Urbanisme
Aux confins de l’estuaire de la Loire, à environ 60 kilomètres de la mer, Nantes est dès son origine, une ville de franchissement.
Elle s’est développée là où la vallée se resserre et où les forces des marées et du courant du fleuve s’annulent. Des dépôts ont créé une succession d’îles qui divisent le fleuve en quatre bras. Terres basses, prairies inondables ont permis, lors des premiers établissements humains, le passage à gué du fleuve durant certaines périodes de l’année et ont facilité la construction de ponts dont la première ligne continue est achevée au 11e siècle.
La ville s’est tout d’abord déployée sur la rive nord du fleuve, en partie basse, au point d’affleurement de l’axe granitique du sillon de Bretagne sur une vaste étendue sablonneuse, plate et mouvante ; puis en partie haute sur des terres plus dures au relief vallonné et mouvementé, sillonnées par des cours d’eau, le Cens, la Gesvres et la Chézine.
Plan Vigné de Vigny
Date du document : 08-04-1755
De la place forte à la ville port
Si les empreintes romaines sont assez peu présentes, le tracé sinueux des rues, le parcellaire étroit et certains monuments tels que le château et la cathédrale de la cité des ducs de Bretagne se repèrent encore dans le noyau ancien autour duquel s’est assemblée l’agglomération. Sa vocation militaire alors prédominante se manifeste par la prégnance des remparts et des fossés, qui l’enserrent. Sa fonction commerciale, non négligeable, consiste alors dans le transit du vin et du sel et le marché poissonnier. Les premières murailles longent la Loire et les bords de l’Erdre, la rive droite puis la rive gauche. Leurs marques subsistent dans le dessin de certaines rues.
À la fin des guerres de Religion, la fonction commerciale supplante la fonction militaire. La ville accueille des marchands espagnols, portugais, hollandais qui participent à l'ouverture vers l'extérieur. À partir de 1671, Nantes est autorisée à négocier avec les îles antillaises, et devient un port d’entrepôt : c’est l’essor du commerce triangulaire et le début du transfert du port vers la Fosse.
Afin de faciliter la circulation des hommes et des marchandises dans une ville de plus en plus encombrée, il devient nécessaire de redresser, d’élargir les voies, d’entreprendre des travaux d’infrastructures. C’est le début de prescriptions qui ont pour but d’ordonner l’espace public, de mettre en forme la raison et non plus le hasard.
Au 18e siècle, l’architecte voyer Ceineray dresse un plan d’alignement qui ne modifie guère la structure urbaine du centre-ville. En revanche, la forte augmentation de la population au siècle des Lumières provoque l'extension de la ville par fragments successifs tels que les cours, les quais et des lotissements aux tracés géométriques. Ces projets sont établis à la demande des représentants de l'administration ou de la municipalité, mais la plupart sont le fruit de spéculateurs fonciers. En théâtralisant les espaces publics, ils vont donner à Nantes son identité majestueuse.
Les fortifications qui entravaient l’extension de la ville sont définitivement démolies à partir de 1755. A l’est, entre la Loire et l’Erdre, en remplacement des enceintes et des glacis, sur les buttes aplanies, sont réalisés d’une part le cours Saint Pierre qui domine la Loire, frôle le château et la cathédrale et, d’autre part, le cours Saint André qui se singularise par sa façade imposée sur son flanc ouest, côté ville. Au sud, le long du bras de la Bourse, les quais de la Loire régularisés sont bordés d’immeubles aux façades dessinés par Ceineray fonctionnant comme un placage sur la ville dense. Ce décor urbain masque les divisions parcellaires. Devant les anciennes portes sont créés deux espaces de liaison raccordant ville et faubourgs : la place Royale sur le bastion Saint-Nicolas à l’ouest, et la place du Maréchal Foch, ancienne place Louis XVI, sur le bastion Saint Pierre, à l’est.
En 1721, sous l'impulsion de son maire Gérard Mellier, la Ville prend l’initiative de réaliser, par l’intermédiaire d’une société destinée à cet effet, le lotissement de l’île de la Saulzaie dans sa partie occidentale, qui devient l’île Feydeau. Son dessin comporte 24 parcelles rectangulaires sur lesquelles sont bâties des maisons de négociants, réparties le long d’une voie centrale, la future rue Kervégan.
Lorsque le commerce transatlantique prend de l’ampleur, le port se déplace, de la Bourse à l’embouchure de la Chézine. Les quais de 15 à 40 mètres de large, greffés de cales (et, au début du 19e siècle, de rampes parallèles à la Loire), sont construits sur une zone marécageuse. Le front des maisons du faubourg de la Fosse représente alors le dynamisme du commerce triomphant. Les habitations des armateurs et négociants comportent des entrepôts pour le stockage des marchandises au rez-de-chaussée, des bureaux à l’entresol et des logements à l’étage noble. L’ornement de leurs façades révèle une certaine fantaisie décorative.
Au-delà des anciennes limites, la ville du commerce triomphant
Du début du 17e jusqu’au milieu du 19e siècle, la croissance de la ville peut se diviser en trois phases. La première consiste en une progression vers la sud, mais les importantes tentatives de redéploiement proposées par Vigné de Vigny, onéreuses, difficiles à mettre en œuvre en raison de la nature changeante de la Loire et du caractère inondable des terrains, sont abandonnées. La deuxième se manifeste par l’urbanisation dense des coteaux. La troisième multiplie les lotissements sous la Restauration et la monarchie de Juillet. Les deux premières témoignent d’une volonté de créer une ville neuve à côté de la ville ancienne, la troisième, à la veille de la révolution industrielle, découle de l’idée, sans doute tardive, d’une possible jouissance simultanée de la ville et de la nature.
Il ne suffit pas que ces ensembles urbains, réalisés dans un but lucratif et destinés essentiellement aux nouvelles couches montantes des classes favorisées, soient raccordés au réseau viaire existant. Pour les rendre attractifs, il convient de les doter d’espaces publics spacieux et si possible d’équipements neufs. C’est ce qu’a compris Jean-Joseph Graslin, à l’origine du quartier qui porte son nom, relié à la ville par l’intermédiaire du quartier Saint-Nicolas. Ces terrains s'avèrent difficiles à construire en raison de la pente, des réticences des propriétaires dont des ecclésiastiques, de la résistance des édiles et des difficultés à araser les roches qui affleurent. Au centre du nouveau dispositif, sur des parcelles concédées à la ville, est imaginée la place Graslin, une place en miroir de toilette, composée d’un rectangle et d’un demi-cercle dont les angles sont prolongés par quatre rues en diagonales. Le théâtre, construit par l’architecte Crucy, en légère saillie sur la partie rectangulaire, fait face à une échancrure sur la partie circulaire, la rue Piron. Celle-ci laisse entrevoir le cours Cambronne, magnifique pièce urbaine constituée d’un jardin central de 47 mètres de large bordé d'immeubles ordonnancés comportant des terrasses en soubassement. Non loin de là, le passage Pommeraye, galerie couverte se déployant sur deux niveaux, est le lieu mythique de Nantes qui raccorde ville haute et ville basse.
Au début du 19e siècle, la poussée vers l’ouest se poursuit par la réalisation des nouveaux quartiers constitués de lotissements. Les quartiers Delorme, Gigant et Mellinet suivent approximativement le même processus : il sont issus de conflits et de compromis entre pouvoirs publics et promoteurs privés. Ils se fondent dans le relief vallonné et s’accommodent du tracé des chemins ruraux et d’allées préexistantes. Leur réseau viaire, parsemé de places régulières, s’inscrit dans des trames agraires ou morcellent de grandes propriétés foncières. À l’inverse du quartier Graslin constitué d’immeubles relativement élevés et resserrés, ils sont constitués d’hôtels particuliers ou de maisons avec jardins. Leur agencement découle d’une nouvelle sensibilité urbaine qui tient compte de la nature et où toute campagne n’est pas complètement effacée. Ainsi, l’on trouve des espaces publics majeurs : la rue Franklin, l’actuel boulevard Guist’hau, les places du Sanitat en hémicycle et Mellinet, octogonale et bordée de huit villas italianisantes.
À la fin des années 1860, des percées sont entreprises, telle la rue de Strasbourg qui coupe la ville en deux. Des places sont modifiées, à l'exemple, devant la cathédrale, de la place Saint-Pierre qui est redimensionnée et ordonnancée.
La ville manufacturière
À partir du milieu du 19e siècle, la croissance économique de la cité ligérienne provient aussi bien de son port que de son industrie. Sa prospérité coïncide avec celle d'activités agroalimentaires et métallurgiques ainsi que la construction navale.
Au sud, l’urbanisation de l’île Gloriette, après un début difficile le long de la Loire, se poursuit par redivision parcellaire et occupation par des bâtiments industriels tels que les usines LU ou par des logements populaires. Au centre de la Loire, les îlots sablonneux sont progressivement regroupés par le comblement de boires et de canaux. Les îles Sainte-Anne et de la Prairie-au-Duc sont desservies par le chemin de fer et progressivement occupées par des chantiers navals et autres manufactures. En bordure de la ligne de pont qui traverse le fleuve s’est développé un quartier de faubourg.
Sur la rive nord du fleuve, les quartiers de l’Hermitage et de Sainte Anne forment une zone tampon entre Nantes et le faubourg portuaire de Chantenay. Durant les années 1930, dans cette partie de la ville qui domine la Loire, une promenade en corniche est réalisée et un ensemble de six immeubles de logements sociaux, six barrettes disposées en éventail qui surplombent le fleuve, est construit.
La ville violentée
Avec l'apparition du tramway à la fin du 19e siècle puis le développement de la voiture au cours du 20e siècle, la croissance de Nantes se fait essentiellement à partir des routes qui convergent vers le noyau ancien et du boulevard de ceinture progressivement mis en place. Des maisons de facture éclectique ou Art déco sont construites le long des rues et dans des lotissements pittoresques. Éléments essentiels de la morphologie urbaine de nombreux parcs et jardins publics sont implantés ou reconfigurés à travers la cité : les parcs du Grand-Bloterreau, de Procé, le jardin des Plantes, etc.
Mais les événements urbains les plus marquants de la deuxième partie du 19e siècle et du début du 20e siècle sont l’implantation de la gare d’Orléans à l’arrivée du chemin de fer et le comblement de l’Erdre et de deux bras de la Loire, ceux de la Bourse et de l’Hôpital. Il est décidé d'implanter la gare en centre-ville plutôt qu’en périphérie, sur la prairie des Mauges attenante au quartier Richebourg. Il fallait empêcher la connexion entre Paris et Saint-Nazaire, le port concurrent. La ligne sera cependant prolongée jusqu’au port puis vers Saint Nazaire et la mer. Le chemin de fer, avec ses 24 passages à niveaux, traverse alors la ville et accentue la coupure nord/sud. L’implantation de la gare d’Orléans modifie le quartier qui l’entoure, des rues et des édifices publics sont créés.
Le comblement, réalisé pour des raisons de circulation, modifie radicalement le paysage nantais. Les travaux de dragage de la Loire effectués au 19e siècle afin d’augmenter le tirant d’eau pour permettre la venue d’importants navires ont modifié le débit du fleuve et entraîné l’affaissement des berges. Ils sont à l’origine d’une certaine instabilité des quais et des immeubles qu'il faut consolider. Le comblement permet d’enterrer la voie ferrée qui traverse la ville. Elle passe ainsi en souterrain et en tranchée pour déboucher à l’air libre juste en amont de la gare de Chantenay.
La métropole régionale
Les immeubles austères de la Reconstruction remplacent les bâtiments détruits sans modifier l'apparence globale de la ville, même lorsqu'émergent en bord de Loire les grands volumes de l'hôpital de Roux-Spitz.
Durant la seconde moitié du 20e siècle, l’extension de la ville se poursuit. Nantes succombe aux théories urbaines modernistes : zonages du territoire, réalisation d'importantes infrastructures routières, de grands ensembles, du campus universitaire. Les nouveaux quartiers d’habitat social sont réalisés soit à la périphérie de la ville tels Bellevue, les Dervallières et le Breil-Malville, soit proches du centre mais coupés de lui par une voie ferrée dans le cas de Malakoff.
L’aménagement du centre-ville cède aux impératifs de la circulation automobile. La modernité est signifiée par la construction de la tour Bretagne qui culmine à 144 mètres, érigée non loin du quartier du Marchix fortement remanié à la Reconstruction. L’ancienne île Beaulieu est partiellement urbanisée par la tentative de création d’un centre d’affaires entre un immeuble emblématique, le Tripode, aujourd’hui démoli, et le premier Hôtel de région édifié après la promulgation des lois de décentralisation. Dans les années 1970, l’idéologie du retour à la ville incite à la réhabilitation du centre ancien. La création d’un secteur sauvegardé – approuvé en 1983 – ne se réduit pas aux seules prérogatives de conservation mais cherche aussi à endiguer l'exode de la population du noyau ancien.
À partir des années 1980, Nantes s'oriente vers une économie de service. La création de nouvelles lignes du tramway en site propre a pour objet de limiter les déplacements automobiles et de relier les quartiers populaires au cœur de la ville.
Après avoir été une friche industrielle dans les années1980-1990, après la disparition de ses activités navales (le dernier chantier naval ferme en 1987) et d’une partie de son industrie, l’Île de Nantes, dont l’appellation date de 1995, est l’objet de mutations qui sont devenues le symbole du renouveau de la cité ligérienne du tournant du siècle. Simultanément à l’implantation de l'édifice emblématique que constitue le nouveau Palais de Justice dessiné par Jean Nouvel, la ville organise en 1999 une consultation d'urbanisme pour structurer le développement de ce territoire, promouvoir des activités liées au fleuve et conserver la mémoire du lieu. Le lauréat, Alexandre Chemetoff, imagine une substitution en douceur et un nouveau dessin des espaces publics. Sa proposition est la marque d’un « urbanisme de révélation » qui s’appuie sur les qualités préexistantes du lieu. Certains aspects des espaces industriels sont conservés dans l’aménagement des espaces tels que les quais et des bâtiments industriels reconvertis.
Vue générale de Saint-Nicolas au cours Cambronne
Date du document : 25-07-2012
La ville agglomération
Dans la première décennie du 21e siècle, la transformation de la ville s'étend à l'ensemble de son territoire.
Le centre historique est valorisé par la création de plateaux piétonniers, le réaménagement des places majeures et la reconquête des espaces publics, à l'image du dégagement des abords de l'île Feydeau conçu par les architectes Fortier et Rota.Il est revitalisé par l'édification d'immeubles assurant une mixité des fonctions et des logements, certains remarquables par leur architecture comme l'ex-Trésorerie générale place de Bretagne, l'ilôt Boucherie ou l'extension du Conseil général.
L'aménagement de l'Île de Nantes se poursuit selon les tracés et recommandations d'Alexandre Chemetoff. À l'ouest, des bâtiments industriels sont réutilisés et réaménagés tels que le Hangar à bananes ou les nefs Dubigeon, des immeubles de logements et équipements collectifs sont construits le long de la Loire, les anciens faubourgs font l'objet d'interventions ponctuelles. À l'est, le quartier Beaulieu est densifié et ses bâtiments phares rénovés (salle omnisports) ou reconvertis. Une nouvelle étape est franchie avec l'arrivée de Marcel Smets et Anne-Mie Depuydt, chargés de poursuivre la transformation de l'Île, dont la création du nouveau quartier sur des terrains délaissés et le remplacement du Marché d'intérêt national par l'hôpital.
L'opération engagée le long du canal Saint-Félix (reconversion des usines LU, logements, Cité des congrès) se prolonge jusqu'au seuil de l'hôpital par l'opération Madelein-Champ-de-Mars. Le quartier de Malakoff est restructuré par des constructions et des tracés nouveaux. Il est relié au centre via la gare par le quartier d'affaires Euronantes, dans lequel sont imbriqués immeubles de bureaux, de logements, et des équipements. Depuis 2010, de nouvelles règles urbaines facilitent la mutation d'emprises foncières occupées par des activités artisanales ou industrielles, de maisons en immeubles de logements.
Au-delà, sur d'anciennes terres maraîchères, se déploie le quartier de la Bottière-Chénaie récemment organisé à partir de la route de Sainte-Luce réaménagée en boulevard urbain, et la nouvelle place du Commandant Cousteau. La réouverture du ruisseau des Gohards et la création d'un parc sont les éléments fédérateurs du nouveau paysage.
Mais le destin de Nantes ne peut se limiter à son seul périmètre communal (6519 hectares) où vivent ses 290 000 habitants. Devenue la capitale administrative des Pays de Loire lors de la création de la région en 1972, elle est le centre de la communauté urbaine Nantes métropole qui comprend 24 communes. La nouvelle ambition urbaine est de réaliser à travers le projet « Cœur d’estuaire »une métropole à deux têtes, Nantes et Saint-Nazaire, qui cherche à rompre avec la logique radio-concentrique en réalisant le long du fleuve, une « écométropole ».
Mais la croissance urbaine et l’instauration d’une « ville durable » ne se limiteront sans doute pas à la seule reconquête des bords de Loire comme ce fut souvent le cas : elle se fera aussi par la densification de ses périphéries peu urbanisées et encore parsemées de terres agricoles.
Jean-Jacques Treuttel
Extrait du Dictionnaire de Nantes
2013
(droits d’auteur réservés)
En savoir plus
Bibliographie
Association régionale pour la diffusion et la promotion de l'architecture, La ville construite : Nantes, XVIe-XXe siècle : P.O.S. scriptum : du texte à la forme (expositions), Ville de Nantes, ARDEPA, Nantes, 1991
Darin Michaël, La comédie urbaine : voir la ville autrement, Infolio éd., Gollion, 2009
Devisme Laurent (dir.), Nantes, petite et grande fabrique urbaine, Parenthèses, Marseille, 2009 (coll. La ville en train de se faire)
Institut français d’architecture, Nantes, Institut français d'architecture, Paris, 1996 (coll. Portrait de ville)
Treuttel Jean-Jacques, Nantes : un destin contrasté, Hartmann, Paris, 1997
Webographie
Histoire de l’Ile de Nantes sur le site de la Samoa
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Rédaction d'article :
Jean-Jacques Treuttel
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