Dossier : Casernes militaires à Nantes

Avant même de devenir une ville de garnison au 19e siècle, Nantes est un carrefour par lequel passent de nombreux soldats, qui sont d’abord logés chez l’habitant. Peu à peu des casernes de passage, qui s’installent parfois dans d’anciens bâtiments, se mettent en place et sont construites par la municipalité. Cette dernière voit ses conseils municipaux souvent animés de débats à ce sujet : la construction des casernes coûte cher, à une époque où la ville est en pleine transformation urbaine et elle interroge le partage des compétences entre la Ville et le Ministère de la Guerre. Pour autant, la présence des militaires représente un avantage économique important et permet à la municipalité de récupérer la propriété de certains édifices, comme le château des ducs de Bretagne ! 

Ainsi, à partir des années 1850 et la construction de la caserne de Richemont sur le terrain de la Mitrie, l’est de la ville se voit peu à peu dévolu à l’usage militaire. Ce quartier autrefois rural connaît de lourdes transformations et certaines de ses rues actuelles sont alors ouvertes.

En 2010, suite à d’importantes réformes de l’Armée française réduisant les effectifs, plusieurs régiments basés à Nantes déménagent ou disparaissent. Environ 800 membres du personnels civils et militaires quittent Nantes. Le 29 mai 2010, une cérémonie sur le cours Saint-André marque la fin d’une importante présence militaire à Nantes.

Redécouvrez l’histoire des casernes militaires à Nantes en consultant nos articles : 
> Militaires à Nantes
> Hôtel d’Aux
> Ancien collège Saint-Clément, Pavillon Desgrées du Lou
> Ancien couvent de la Visitation et caserne Bedeau
> Caserne Cambronne
> Casernes Richemont, Lamoricière et du Commandant-Rivière
> Caserne Mellinet

Pour en savoir plus sur le sujet, consultez l’exposition réalisée par le château des ducs de Bretagne, musée d’histoire de Nantes à l’occasion du départ des militaires.

Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes/Nantes Métropole