Lotissement de la Durantière
Rue de Genève, rue de la Petite-Reine, chemin de la Durantière, etc : de petits pavillons avec jardins égrennent ces rues... Avec le lotissement de la Durantière, c'est tout un quartier qui surgit de terre dans l'entre-deux-guerres.
Durant l’entre-deux-guerres, la municipalité Cassegrain étudie le plan d’aménagement, d’embellissement et d’extension de la ville de Nantes. Dans le cadre de cette étude, un plan des lotissements est dressé en 1934. Ce dernier met en évidence l’importante urbanisation du quartier de la Durantière dûe aux lotissements de nombreux terrains jusqu’alors exploités par des maraîchers.
Au début du 20e siècle, l'extension urbaine se caractérise par le lotissement de nombreux terrains, laissé à l’initiative privée, sans contrôle ni raccordement à un plan d’ensemble. Les pouvoirs municipaux ne pouvant intervenir que sur les équipements et la voirie publique.
Encadrer le développement des lotissements
En 1919, la loi Cornudet ( modifiée en 1924) crée les plans d’aménagement, d’embellissement et d’extension des villes et villages de France afin d’organiser le développement cohérent des villes. Au titre de l’extension, le nouveau régime des lotissements doit permettre d’en contrôler les conditions de viabilité et d’assainissement.
Plan des lotissements de la Durantière
Date du document : 1932
Un nouveau quartier de l'entre-deux-guerres
L’urbanisation des terrains implantés de part et d’autre du chemin de la Durantière va être le fait d’un promoteur, Alfred Ollive, qui ouvre au lotissement une vaste propriété autour du vélodrome du Petit-Breton dont il est le propriétaire.
À l'arrière d'une tenue maraîchère, les nouveaux lotissements de la Durantière vu depuis les réservoirs d'eau de la Contrie
Date du document : 1936
En 1924, ce dernier soumet à l’approbation préfectorale pour le compte d’un maraîcher du quartier, Louis Henri Bécel, un lotissement compris entre le chemin du Branchoire, le rue du Corps de Garde, le Chemin de la Durantière et le chemin du Tertre. Les avenues de la Petite-Reine, Petit-Breton, Jean-Bouin et l’avenue de la Durantière (qui deviendra la rue Baptiste-Marcet en 1965) sont alors créées. L’ouverture du Stade-Vélodrome Petit-Breton la même année explique pourquoi trois noms de rues sont dédiés au sport.
Avenue Jean-Baptiste-Marcet
Date du document : 01-1961
Quatre ans plus tard, le même promoteur présente, pour son propre compte, un dossier de lotissement compris entre le chemin de la Durantière et la route de Saint-Herblain. Approuvé le 28 septembre 1928, ce lotissement donne naissance à un nouveau quartier qui se déploie autour des avenues de Genève, Thoiry, Floride et de Lausanne, voies privées ouvertes pour desservir la centaine de nouvelles maisons.
Nathalie Barré
Archives de Nantes
2011
En savoir plus
Bibliographie
Archives municipales de Nantes, De la Contrie à la Durantière, Ville de Nantes, Nantes, 2011 (coll. Quartiers à vos mémoires)
Pages liées
Stade - vélodrome Petit Breton
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Contributeurs
Rédaction d'article :
Nathalie Barré
Témoignage :
Jeannine Huteau, Lucie Lanoë ,
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