud. À moteur Diou-Bouton, la vedette, qui souffre de la pénurie de carburant pendant la guerre, se voit gréer un petit mât. Au décès de Gustave Maillaud, le « Simone II » est laissé dans son abri et finit par y couler avant d’être remisé dans un champ en 1984. L’année suivante, Jean-Jacques Cadoret l’achète et le restaure grâce aux conseils d’André Aubin. Le bateau reprend l’eau en 1986.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Le « Simone II »
Date du document : 02-09-2017
Le « Simone II » tient de l’initiative privée d’un marchand de bois passionné, Gustave Maillaud, qui entreprend en 1922 la conception d’une vedette dans un hangar situé à proximité du pont de la Tortière et des chantiers Guybert. Le bateau est mis à l’eau en 1924 quai de Versailles. Il mesure 8,25 mètres de long sur 2,2 mètres de large pour 0,7 mètres de tirant d’eau ; fait de chêne pour sa structure et ses bordées, d’acacia pour ses membrures et d’une alternance de chêne et d’acajou pour les lattes du pont. De style Belle Époque, sa cabine est conçue pour recevoir trois personnes et comprend divers éléments décoratifs : boiseries, moulures, rosaces, fausse cheminée et banquettes-couchettes recouvertes de cuir rouge. Elle sert quelques temps de logement à la famille Maillaud. À moteur Diou-Bouton, la vedette, qui souffre de la pénurie de carburant pendant la guerre, se voit gréer un petit mât. Au décès de Gustave Maillaud, le « Simone II » est laissé dans son abri et finit par y couler avant d’être remisé dans un champ en 1984. L’année suivante, Jean-Jacques Cadoret l’achète et le restaure grâce aux conseils d’André Aubin. Le bateau reprend l’eau en 1986.
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© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Le « Lechalas » à quai après restauration
Date du document : 29-06-2013
Cette vedette est construite en 1912 par le chantier naval Blasse et fils de Chantenay. Propriété du des Ponts et Chaussées, il doit permettre aux ingénieurs de ce service de veiller au bon déroulement des opérations de dragage et à l’entretien des ouvrages portuaires sur la Loire et l’Erdre. D’une longueur de 16,50 mètres, pour une largeur de 3,88 mètres, elle porte le nom de Médéric-Clément Léchalas, en hommage à un ingénieur des Ponts et Chaussées nantais. Au début des années 1960, le moteur à vapeur est remplacé par un moteur diesel. En 1967, le navire est vendu à un particulier et se destine au tourisme fluvial. Laissé à l’abandon pendant dix ans, il est sauvé en 1982 par l'association SOS Léchalas, devenue depuis l'Association Bateaux du Port de Nantes (APBN). Son classement au titre des monuments historiques en 1986 permet à l’association d’entreprendre des travaux de restauration. Il est de nouveau mis à l’eau en 1992 dans le canal Saint-Félix, où il a depuis élu domicile.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© ABPN - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
Le « Lechalas » à quai après restauration
Date du document : 29-06-2013
Cette vedette est construite en 1912 par le chantier naval Blasse et fils de Chantenay. Propriété du des Ponts et Chaussées, il doit permettre aux ingénieurs de ce service de veiller au bon déroulement des opérations de dragage et à l’entretien des ouvrages portuaires sur la Loire et l’Erdre. D’une longueur de 16,50 mètres, pour une largeur de 3,88 mètres, elle porte le nom de Médéric-Clément Léchalas, en hommage à un ingénieur des Ponts et Chaussées nantais. Au début des années 1960, le moteur à vapeur est remplacé par un moteur diesel. En 1967, le navire est vendu à un particulier et se destine au tourisme fluvial. Laissé à l’abandon pendant dix ans, il est sauvé en 1982 par l'association SOS Léchalas, devenue depuis l'Association Bateaux du Port de Nantes (APBN). Son classement au titre des monuments historiques en 1986 permet à l’association d’entreprendre des travaux de restauration. Il est de nouveau mis à l’eau en 1992 dans le canal Saint-Félix, où il a depuis élu domicile.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© ABPN - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
Le « Juste »
Date du document : 10-06-2010
Cette toue est construite en 1977 par Pierre Normand, charpentier du Pellerin. D’une longueur de 12,15 mètres pour 3,15 mètres de largeur et 35 centimètres de tirant d’eau, elle sert au transport d’animaux, de fourrages et de marchandises d’une rive à l’autre et d’îles en îles jusqu’en 1994. Rachetée en 1997, son nouveau propriétaire la fait restaurer à la manière des toues de la première moitié du 20e siècle et lui ajoute ainsi un gouvernail, un mât et un roof au-dessous de la cabine arrière. Considérée comme la dernière toue de l’estuaire de la Loire ayant travaillé au transport de marchandises, la vedette obtient le label Bateau d’Intérêt Patrimonial en 2013.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© RDV Erdre - Ville de Nantes
Le « Juste »
Date du document : 10-06-2010
Cette toue est construite en 1977 par Pierre Normand, charpentier du Pellerin. D’une longueur de 12,15 mètres pour 3,15 mètres de largeur et 35 centimètres de tirant d’eau, elle sert au transport d’animaux, de fourrages et de marchandises d’une rive à l’autre et d’îles en îles jusqu’en 1994. Rachetée en 1997, son nouveau propriétaire la fait restaurer à la manière des toues de la première moitié du 20e siècle et lui ajoute ainsi un gouvernail, un mât et un roof au-dessous de la cabine arrière. Considérée comme la dernière toue de l’estuaire de la Loire ayant travaillé au transport de marchandises, la vedette obtient le label Bateau d’Intérêt Patrimonial en 2013.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© RDV Erdre - Ville de Nantes
Le « Goëland »
Date du document : 31-01-2010
Ce remorqueur à moteur diesel est construit en 1933 par les Ateliers et Chantiers de Bretagne à Nantes. Mis à l’eau, il mesure 20 mètres de long et 4,65 mètres de large. Il est exploité par le service maritime des Ponts et Chaussées jusque dans les années 1980 et sert parallèlement de brise-glace pour protéger les piles de ponts de l’embâcle et de sauveteurs de bateaux par temps de crue. Il connaît ensuite une brève carrière dans l’extraction de sable en Loire avant d’échouer près d’Oudon. En 1995, l’association Bateaux du Port de Nantes l’acquiert et l’installe quai de Versailles pour en faire un lieu d’accueil. Il est classé au titre des monuments historiques le 21 mai 2014.
Auteur(s) : Jourdain, Jean-Claude (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Jean-Claude Jourdain, ABPN
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
Le « Goëland »
Date du document : 31-01-2010
Ce remorqueur à moteur diesel est construit en 1933 par les Ateliers et Chantiers de Bretagne à Nantes. Mis à l’eau, il mesure 20 mètres de long et 4,65 mètres de large. Il est exploité par le service maritime des Ponts et Chaussées jusque dans les années 1980 et sert parallèlement de brise-glace pour protéger les piles de ponts de l’embâcle et de sauveteurs de bateaux par temps de crue. Il connaît ensuite une brève carrière dans l’extraction de sable en Loire avant d’échouer près d’Oudon. En 1995, l’association Bateaux du Port de Nantes l’acquiert et l’installe quai de Versailles pour en faire un lieu d’accueil. Il est classé au titre des monuments historiques le 21 mai 2014.
Auteur(s) : Jourdain, Jean-Claude (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Jean-Claude Jourdain, ABPN
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
L’« Estuaire »
Date du document : 2014
Ce dériveur, d’une longueur de 6,5 mètres et d’une largeur de 2,30 mètres, constitue l’une des toutes premières unités fabriquées selon les plans de la série des Bélougas. De construction traditionnelle en bois, il comprend ainsi un gréement houari (forme de voile triangulaire) et une cabine de deux couchettes. Comme tout dériveur, l’« Estuaire » est un bateau sportif consacré à la plaisance et aux régates. Retrouvé dans la Loire à l’état d’épave au début des années 1990, l’association La Cale 2 l’Île se charge de sa restauration à l’identique à partir des plans d’origine dessinés par l’architecte naval Eugène Cornu en 1943 et 1944. Le bateau tire son nom de la manifestation nautique Estuaire 2007. Il est labellisé Bateau d’Intérêt Patrimonial en 2011.
Auteur(s) : La Cale 2 L'Île (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© La Cale 2 L'Île
L’« Estuaire »
Date du document : 2014
Ce dériveur, d’une longueur de 6,5 mètres et d’une largeur de 2,30 mètres, constitue l’une des toutes premières unités fabriquées selon les plans de la série des Bélougas. De construction traditionnelle en bois, il comprend ainsi un gréement houari (forme de voile triangulaire) et une cabine de deux couchettes. Comme tout dériveur, l’« Estuaire » est un bateau sportif consacré à la plaisance et aux régates. Retrouvé dans la Loire à l’état d’épave au début des années 1990, l’association La Cale 2 l’Île se charge de sa restauration à l’identique à partir des plans d’origine dessinés par l’architecte naval Eugène Cornu en 1943 et 1944. Le bateau tire son nom de la manifestation nautique Estuaire 2007. Il est labellisé Bateau d’Intérêt Patrimonial en 2011.
Auteur(s) : La Cale 2 L'Île (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© La Cale 2 L'Île
Le « Belem »
Date du document : 12-10-2006
Le « Belem » est un trois-mâts construit en 1896 à Nantes, aux chantiers Dubigeon du Bas-Chantenay. Il appartient à l’armement Crouan Fils, dont la flotte se spécialise dans le commerce avec les Antilles et l’Amérique du Sud. Cacao, rhum et canne à sucre figurent parmi les cargaisons que le navire ramène en France. Il mesure 58 mètres de long et 8,8 mètres de large, pour un tirant d’eau de 3,5 mètres. Il est doté de 24 voiles et son grand mât s’élève à 34 mètres au-dessus du niveau de la mer. En 1914, il perd sa vocation commerciale et devient un yacht de luxe destiné à la plaisance. Il est alors équipé de moteurs. En 1951, il est converti en navire-école pour les élèves de la navale italienne à l’initiative de la Fondation Giorgio Cini, son nouveau gestionnaire. Suite au rachat du bateau en 1979 par la Caisse d’Épargne, la Fondation Belem est créée. En 1987, après cinq années de restauration et son classement au titre des monuments historiques, le trois-mâts devient un navire-école civil proposant des navigations ouvertes à tous.
Auteur(s) : Garçon, Patrick (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Patrick Garçon – Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Belem »
Date du document : 12-10-2006
Le « Belem » est un trois-mâts construit en 1896 à Nantes, aux chantiers Dubigeon du Bas-Chantenay. Il appartient à l’armement Crouan Fils, dont la flotte se spécialise dans le commerce avec les Antilles et l’Amérique du Sud. Cacao, rhum et canne à sucre figurent parmi les cargaisons que le navire ramène en France. Il mesure 58 mètres de long et 8,8 mètres de large, pour un tirant d’eau de 3,5 mètres. Il est doté de 24 voiles et son grand mât s’élève à 34 mètres au-dessus du niveau de la mer. En 1914, il perd sa vocation commerciale et devient un yacht de luxe destiné à la plaisance. Il est alors équipé de moteurs. En 1951, il est converti en navire-école pour les élèves de la navale italienne à l’initiative de la Fondation Giorgio Cini, son nouveau gestionnaire. Suite au rachat du bateau en 1979 par la Caisse d’Épargne, la Fondation Belem est créée. En 1987, après cinq années de restauration et son classement au titre des monuments historiques, le trois-mâts devient un navire-école civil proposant des navigations ouvertes à tous.
Auteur(s) : Garçon, Patrick (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Patrick Garçon – Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Chantenay »
Date du document : 30-08-2012
Ce roquio est construit en 1888 par les chantiers d’Argenteuil en région parisienne pour la Compagnie de Navigation de la Basse Loire, future Compagnie française de navigation. D’une longueur de 16,10 mètres et d’une largeur de 4,01 mètres pour un tirant d’eau de 1,50 mètres, ce bateau à la coque en acier riveté est propulsé par un moteur vapeur d’une puissance de 40 à 50 CV. Il sert au transport régulier d’une centaine de passagers d’une rive à l’autre de la Loire, installés dans son salon cabine ou sur sa plage avant. Au fil des rachats de compagnies, il continue sa carrière à Nantes et Basse-Indre. En 1954, la Ville de Rezé achète le roquio et les chantiers Merré de Nort-sur-Edre privilégient un motel diesel au détriment de sa cheminée bientôt disparue. Affecté au passage Trentemoult-Chantenay jusqu’en 1958, le bateau est vendu à la société Métairaux avant de cesser son activité en 1970 faute de rentabilité. Après plusieurs années d’abandon, l’association Bateaux du Port de Nantes achète Le « Chantenay » en 1997 et le restaure au chantier de l’Esclain selon sa configuration des années 1930, cheminée comprise et moteur Mercedes de 6 cylindres et 120 CV. Présenté au public aux rendez-vous de l’Erdre en 2007, il est classé monument historique le 26 mars 2013. Visible au bassin Ceineray, il navigue encore à l’occasion de fêtes nautiques nantaises.
Auteur(s) : Garçon, Patrick (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Patrick Garçon – Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Chantenay »
Date du document : 30-08-2012
Ce roquio est construit en 1888 par les chantiers d’Argenteuil en région parisienne pour la Compagnie de Navigation de la Basse Loire, future Compagnie française de navigation. D’une longueur de 16,10 mètres et d’une largeur de 4,01 mètres pour un tirant d’eau de 1,50 mètres, ce bateau à la coque en acier riveté est propulsé par un moteur vapeur d’une puissance de 40 à 50 CV. Il sert au transport régulier d’une centaine de passagers d’une rive à l’autre de la Loire, installés dans son salon cabine ou sur sa plage avant. Au fil des rachats de compagnies, il continue sa carrière à Nantes et Basse-Indre. En 1954, la Ville de Rezé achète le roquio et les chantiers Merré de Nort-sur-Edre privilégient un motel diesel au détriment de sa cheminée bientôt disparue. Affecté au passage Trentemoult-Chantenay jusqu’en 1958, le bateau est vendu à la société Métairaux avant de cesser son activité en 1970 faute de rentabilité. Après plusieurs années d’abandon, l’association Bateaux du Port de Nantes achète Le « Chantenay » en 1997 et le restaure au chantier de l’Esclain selon sa configuration des années 1930, cheminée comprise et moteur Mercedes de 6 cylindres et 120 CV. Présenté au public aux rendez-vous de l’Erdre en 2007, il est classé monument historique le 26 mars 2013. Visible au bassin Ceineray, il navigue encore à l’occasion de fêtes nautiques nantaises.
Auteur(s) : Garçon, Patrick (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Patrick Garçon – Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction Générale à l'Information et au Citoyen
Le « Doux-Glace »
Date du document : 19-08-2020
Cette gabare, construite en 2020 aux chantiers de la rue du Port Durand en bord d’Erdre par l’Association Nantaise de Constructeurs Armateurs de Plaisance (A.N.C.A.P.), est mise à l’eau le 20 juin 2020 à Nantes. D’une longueur de 17,08 mètres et d’une largeur de 4,32 mètres pour un tirant d’eau de 0,36 mètres, ce bateau à moteur essence hors-bord Suzuki 4 temps de 70 CV constitue une réplique de gabare traditionnelle du 18e siècle. Fait de deux essences de bois, du chêne local et du pin Douglas du Morvan, il comprend une cabine, des toilettes sèches et des panneaux solaires. Pourvu d’un certificat délivré par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de Nantes, le « Doux-Glace » peut naviguer sur les voies de zones 3 et 4 en France pour un total de 14 passagers à bord. Il obtient le label Bateau d’Intérêt Patrimonial le 14 octobre 2021. Amarré l’année au port de Nantes, il est visible sur l’île de Versailles.
Le « Doux-Glace »
Date du document : 19-08-2020
Cette gabare, construite en 2020 aux chantiers de la rue du Port Durand en bord d’Erdre par l’Association Nantaise de Constructeurs Armateurs de Plaisance (A.N.C.A.P.), est mise à l’eau le 20 juin 2020 à Nantes. D’une longueur de 17,08 mètres et d’une largeur de 4,32 mètres pour un tirant d’eau de 0,36 mètres, ce bateau à moteur essence hors-bord Suzuki 4 temps de 70 CV constitue une réplique de gabare traditionnelle du 18e siècle. Fait de deux essences de bois, du chêne local et du pin Douglas du Morvan, il comprend une cabine, des toilettes sèches et des panneaux solaires. Pourvu d’un certificat délivré par la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) de Nantes, le « Doux-Glace » peut naviguer sur les voies de zones 3 et 4 en France pour un total de 14 passagers à bord. Il obtient le label Bateau d’Intérêt Patrimonial le 14 octobre 2021. Amarré l’année au port de Nantes, il est visible sur l’île de Versailles.
Le « Vezon » après sa restauration
Date du document : 10-05-2018
En 1887, Rogatien et Jules Levesque passent commande au chantier naval Blasse de Chantenay : ils souhaitent deux navires semblables au « Rigolboche », construit en 1859 par les chantiers Dubigeon. Les deux frères apprécient les performances de ce bateau en fer de petite taille, très bas sur l’eau et doté d’une dérive mobile. Le « Tracassin » et le « Vezon » sont alors mis au point, mais seul ce dernier est parvenu jusqu’à notre époque. D’une longueur de 4,70 mètres, pour une largeur de 1,80 mètres, le « Vezon » est doté d’une voile houari de 30,60 mètres carrés, imposante pour son gabarit. Rapide, il participe aux régates locales et rafle de nombreux prix. À partir de 1907, le navire est trop ancien pour poursuivre les régates, et il se cantonne à la promenade. En 1936, il est acquis par le constructeur naval nantais Baptiste Aubin, qui entreprend certains travaux sur le navire. La taille de la voile est notamment réduite afin de diminuer le risque de chavirage et permettre à l’équipage de s’y asseoir plus confortablement. En 2014, la famille Aubin fait don du « Vezon » à la Ville de Nantes afin d’en assurer la bonne conservation. Restauré en 2017, il est géré par la municipalité et l’Association Cercle de la Belle Plaisance Nantaise. Il est classé monument historique depuis le 29 mai 1997.
Auteur(s) : Delaroque, Rodolphe (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Association culturelle de l'Eté, Ville de Nantes
Le « Vezon » après sa restauration
Date du document : 10-05-2018
En 1887, Rogatien et Jules Levesque passent commande au chantier naval Blasse de Chantenay : ils souhaitent deux navires semblables au « Rigolboche », construit en 1859 par les chantiers Dubigeon. Les deux frères apprécient les performances de ce bateau en fer de petite taille, très bas sur l’eau et doté d’une dérive mobile. Le « Tracassin » et le « Vezon » sont alors mis au point, mais seul ce dernier est parvenu jusqu’à notre époque. D’une longueur de 4,70 mètres, pour une largeur de 1,80 mètres, le « Vezon » est doté d’une voile houari de 30,60 mètres carrés, imposante pour son gabarit. Rapide, il participe aux régates locales et rafle de nombreux prix. À partir de 1907, le navire est trop ancien pour poursuivre les régates, et il se cantonne à la promenade. En 1936, il est acquis par le constructeur naval nantais Baptiste Aubin, qui entreprend certains travaux sur le navire. La taille de la voile est notamment réduite afin de diminuer le risque de chavirage et permettre à l’équipage de s’y asseoir plus confortablement. En 2014, la famille Aubin fait don du « Vezon » à la Ville de Nantes afin d’en assurer la bonne conservation. Restauré en 2017, il est géré par la municipalité et l’Association Cercle de la Belle Plaisance Nantaise. Il est classé monument historique depuis le 29 mai 1997.
Auteur(s) : Delaroque, Rodolphe (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Association culturelle de l'Eté, Ville de Nantes
« L’Entêté »
Date du document : 08-08-2008
Ce remorqueur est livré en 1967 par les chantiers Merré de Nord-sur-Erdre pour le transport des barges des sabliers de la Loire. Le sable, notamment du lit mineur du fleuve, est alors massivement extrait pour former le béton des reconstructions d’après-guerre ou le remblai. À la cessation de cette activité interdite en 1992 car jugée néfaste pour le cours de la Loire, « L’Entêté » est cédé à la GMTF, entreprise de travaux maritimes basée à Lorient. Inutilisé, il est acquis par l’Association Bateaux du Port de Nantes en 2006 puis restauré. En tant qu’un des derniers remorqueurs fluviaux construits pour le transport, il est amarré sur l’Erdre comme témoin du passé du port. À vapeur puis à moteur diesel, les remorqueurs sont de courtes mais puissantes embarcations vouées à faciliter les entrées et sorties du port des grands navires. Ils témoignent de l’activité portuaire locale jusqu’aux années 1980 et des conditions particulières de la navigation en Loire.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© ABPN - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
« L’Entêté »
Date du document : 08-08-2008
Ce remorqueur est livré en 1967 par les chantiers Merré de Nord-sur-Erdre pour le transport des barges des sabliers de la Loire. Le sable, notamment du lit mineur du fleuve, est alors massivement extrait pour former le béton des reconstructions d’après-guerre ou le remblai. À la cessation de cette activité interdite en 1992 car jugée néfaste pour le cours de la Loire, « L’Entêté » est cédé à la GMTF, entreprise de travaux maritimes basée à Lorient. Inutilisé, il est acquis par l’Association Bateaux du Port de Nantes en 2006 puis restauré. En tant qu’un des derniers remorqueurs fluviaux construits pour le transport, il est amarré sur l’Erdre comme témoin du passé du port. À vapeur puis à moteur diesel, les remorqueurs sont de courtes mais puissantes embarcations vouées à faciliter les entrées et sorties du port des grands navires. Ils témoignent de l’activité portuaire locale jusqu’aux années 1980 et des conditions particulières de la navigation en Loire.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© ABPN - Ville de Nantes
Lieu de conservation : Association Bateaux du Port de Nantes
Anecdote : Un bateau Monument Historique ?
Un monument historique est un immeuble ou un objet mobilier recevant un statut juridique particulier destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique, architectural mais aussi technique ou scientifique. Devenir monument historique...
Olivier Absalon, Direction du Patrimoine et de l'Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole, 2017
Anecdote : Un bateau Monument Historique ?
Un monument historique est un immeuble ou un objet mobilier recevant un statut juridique particulier destiné à le protéger, du fait de son intérêt historique, artistique, architectural mais aussi technique ou scientifique. Devenir monument historique est une reconnaissance à l’échelle nationale, de la valeur patrimoniale et culturelle d'un bien. Cette protection implique une responsabilité partagée entre les propriétaires et l’État au regard de sa conservation et de sa transmission aux générations à venir. Les premiers bateaux du patrimoine ont été classés en 1982. En 2013 en France, on en comptait 133. Différents critères sont pris en compte pour définir leur qualité patrimoniale. Les bateaux doivent être représentatifs d’un type de production, être rares, justifier d’une certaine innovation technologique ou être liés à une histoire collective, à la notoriété de leur concepteur ou de leurs usages. Les bateaux peuvent également être reconnus d’intérêt patrimonial par la Fondation du patrimoine maritime et fluvial, qui attribue le label B.I.P. (Bateau d’Intérêt Patrimonial) pour une durée de cinq ans renouvelable.En savoir plus
Bibliographie
Millot Gilles, « Nantes : le patrimoine d’un grand port français », Chasse-Marée, n°94, décembre 1995, p. 2-8
Delaval Alain, Gros Philippe, « Chronique des bateaux Monuments historiques », 303 arts, recherches, et créations, n°49, 1996, p. 112-121
Webographie
Enquête de Nantes sur les bateaux du patrimoine
Nantes, la métamorphose d'une ville - Auran/Ina : Le dragage de sable
Pages liées
Dossier : La plaisance à Nantes
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Contributeurs
Rédaction d'article :
Olivier Absalon, Aurélie Mathias
Anecdote :
Olivier Absalon
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