Située entre la boire des Récollets et le bras de Pirmil, la prairie d'Amont est investie à partir de 1772 par le fabricant d’indiennes Pierre Gorgerat, puis par Vincent Gâche à partir de 1830. Néanmoins, cette vaste étendue herbeuse, soumise aux aléas des crues, conserve son caractère rural jusqu'au début des années 1960.
Une propriété quasi exclusive de Jean-Baptiste Étienne
En 1856, Gustave Étienne, propriétaire de la Raffinerie des Ponts, acquiert un petit pavillon au bord de la Loire sur la prairie d'Amont, qui devient sa résidence principale. Il en double la surface quatre ans plus tard. En 1867, il épouse Emma Voruz. Un fils, Jean-Baptiste, naît de cette union en 1870. Mais en 1871, Emma Étienne décède, suivie par la mort de son époux deux ans plus tard. Le couple disparu laisse un orphelin qui est alors placé sous la tutelle de son grand-père, Jean-Simon Voruz. Ce dernier prend très à cœur son rôle de tuteur et s’efforce de maintenir le patrimoine, conséquent, de son petit-fils. À partir de 1877, le grand-père acquiert de nombreuses parcelles sur la prairie d’Amont dont Jean-Baptiste Étienne devient le propriétaire quasi exclusif.
Plan parcellaire de la prairie d’Amont et de l’île Beaulieu
Date du document : 1946
Plan parcellaire de la prairie d’Amont et de l’île Beaulieu
Date du document : 1946
Jusqu’à la moitié du 20e siècle, la prairie d’Amont, en vert, reste une étendue privée, dont la propriété se succède au fil des propriétaires et des générations, notamment à Jean-Baptiste Étienne, cité en rouge.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Plan parcellaire de la prairie d’Amont et de l’île Beaulieu
Date du document : 1946
Jusqu’à la moitié du 20e siècle, la prairie d’Amont, en vert, reste une étendue privée, dont la propriété se succède au fil des propriétaires et des générations, notamment à Jean-Baptiste Étienne, cité en rouge.
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Le point d’orgue de ces opérations est la construction, au début des années 1880, d’une maison de maître édifiée à la place de l’ancienne résidence de Gustave et Emma Étienne. Cette belle demeure est surnommée le château du « petit Étienne » par les habitants du quartier. Célibataire sans descendance directe, Jean-Baptiste Étienne lègue sa fortune et ses propriétés immobilières à son cousin Robert Say en 1949.
Bras de Pirmil devant la Prairie d’Amont
Date du document : années 1960
Bras de Pirmil devant la Prairie d’Amont
Date du document : années 1960
De gauche à droite, jusqu’en 1963, l’ancienne usine métallurgique de Vincent Gâche et le château du petit Étienne, prolongé par le petit hameau ligérien de la prairie d’Amont, ornent la rive nord du bras de Pirmil.
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De gauche à droite, jusqu’en 1963, l’ancienne usine métallurgique de Vincent Gâche et le château du petit Étienne, prolongé par le petit hameau ligérien de la prairie d’Amont, ornent la rive nord du bras de Pirmil.
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À la fin des années 1950, cette propriété de 1350 mètres carrés entre dans le périmètre de la ZUP Beaulieu. En 1957, un état des lieux en établit la description suivante : « Située en bordure même de la Loire, élevée sur caves, cette maison de maître est composée d'un rez-de-chaussée et de deux étages. Les extérieurs sont formés d’un parement de briques avec encadrement en pierre de Sibreuil, de balcons en fer forgé, d’une tourelle à poivrière dans l'angle sud-est, et d’une toiture en ardoise. À l’intérieur, l’ensemble comporte vingt-deux pièces habitables. Le sous-sol est formé de caves bétonnées avec large escalier en granit de quatorze marches, descendant directement vers le fleuve (…). Les pièces principales sont de conception luxueuse et leur aménagement est particulièrement soigné : belles cheminées sculptées, parquets en chêne, lambris, décorations. Cet immeuble n'est plus habité bourgeoisement depuis de nombreuses années. Par suite d'un manque d'entretien et de déprédations résultant soit de l'occupation allemande, soit de réquisitions postérieures, cet immeuble est en mauvais état et a perdu son caractère de maison bourgeoise. Une partie des dépendances tombe en ruines. » Au regard de cet état de dégradation, les autorités locales ont peu de scrupules à le livrer aux bulldozers en 1963.
Le même sort est réservé au petit hameau isolé de la rue de la Prairie-d’Amont, situé dans le prolongement de cette propriété. Cette petite entité, édifiée sur des terrains inondables, est en 1962 formée de 17 maisons, dépourvues de confort, louées par des familles d’ouvriers. La ZUP Beaulieu n’en fera qu’une bouchée.
Maisons du quai Prairie d’Amont
Date du document : 1958
Maisons du quai Prairie d’Amont
Date du document : 1958
Établies sur des terrains inondables, 17 maisons ouvrières forment un petit hameau dans le prolongement de la propriété bourgeoise du petit Étienne. Elles seront rasées pour les besoins d’aménagement de la ZUP Beaulieu.
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Établies sur des terrains inondables, 17 maisons ouvrières forment un petit hameau dans le prolongement de la propriété bourgeoise du petit Étienne. Elles seront rasées pour les besoins d’aménagement de la ZUP Beaulieu.
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La question de l’aménagement des prairies en amont de la ligne des ponts jalonne les débats des conseils municipaux à partir des années 1880 notamment avec le projet du transfert de l'abattoir de Talensac et le prolongement de l'avenue Carnot. Mais il faut attendre le plan d’urbanisme de la Reconstruction pour que la conquête urbaine de la prairie d’Amont soit amorcée. Ainsi, au cours des années 1950, à l’instar de la rue de Vertais, les rues de la Loire et de la Prairie-d’Amont disparaissent, en partie, pour laisser la place à l’immeuble concave de la place Victor-Mangin agrandie. Un premier jalon est alors posé pour l’urbanisation à venir avec la création de la ZUP Beaulieu-Malakoff en 1961.
Ce vaste projet urbain englobe en effet l’ensemble des prairies situé en amont du boulevard des Martyrs-Nantais-de-la-Résistance et finalise la conquête des îles de la Loire entreprise depuis le 18e siècle. Les prairies de Biesse, d’Amont et l’île Beaulieu vont alors être rassemblées sous un seul vocable : Beaulieu.
Plan de la ZUP Beaulieu représentant l’avancée des travaux d’aménagement
Date du document : 1972
Plan de la ZUP Beaulieu représentant l’avancée des travaux d’aménagement
Date du document : 1972
Sur la prairie d’Amont, les premiers immeubles de la NAMET et de l’opération Beau Rivage sortent de terre.
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En 1963, l’architecte Jacques Riehl propose de créer une ceinture urbaine privilégiant tours et barres pour libérer les sols tout en réservant des espaces verts pour implanter des équipements sportifs. Dans un premier temps, la priorité est donnée à la construction d’un grand ensemble sur le quartier Malakoff, dont les prairies étaient incluses dans la ZUP. Sur l’île Beaulieu, les travaux avancent plus lentement. Les terrains doivent être exhaussés de 4 à 5 mètres de haut pour être protégés des crues. Des millions de mètres cubes de sable sont pompés dans la Loire et acheminés avant le démarrage des constructions. Ce vaste chantier est précédé par l'ouverture d'une nouvelle ligne des ponts en 1966. Projetée depuis 1778 et longtemps évoquée comme prolongement de l'avenue Carnot, cette dernière est conçue, depuis les années 1930, « comme l'épine dorsale de tout un quartier à créer entre le bras de la Madeleine et le bras de Pirmil », confirme le conseil municipal du 23 juillet 1954.
Immeubles du boulevard Georges-Mandel sur l’île Beaulieu
Date du document : années 1970
Immeubles du boulevard Georges-Mandel sur l’île Beaulieu
Date du document : années 1970
Construits au début des années 1970, ce sont dorénavant les immeubles du boulevard Georges-Mandel qui se reflètent dans les eaux ligériennes.
Auteur(s) : Champenois, Gilbert (cliché)
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Rasés à la fin de l'année 1963, le hameau de la prairie d'Amont et le château du « petit Étienne » dans lesquels vivaient 35 familles, laissent place, au tout début des années 1970, aux immeubles de la NAMET et aux collectifs « Beau Rivage », tandis que le boulevard Georges-Mandel est tracé à l'emplacement de ce que les riverains appelaient le quai Prairie-d'Amont.
Nathalie Barré
Archives de Nantes
2022
Témoignage (1/6) : « Il y avait des légendes aussi autour de...
Quand on quittait le boulevard des Martyrs et que l'on prenait la rue de la Prairie-d'Amont, il y avait le grand jardin d’une fleuriste qui cultivait toutes sortes de fleurs. On pouvait aller en acheter directement. C'était immense. J'ai le souvenir des...
Joëlle Dagorne
Témoignage (2/6) : « Certains de nos voisins sont restés jusqu’à...
On a habité quai Prairie-d’Amont de 1945 à Noël 1954. Sur le quai, il y avait le château du « petit Étienne » et des petites maisons où logeaient des familles ouvrières. La plupart de nos voisins travaillait aux Chantiers. On habitait l’avant-dernière...
Lucette Piveteau
Témoignage (3/6) : « C'était une décharge à ciel ouvert »
Dans les prairies à l'arrière, on allait à la jaille. On allait chercher des billes, comme on disait, parce qu'en fait c'étaient des mosaïques carrées ! On allait ramasser des billes carrées !! Mais en fait, c'était une décharge. Plein de camions déchargeaient...
Joëlle Dagorne
Témoignage (4/6) : Le bateau de Lulu Pontoizeau
Il n'y avait pas l'eau courante. On avait un puits commun avec une pompe qu'il fallait amorcer. Mais comme mon père était dans la plomberie, il avait installé le long de la maison un gros ballon d'eau de 100 litres que l'on remplissait en allant chercher...
Joëlle Dagorne
Témoignage (5/6) : « C'était une vie de village de Loire »
On vivait avec la Loire. L'été, on prenait un gros morceau de savon de Marseille et on allait se laver dedans. Et le soir, on allait tous s'asseoir sur l'herbe devant. C'était le seul endroit où l'on pouvait tous se réunir. Le long du muret il y avait...
Joëlle Dagorne
Témoignage (6/6) : « Ils nous ont mis là, dans les cages à lapins »
J'ai vécu sur le quai jusqu'à la démolition. J'avais 18 ans. J'ai passé toute ma jeunesse là. La maison de mes parents est une des dernières à avoir été habitée. Toutes les maisons du quai appartenaient à la famille Say. Tout le monde était donc locataire....
Joëlle Dagorne
Témoignage (1/6) : « Il y avait des légendes aussi autour de ce château ! »
Quand on quittait le boulevard des Martyrs et que l'on prenait la rue de la Prairie-d'Amont, il y avait le grand jardin d’une fleuriste qui cultivait toutes sortes de fleurs. On pouvait aller en acheter directement. C'était immense. J'ai le souvenir des odeurs avec les seringats. Ensuite, c'était Couder, un petit marchand de ferraille. À côté, il y avait les berlingots Pinson. On y allait quelquefois chercher un kilo de bonbons et à chaque fois, ils nous en donnaient en passant. À côté de Pinson, c'était une fabrique de parpaings. Ensuite, c'était un grand jardin jusqu’au château. Le château était occupé par des locataires. Tout était divisé en petits logements et il y avait sept ou huit locataires. À l'intérieur, c'était magnifique ! Quand on entrait, il y avait un grand hall et un escalier monumental. Il y avait des légendes aussi autour de ce château ! On disait qu'il y avait des oubliettes et qu'il y avait un passage pour aller jusqu'à Saint-Jacques…
Propos recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier des Ponts en 2019 dans le cadre de la collection « Quartiers, à vos mémoires »
Témoignage (2/6) : « Certains de nos voisins sont restés jusqu’à l’expropriation »
On a habité quai Prairie-d’Amont de 1945 à Noël 1954. Sur le quai, il y avait le château du « petit Étienne » et des petites maisons où logeaient des familles ouvrières. La plupart de nos voisins travaillait aux Chantiers. On habitait l’avant-dernière maison. Moi, j’y suis née en juillet 1948. On était à quatre dans un peu plus de 20 mètres carrés. Ce n’était pas insalubre, mais plutôt sommaire on va dire. Il y avait juste deux pièces, sans eau courante et sans sanitaires. Dans le jardin, on avait les toilettes et une pompe pour l’eau. Toutes les constructions de la prairie et du quai ont été rasées pour faire la ZUP Beaulieu. Notre maison était précisément là où la deuxième ligne de ponts a été faite. Certains de nos voisins sont restés jusqu’à l’expropriation. Les gens ne voulaient pas partir. Ils ont été relogés, entre autre, au Pin-Sec. Comme les gens du Marchix, ce n’est peut-être pas un hasard…
Propos recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier des Ponts en 2019 dans le cadre de la collection « Quartiers, à vos mémoires »
Témoignage (3/6) : « C'était une décharge à ciel ouvert »
Dans les prairies à l'arrière, on allait à la jaille. On allait chercher des billes, comme on disait, parce qu'en fait c'étaient des mosaïques carrées ! On allait ramasser des billes carrées !! Mais en fait, c'était une décharge. Plein de camions déchargeaient là. On trouvait plein de bobines de film aussi. C'est incroyable tout ce qu'il y avait comme bobines ! Il y avait aussi les déblais de maisons et de bâtiments détruits pendant les bombardements. C'était une décharge à ciel ouvert et régulièrement, c'était brûlé. Il y avait de tout là-dedans. Ça sentait mauvais par moment car il y avait des carcasses d'animaux. Mais pour les mômes, c'était génial parce que l'on trouvait plein de choses ! Il y avait des clochards aussi qui venaient récupérer des trucs dans cette jaille. Ils mettaient tout ça dans des poussettes et ils repartaient avec. Ils allaient chez Couder, le marchand de ferraille et de peaux de lapin.
Propos recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier des Ponts en 2019 dans le cadre de la collection « Quartiers, à vos mémoires »
Témoignage (4/6) : Le bateau de Lulu Pontoizeau
Il n'y avait pas l'eau courante. On avait un puits commun avec une pompe qu'il fallait amorcer. Mais comme mon père était dans la plomberie, il avait installé le long de la maison un gros ballon d'eau de 100 litres que l'on remplissait en allant chercher l'eau à la pompe. Et comme il avait installé un robinet dessus, on avait l'eau directement dans notre évier. On était aussi la seule maison à avoir le chauffage central. Comme c'était son métier, il avait installé un radiateur dans chaque chambre et une chaudière dans la cave qui servait aussi de cuisine. On avait donc toujours chaud. Par contre, quand il y avait la crue, il fallait tout remonter parce que la cuisine et la cave étaient inondées ! Ça n'arrivait pas tous les hivers mais c'était quand même assez souvent. Ça montait, ça montait mais ça s'arrêtait toujours juste au bord ! Quand il y avait des crues, certains avaient une échelle pour descendre par la fenêtre du premier étage jusqu'au bateau de Lulu Pontoizeau. C'était notre voisin qui emmenait les hommes travailler un peu après le château où c'était hors d'eau avec des appontements. Ils avaient leur vélo là et ils partaient bosser. Il emmenait ensuite les gosses pour aller à l'école. Et il faisait aussi des allers-retours pour que les mamans aillent faire leurs courses.
Propos recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier des Ponts en 2019 dans le cadre de la collection « Quartiers, à vos mémoires »
Témoignage (5/6) : « C'était une vie de village de Loire »
On vivait avec la Loire. L'été, on prenait un gros morceau de savon de Marseille et on allait se laver dedans. Et le soir, on allait tous s'asseoir sur l'herbe devant. C'était le seul endroit où l'on pouvait tous se réunir. Le long du muret il y avait plein de fleurs, des grandes marguerites jaunes, des roseaux. On allait rincer le linge dans la Loire aussi. Ça, c'était dur, c'était la corvée. C'était lourd de rincer les draps. À marée basse, on avait une plage. Moi, j'ai appris à nager dans la Loire ! Papa nous avait fait un appontement pour plonger. On pêchait des civelles, des anguilles et des écrevisses aussi parce qu'il y en avait plein. Mon frère et le petit voisin avaient fabriqué un radeau et un jour, on les a retrouvés place Pirmil ! Sur l'autre rive, il y a l'hôpital Saint-Jacques et avec le vent, des fois, on entendait les fous ! Qu'est-ce que ça criait !
Propos recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier des Ponts en 2019 dans le cadre de la collection « Quartiers, à vos mémoires »
Témoignage (6/6) : « Ils nous ont mis là, dans les cages à lapins »
J'ai vécu sur le quai jusqu'à la démolition. J'avais 18 ans. J'ai passé toute ma jeunesse là. La maison de mes parents est une des dernières à avoir été habitée. Toutes les maisons du quai appartenaient à la famille Say. Tout le monde était donc locataire. On a reçu un courrier nous annonçant l'expropriation des maisons et donc notre départ. On s'en doutait de toute façon parce qu'on voyait des gens venir faire des repérages. On a commencé à voir venir les choses quand ils ont construit les deux grands immeubles de la place Mangin et avec les travaux du chemin de fer aussi. On a tous été relogés. Tout le monde a été dispersé après aux quatre coins de Nantes, dans les nouvelles cités. Il y en avait au Pin-Sec, au Breil-Malville, etc. Il y en a qui sont partis dans les nouveaux immeubles des Dervallières, comme nous. On est partis en octobre 1963 et ils nous ont mis là, dans les cages à lapins. Nous, les enfants, on était contents d'avoir un peu de confort avec une salle de bain. Mais on a vite déchanté... C'était un vrai changement de vie après.
Propos recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier des Ponts en 2019 dans le cadre de la collection « Quartiers, à vos mémoires »
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Bibliographie
Archives de Nantes, Le quartier des Ponts, coll. Quartiers, à vos mémoires, Nantes, 2021
En 1927, une statue commémorative fait scandale à Nantes et subit plusieurs mésaventures. Finalement, il faudra près d’un siècle pour qu’elle retrouve la place qui lui était initialement...
La rue de Coëtquelfen, c’est une partie du vieux chemin de l’Éraudière, dans ce quartier nantais de la rive gauche de l’Erdre. On peut y voir une petite tour qui semble très ancienne...