École vétérinaire
Comme Maisons-Alfort et Toulouse, Nantes est l’héritière de la première École vétérinaire créée à Lyon, en 1761, sous l’impulsion de Claude Bourgelat, écuyer du roi Louis XV. Deux siècles plus tard, le 21 janvier 1977, le ministre de l’Agriculture, Christian Bonnet, pose la première pierre de l’École nationale vétérinaire de Nantes, officiellement créée par un décret du 4 juillet 1979.
Inaugurée début 1980, l’école est située en périphérie nord de la ville, sur un terrain proche du parc de la Chantrerie et des rives de l’Erdre, donné par la commune au ministère de l’Agriculture. L’emplacement de l’école dans l’Ouest de la France répond au développement de l’élevage et au besoin de vétérinaires, mais sa proximité avec la façade atlantique la conduit à enseigner aussi l’aquaculture.
Les premiers vétérinaires en sortent en 1983 après avoir suivi un cursus de quatre ans (cinq aujourd’hui). Celui-ci s’est modifié au fil des réformes ministérielles et le statut des enseignants a changé au début des années 1990 : ces derniers, devenus des enseignants chercheurs, ont progressivement fait entrer la recherche dans l’établissement. L’école compte 65 enseignants titulaires répartis en 16 services. Les huit directeurs qui se sont succédé de 1979 à 2009 se sont appuyés sur les trois principaux conseils qui coordonnent la vie de l’établissement, le conseil d’administration, le conseil des enseignants et le conseil scientifique.
Depuis le 1er janvier 2010, l’École nationale vétérinaire de Nantes a fusionné avec une autre école du ministère de l’Agriculture, l’Enitiaa, pour former l’École nationale vétérinaire de l’agroalimentaire et de l’alimentation, Nantes-Atlantique-Oniris. Ce grand établissement dispose de deux sites nantais : Oniris-La Chantrerie et Oniris-La Géraudière, respectivement dédiés au vétérinaire et à l’agroalimentaire.
L’École vétérinaire assure des missions de formation (formation initiale d’environ 140 étudiants par promotion mais aussi formation continue des praticiens), des missions hospitalières (ouverture du Centre hospitalier vétérinaire aux patients et présence d’un service d’urgence) et des missions de recherches (une dizaine de laboratoires).
Extrait du Dictionnaire de Nantes
(droits d'auteur réservés)
2018
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Claude Guintard
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