Immeubles de l’île Feydeau
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Version publiée
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Propositions d'enrichissement
Plus de 40 ans ont été nécessaires pour élever les immeubles de l’île Feydeau. L’architecture de ces demeures de prestige destinées à la fois à la location, au logement des maîtres de maison et au travail, illustre le rang social élevé de leur propriétaire.
Un projet financé par et pour les grandes fortunes de Nantes
À la faveur d’un développement économique florissant lié au commerce maritime et à la traite atlantique, la ville de Nantes se métamorphose au 18e siècle. L’un des principaux acteurs de cette modernisation est l’un de ses maires, Gérard Mellier. En 1709, il est l’auteur d’un traité de voirie dans lequel il évoque son expérience de grand voyer de Bretagne, office qui le désigne responsable des questions d’urbanisme de cette province du royaume de France. De cette expérience, il tire un certain nombre de principes modernes à suivre pour embellir une ville. Selon l’officier royal, il est nécessaire que les bâtiments soient construits en ligne droite et sans saillie, « de manière qu’une rue entière ne paraisse qu’une maison ».
En 1720, Gérard Mellier est élu maire de Nantes. L’édile souhaite étendre la ville dans ses faubourgs, hors de son enceinte médiévale. Il obtient l’autorisation du roi d’aménager les grèves de la Saulzaie, îlot situé face à l’entrée sud de Nantes et aménagé seulement dans sa partie orientale. La municipalité nantaise ayant déjà engagé d’importantes dépenses dans d’autres projets urbains, ce nouveau quartier sera financé par des fonds privés et selon les plans de l’architecte de la ville Jacques Goubert.
Une compagnie de 24 actionnaires fortunés, pour la grande majorité des négociants et armateurs, est constituée pour financer ce projet. Il est prévu que chacun se voit attribué une parcelle, une fois les terrains sablonneux et meubles rendus constructibles.
Les contraintes architecturales imposées aux propriétaires
Goubert conçoit ce projet urbain comme un projet unitaire dont les immeubles doivent avoir des caractéristiques identiques, dans la lignée des principes édictés par Gérard Mellier :
• Être traversants : une façade donne sur les quais de Loire au nord ou au sud de l’île, et l’autre sur la future rue centrale (actuelle rue Kervégan),
• Utiliser les mêmes matériaux de construction,
• Être dotés de façades sobres et identiques à cinq travées,
• Avoir la même hauteur pour chaque étage,
• La balcon du premier étage doit être la seule saillie autorisée sur la voie publique.
Maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Date du document :
Maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Cet ensemble est édifié entre 1752 et 1753 par Nicolas Rainard et Pierre Després pour Louis-Julien Razeau de Beauvais et René Geslin. Il est divisé en deux immeubles indépendants s’organisant autour d’une cour centrale carrée commune, doté chacun d’une tour de latrines. Ces demeures se distinguent des autres par certains éléments de leur décoration : surmontées d’un fronton triangulaire percé de deux œils-de-bœuf, les travées centrales sont encadrées de deux pilastres à volutes, caractéristiques de l’ordre ionique, et englobant chacun deux étages d’habitation. Les formes des ouvertures diffèrent par rapport à celles des travées latérales. Le reste de la décoration possède des caractéristiques similaires à celle des autres immeubles. L’accès à chaque demeure se fait par des escaliers indépendants.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Cet ensemble est édifié entre 1752 et 1753 par Nicolas Rainard et Pierre Després pour Louis-Julien Razeau de Beauvais et René Geslin. Il est divisé en deux immeubles indépendants s’organisant autour d’une cour centrale carrée commune, doté chacun d’une tour de latrines. Ces demeures se distinguent des autres par certains éléments de leur décoration : surmontées d’un fronton triangulaire percé de deux œils-de-bœuf, les travées centrales sont encadrées de deux pilastres à volutes, caractéristiques de l’ordre ionique, et englobant chacun deux étages d’habitation. Les formes des ouvertures diffèrent par rapport à celles des travées latérales. Le reste de la décoration possède des caractéristiques similaires à celle des autres immeubles. L’accès à chaque demeure se fait par des escaliers indépendants.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Il est prévu que ces immeubles de rapport, destinés au moins en partie à la location, servent à l’habitat et aux activités économiques des négociants. Ainsi, les plans de Goubert prévoient des magasins en rez-de-chaussée et un entresol pouvant servir de bureau, d’appartement ou encore de lieu de rassemblement pour les marchands, deux étages d’habitation et un étage sous comble.
L’ingénieur-architecte Garsay de Dambois travaille pour sa part sur la distribution des pièces à l’intérieur des immeubles. Mais ses propositions seront finalement peu suivies, à l’exception par exemple de l’organisation en deux immeubles indépendants bâtis autour d’une cour centrale commune. En construisant ainsi deux biens pour des propriétaires différents sur une même parcelle, chacune des demeures bénéficie d’une cour plus grande. De plan carré, les cours de l’île Feydeau jouent un rôle important dans la circulation des personnes et l’éclairage. Elles participent également à magnifier les lieux. Des tourelles en saillie donnant sur ces cours sont parfois construites en symétrie afin d’abriter un escalier et des latrines pour chacun des immeubles.
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Date du document :
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Vue d’une tour semi-circulaire abritant un escalier et les latrines. La façade s’élève sur quatre niveaux : un rez-de-chaussée avec entresol, deux étages d’habitation et un étage sous comble. Composée de cinq travées, elle se caractérise par une alternance des formes des ouvertures et de la largeur des balcons à chaque niveau, soulignant la composition pyramidale de l’ensemble.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Vue d’une tour semi-circulaire abritant un escalier et les latrines. La façade s’élève sur quatre niveaux : un rez-de-chaussée avec entresol, deux étages d’habitation et un étage sous comble. Composée de cinq travées, elle se caractérise par une alternance des formes des ouvertures et de la largeur des balcons à chaque niveau, soulignant la composition pyramidale de l’ensemble.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
La rupture de 1743
Face aux difficultés rencontrées lors des travaux pour stabiliser le terrain à construire, le projet de Goubert est modifié et amélioré. Les immeubles ne sont finalement pas construits sur pilotis mais sur des grilles en bois imputrescible afin de garantir la stabilité des fondations. Les coûts énormes résultants de ces lourds travaux ont poussé la majorité des actionnaires à vendre leur terrain avant même d’avoir pu faire construire leur immeuble. Ainsi, en 1745, seuls deux demeures ont été finalisées : les immeubles Charron (1740) et Valleton (1741). Mais déjà, ces lots présentent de nettes différences architecturales avec les plans de Goubert.
En 1743, un arrêt pris en conseil du Roi libère les nouveaux propriétaires des contraintes imposées par Jacques Goubert quant à la hauteur des maisons, le nombre d’étages et de travées et la décoration. Ils sont tenus de respecter uniquement le plan d’urbanisme. C’est à partir de cette décision que le nombre de constructions s’accélère. La composition et les décors des façades se font plus variés et exubérants. La variété des structures architecturales et des éléments sculptés permettent aux demeures de se singulariser les unes par rapport aux autres.
Des immeubles à l’architecture variée
Les matériaux utilisés pour la construction des immeubles de l’île Feydeau sont principalement le granit en soubassement et le tuffeau de la Mammonière (près de Montsoreau) en élévation. Le bois est également exploité ponctuellement pour les charpentes et certains accès, comme des escaliers ou coursives. Outre le fait de limiter la propagation du feu en cas d’incendie, la pierre possède l’avantage d’être plus résistante que le bois et ainsi de faciliter la construction en hauteur.
Il n’est plus question de limiter les saillies aux seuls balcons du premier étage ; celles-ci se multiplient, brisant la régularité du profil du lotissement. Les architectes reprennent des éléments du style classique (ordres, pilastres, frontons, etc.), sans pour autant en suivre avec rigueur les principes académiques.
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Date du document :
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Cette bâtisse est imaginée par l’architecte François Perraudeau, après 1760, à une date précise qui reste inconnue. Propriété de René Le Roux et François Perraudeau lui-même, elle est divisée en deux demeures édifiées sur une même parcelle et organisées autour d’une cour centrale commune. Composée de cinq travées, elle se caractérise par une alternance des formes des ouvertures et de la largeur des balcons à chaque niveau, soulignant la composition pyramidale de l’ensemble. Les baies en plein cintre sont ornées de mascarons, tandis que les autres sont parées d’agrafes et de cartouches. Les trois travées centrales, flanquées de pilastres ioniques, sont surmontées d’un fronton au tympan décoré et percé d’un œil-de-bœuf. Le niveau très bas du balcon de l’entresol s’explique par l’inclinaison de la façade et le rehaussement du quai qui ont fait disparaître une partie du rez-de-chaussée.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Cette bâtisse est imaginée par l’architecte François Perraudeau, après 1760, à une date précise qui reste inconnue. Propriété de René Le Roux et François Perraudeau lui-même, elle est divisée en deux demeures édifiées sur une même parcelle et organisées autour d’une cour centrale commune. Composée de cinq travées, elle se caractérise par une alternance des formes des ouvertures et de la largeur des balcons à chaque niveau, soulignant la composition pyramidale de l’ensemble. Les baies en plein cintre sont ornées de mascarons, tandis que les autres sont parées d’agrafes et de cartouches. Les trois travées centrales, flanquées de pilastres ioniques, sont surmontées d’un fronton au tympan décoré et percé d’un œil-de-bœuf. Le niveau très bas du balcon de l’entresol s’explique par l’inclinaison de la façade et le rehaussement du quai qui ont fait disparaître une partie du rez-de-chaussée.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Les baies (ouvertures) sont surmontées de mascarons et de couronnements aux décors variés qui permettent de comprendre la fonction de chaque étage depuis l’extérieur. Ainsi, l’étage noble, aménagé au premier niveau, se démarque par sa hauteur, la richesse de ses décors et ses larges baies. Il abrite habituellement les appartements du propriétaire de l’immeuble, bien que sur l’île Feydeau il soit aussi parfois loué dans une logique de rentabilité économique. Les étages supérieurs sont quant à eux généralement moins élevés et décorés. Le nombre d’étages n’étant limité par aucun règlement, il varie d’un hôtel à un autre. Cette liberté d’action permet aux propriétaires de rentabiliser leur investissement en construisant en hauteur.
Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 11 rue Kervégan
Date du document :
Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 11 rue Kervégan
Les façade de la maison Joseph Raimbaud donnant sur la rue Kervégan restent inachevées ; seules les travées latérales atteignent la hauteur des façades de l’allée Turenne. Au 18e siècle, ces dernières bénéficiaient d’une vue sur les quais et la Loire, réservée aux appartements les plus prestigieux.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 11 rue Kervégan
Les façade de la maison Joseph Raimbaud donnant sur la rue Kervégan restent inachevées ; seules les travées latérales atteignent la hauteur des façades de l’allée Turenne. Au 18e siècle, ces dernières bénéficiaient d’une vue sur les quais et la Loire, réservée aux appartements les plus prestigieux.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Enfin, les immeubles de l’île Feydeau se démarque aussi par les décors de pierre taillés en courbe et les ferronneries finement ouvragées, typiques du rocaille parisien des années 1735-1755.
Dans les années 1770, le néo-classique impose la sobriété des façades des demeures construites à cette période.
L’escalier est un élément central dans la composition de ces immeubles de prestige. Ils permettent aux habitants et visiteurs d’accéder aux différents étages. Leur disposition varie, en fonction notamment de la taille du parcellaire. Il existe différents types d’escaliers sur l’île Feydeau :
• Les escaliers d’honneur : ils sont réservés aux maîtres de maison et à leurs visiteurs,
• Les escaliers secondaires : répandus dans les immeubles de rapport destinés à la location, ils permettent aux locataires d’accéder à leur logement. Ces ouvrages jouent un rôle crucial dans la hiérarchisation des espaces et des occupants de l’immeuble, habités bien souvent par des personnes issues de rangs sociaux très divers. Moins visibles et prestigieux, ils sont situés le plus souvent en fond de cour. Certains d’entre eux sont spécialement conçus pour faciliter les déplacements des domestiques.
La distribution des pièces
La distribution des pièces à l’intérieur même des immeubles varient d’une demeure à l’autre, notamment en fonction de leur taille. Ces maisons de prestige possèdent cependant un certain nombre de points communs. Les espaces se divisent selon l’usage des pièces qui les composent. Ainsi, on y retrouve des espaces réservés à la représentation sociale et à la réception des invités des maîtres de maison, ainsi que d’autres servant aux activités domestiques et privées. Les antichambres sont également omniprésentes dans les demeures de l’île Feydeau. Ces pièces de transition donne accès aux salles de réception et peuvent notamment être convertie en salle à manger.
Les espaces de réception sont constitués de salles à manger, salons de compagnie, chambres et cabinets. Chaque élément présent dans ces espaces est pensé pour illustrer le statut social élevé des propriétaires et impressionner leurs invités. Ces pièces d’honneur, richement décorées, donnent pour la plupart sur les quais et la Loire. Alignées les unes par rapport aux autres, elles forment des enfilades dont la longueur traduit la richesse des propriétaires. Les parquets en chêne, acajou, cèdre ou autres essences de bois exotiques, ornés de motifs plus ou moins travaillés, recouvrent les sols. Peints en blanc, les plafonds en plâtre sont décorés de reliefs en staff. Lambris sculptés et peints dans des teintes pastel, cheminées en marbre et consoles sont autant d’éléments décoratifs qui magnifient les salles de réception. Les miroirs, placés vis-à-vis les uns des autres, réfléchissent la lumière et donnent l’illusion de pièces plus grandes.
Enfin, les espaces privés sont réservés aux chambres à coucher et aux cabinets. Ces pièces de plus petite taille sont situées côté cour, à proximité des espaces réservés aux domestiques. Les cuisines sont présentes dans tous les immeubles de l’île Feydeau. Elles sont reliées aux pièces privées et aux salles de réception par un corridor afin de faciliter le service.
Noémie Boulay
Direction du patrimoine et de l'archéologie, Ville de Nantes/Nantes Métropole
2023
Album « Les maisons de l'île Feydeau »
Maison Charron, 1 place de la Petite-Hollande
31/10/2023
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Construite entre 1747 et 1752, la maison Grou est l’une des plus prestigieuses de l’île Feydeau. Elle...
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La maison Rousseau, plus connue sous le nom de « Temple du goût » est l’œuvre de son propriétaire, l’architecte...
Portail de la maison Rousseau ou Temple du goût, 16 allée Duguay-Trouin
31/10/2023
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Maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Cet ensemble est édifié entre 1752 et 1753 par Nicolas Rainard et Pierre Després pour Louis-Julien Razeau...
Détails des premier et deuxième étages des maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
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Maison Bloyet de Boisrichard, 24 rue Kervégan
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Maison Doudet, 11 allée Duguay-Trouin
Cet immeuble est construit entre 1747 et 1752 pour le négociant Bertrand Doudet par un architecte inconnu....
Maisons « Petits Rousseau », 9-10 allée Duguay-Trouin
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Détails des ferronneries du balcon du troisième étage du 10 allée Duguay-Trouin
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La maison de Pierre Rousseau est notamment reconnaissable au galbe de ses ferronneries où apparaissent...
Maison Le Roux, 7-8 allée Duguay-Trouin
La maison Le Roux est en réalité composée de quatre demeures bâties sur une même parcelle à l’initiative...
Maison Valleton, 8 cours Olivier de Clisson
La maison Valleton figure parmi les premières bâtisses achevées de l’île Feydeau. Construite vers 1740...
Détails du balcon du deuxième étage et des pilastres ioniques de la maison Valleton, 8 cours Olivier de Clisson
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Vers 1752, Jean-Jacques Berrouette fait construite un immeuble à six travées donnant sur le quai Turenne....
Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 9 et 9bis allée Turenne
La maison Joseph Raimbaud, plus connue sous le nom de Cour Ovale, est l’immeuble le plus richement décoré...
Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), cour intérieure
Les deux immeubles composant la maison Joseph Raimbaud possèdent une cour commune qui doit à sa forme...
Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 11 rue Kervégan
Les façade de la maison Joseph Raimbaud donnant sur la rue Kervégan restent inachevées ; seules les travées...
Maison Jean Raimbaud, 10 allée Turenne
En 1755, Jean Raimbaud fait construire deux bâtisses autour d’une grande cour commune sur la parcelle...
Maison Cramezel-Prieur, 10 bis allée Turenne
31/10/2023
Si la date de construction précise de cette demeure reste inconnue, il est certain qu’elle a été construite...
Maison Tual, Maison 11 allée Turenne
31/10/2023
En 1780, René Tual fait construire deux immeubles de rapport indépendants sur une même parcelle. Chacun...
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
31/10/2023
Cette bâtisse est imaginée par l’architecte François Perraudeau, après 1760, à une date précise qui reste...
Détails du deuxième étage et du fronton de la maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
31/10/2023
Maison Villestreux, 3 place de la Petite-Hollande
La maison Villestreux est la plus vaste demeure de l’île Feydeau. Elle appartient à Nicolas Perrée de...
Maison Charron, 1 place de la Petite-Hollande
Date du document : 31/10/2023
La maison Charron est le premier immeuble construit sur l’île Feydeau pour Pierre Charron, négociant et contrôleur des finances. Achevé vers 1740, le nom de son architecte reste inconnu. Destiné en partie à la location, l’immeuble rassemble en réalité deux maisons juxtaposées dont l’accès aux étages est multiple : un escalier d’honneur est réservé aux propriétaires et locataires de prestige, tandis qu’un autre accès est mis à la disposition des locataires occupant de plus modestes appartements. Au moment de sa construction, les propriétaires étaient encore soumis aux plans de l’architecte de la ville Jacques Goubert. Ainsi, la façade de l’immeuble reste sobre. La demeure dispose d’un rez-de-chaussée avec entresol, de deux étages d’habitation et d’un dernier étage de comble à lucarnes. Seule une saillie est réalisée pour le balcon du premier étage. Néanmoins, l’architecte a pris certaines libertés par rapport aux principes imposés par Goubert. Par exemple, les façades de l’immeuble sont composées de six et neuf travées au lieu de cinq. La disposition des consoles qui soutiennent le balcon, parées de mascarons, ne respecte pas la règle de symétrie. La maison Charron fait partie des rares demeures de l’île Feydeau à disposer d’une porte cochère, visible sur la droite de la photographie, et donnant sur une grande cour intérieure.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Charron, 1 place de la Petite-Hollande
Date du document : 31/10/2023
La maison Charron est le premier immeuble construit sur l’île Feydeau pour Pierre Charron, négociant et contrôleur des finances. Achevé vers 1740, le nom de son architecte reste inconnu. Destiné en partie à la location, l’immeuble rassemble en réalité deux maisons juxtaposées dont l’accès aux étages est multiple : un escalier d’honneur est réservé aux propriétaires et locataires de prestige, tandis qu’un autre accès est mis à la disposition des locataires occupant de plus modestes appartements. Au moment de sa construction, les propriétaires étaient encore soumis aux plans de l’architecte de la ville Jacques Goubert. Ainsi, la façade de l’immeuble reste sobre. La demeure dispose d’un rez-de-chaussée avec entresol, de deux étages d’habitation et d’un dernier étage de comble à lucarnes. Seule une saillie est réalisée pour le balcon du premier étage. Néanmoins, l’architecte a pris certaines libertés par rapport aux principes imposés par Goubert. Par exemple, les façades de l’immeuble sont composées de six et neuf travées au lieu de cinq. La disposition des consoles qui soutiennent le balcon, parées de mascarons, ne respecte pas la règle de symétrie. La maison Charron fait partie des rares demeures de l’île Feydeau à disposer d’une porte cochère, visible sur la droite de la photographie, et donnant sur une grande cour intérieure.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Grou, 2 place de la Petite-Hollande
Construite entre 1747 et 1752, la maison Grou est l’une des plus prestigieuses de l’île Feydeau. Elle appartient à Guillaume Grou, un négociant et armateur ayant fait fortune dans la traite atlantique. Ce dernier y réside pendant une vingtaine d’années avec son épouse Anne O’Shiell. La façade de l’immeuble est composée de cinq travées. Les ouvertures sont ornées de mascarons au rez-de-chaussée et au premier étage qui dispose d’un balcon filant. Les baies du deuxième étage d’habitation et de l’étage sous comble sont surplombées d’agrafes. Contrairement à la maison Charron, les consoles soutenant le balcon sont ici symétriques. La maison Grou est divisée en plusieurs appartements, de dix à douze pièces chacun. Les locataires disposent de leur propre escalier en pierre pour accéder à leur appartement, tandis que les maîtres de maison peuvent emprunter un grand escalier donnant sur une vaste cour intérieure. Celle-ci est accessible par une porte cochère. Un entresol est également aménagé au-dessus des six magasins du rez-de-chaussée. Il abrite les bureaux de Guillaume Grou ainsi qu’un appartement. Une écurie et une remise sont également aménagées au rez-de-chaussée.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Grou, 2 place de la Petite-Hollande
Construite entre 1747 et 1752, la maison Grou est l’une des plus prestigieuses de l’île Feydeau. Elle appartient à Guillaume Grou, un négociant et armateur ayant fait fortune dans la traite atlantique. Ce dernier y réside pendant une vingtaine d’années avec son épouse Anne O’Shiell. La façade de l’immeuble est composée de cinq travées. Les ouvertures sont ornées de mascarons au rez-de-chaussée et au premier étage qui dispose d’un balcon filant. Les baies du deuxième étage d’habitation et de l’étage sous comble sont surplombées d’agrafes. Contrairement à la maison Charron, les consoles soutenant le balcon sont ici symétriques. La maison Grou est divisée en plusieurs appartements, de dix à douze pièces chacun. Les locataires disposent de leur propre escalier en pierre pour accéder à leur appartement, tandis que les maîtres de maison peuvent emprunter un grand escalier donnant sur une vaste cour intérieure. Celle-ci est accessible par une porte cochère. Un entresol est également aménagé au-dessus des six magasins du rez-de-chaussée. Il abrite les bureaux de Guillaume Grou ainsi qu’un appartement. Une écurie et une remise sont également aménagées au rez-de-chaussée.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Rousseau ou Temple du goût, 16 allée Duguay-Trouin
La maison Rousseau, plus connue sous le nom de « Temple du goût » est l’œuvre de son propriétaire, l’architecte Pierre Rousseau. C’est à lui que l’on doit le système de grilles en chêne imputrescibles servant d’assise aux fondations des futurs immeubles, en remplacement des pilotis préconisés par Jacques Goubert. À travers la composition et la décoration de cet ensemble de deux corps de logis organisé autour d’une cour centrale et destiné principalement à la location pour les négociants, Pierre Rousseau a souhaité montrer son savoir-faire. Ainsi, il a recours à un certain nombre de principes issus de l’architecture classique. L’immeuble à cinq travées est surmonté d’un fronton triangulaire. La forme et la décoration des ouvertures diffèrent à chaque étage : • Premier étage : ouvertures en plein cintre encadrées de pilastres et en partie ornées de mascarons et d’un cartouche, • Deuxième étage : ouvertures en plein cintre surbaissé, sans pilastre, mascaron ou cartouche, à l’exception de la baie centrale, • Troisième étage : ouvertures à linteau droit, sans pilastre ni ornement particulier. La disposition pyramidale des balcons participe à la hiérarchisation des étages. De plus, le parement des murs est creusé de lignes de refend, comme pour d’autres immeubles de l’île Feydeau. La façade située sur la rue Kervégan présente une composition et une décoration identique.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Rousseau ou Temple du goût, 16 allée Duguay-Trouin
La maison Rousseau, plus connue sous le nom de « Temple du goût » est l’œuvre de son propriétaire, l’architecte Pierre Rousseau. C’est à lui que l’on doit le système de grilles en chêne imputrescibles servant d’assise aux fondations des futurs immeubles, en remplacement des pilotis préconisés par Jacques Goubert. À travers la composition et la décoration de cet ensemble de deux corps de logis organisé autour d’une cour centrale et destiné principalement à la location pour les négociants, Pierre Rousseau a souhaité montrer son savoir-faire. Ainsi, il a recours à un certain nombre de principes issus de l’architecture classique. L’immeuble à cinq travées est surmonté d’un fronton triangulaire. La forme et la décoration des ouvertures diffèrent à chaque étage : • Premier étage : ouvertures en plein cintre encadrées de pilastres et en partie ornées de mascarons et d’un cartouche, • Deuxième étage : ouvertures en plein cintre surbaissé, sans pilastre, mascaron ou cartouche, à l’exception de la baie centrale, • Troisième étage : ouvertures à linteau droit, sans pilastre ni ornement particulier. La disposition pyramidale des balcons participe à la hiérarchisation des étages. De plus, le parement des murs est creusé de lignes de refend, comme pour d’autres immeubles de l’île Feydeau. La façade située sur la rue Kervégan présente une composition et une décoration identique.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Portail de la maison Rousseau ou Temple du goût, 16 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
Le portail du Temple du goût est surmonté d’un cartouche, offrant la possibilité au propriétaire des lieux de s’identifier par l’ajout d’un blason. Il donne accès à un corridor décoré menant à la cour centrale.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Portail de la maison Rousseau ou Temple du goût, 16 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
Le portail du Temple du goût est surmonté d’un cartouche, offrant la possibilité au propriétaire des lieux de s’identifier par l’ajout d’un blason. Il donne accès à un corridor décoré menant à la cour centrale.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Cet ensemble est édifié entre 1752 et 1753 par Nicolas Rainard et Pierre Després pour Louis-Julien Razeau de Beauvais et René Geslin. Il est divisé en deux immeubles indépendants s’organisant autour d’une cour centrale carrée commune, doté chacun d’une tour de latrines. Ces demeures se distinguent des autres par certains éléments de leur décoration : surmontées d’un fronton triangulaire percé de deux œils-de-bœuf, les travées centrales sont encadrées de deux pilastres à volutes, caractéristiques de l’ordre ionique, et englobant chacun deux étages d’habitation. Les formes des ouvertures diffèrent par rapport à celles des travées latérales. Le reste de la décoration possède des caractéristiques similaires à celle des autres immeubles. L’accès à chaque demeure se fait par des escaliers indépendants.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Cet ensemble est édifié entre 1752 et 1753 par Nicolas Rainard et Pierre Després pour Louis-Julien Razeau de Beauvais et René Geslin. Il est divisé en deux immeubles indépendants s’organisant autour d’une cour centrale carrée commune, doté chacun d’une tour de latrines. Ces demeures se distinguent des autres par certains éléments de leur décoration : surmontées d’un fronton triangulaire percé de deux œils-de-bœuf, les travées centrales sont encadrées de deux pilastres à volutes, caractéristiques de l’ordre ionique, et englobant chacun deux étages d’habitation. Les formes des ouvertures diffèrent par rapport à celles des travées latérales. Le reste de la décoration possède des caractéristiques similaires à celle des autres immeubles. L’accès à chaque demeure se fait par des escaliers indépendants.
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Détails des premier et deuxième étages des maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
Sur ce cliché sont visibles les balcons des deux premiers étages et les pilastres ioniques soulignant les deux travées centrales. Les ouvertures en plein cintre du premier étage laissent place à des baies légèrement cintrées et ornées d’agrafes au deuxième étage.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Détails des premier et deuxième étages des maisons Geslin et Razeau de Beauvais, 15 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
Sur ce cliché sont visibles les balcons des deux premiers étages et les pilastres ioniques soulignant les deux travées centrales. Les ouvertures en plein cintre du premier étage laissent place à des baies légèrement cintrées et ornées d’agrafes au deuxième étage.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maison Bloyet de Boisrichard, 13 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
Construite après 1782, cette demeure pourrait être l’œuvre de Pierre Rousseau. Il est en effet le beau-père du propriétaire des lieux, le capitaine de navire et négociant Gaudème Bloyet de Boisrichard. La sobriété des décors des façades est caractéristique de cette période.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Bloyet de Boisrichard, 13 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
Construite après 1782, cette demeure pourrait être l’œuvre de Pierre Rousseau. Il est en effet le beau-père du propriétaire des lieux, le capitaine de navire et négociant Gaudème Bloyet de Boisrichard. La sobriété des décors des façades est caractéristique de cette période.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Bloyet de Boisrichard, 24 rue Kervégan
Bien que la façade donnant sur la rue Duguay-Trouin fut été remaniée au 19e et 20e siècle, celle de la rue Kervégan montre encore des vestiges des boutique aménagées dans les années 1780 à destination d’artisans.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Bloyet de Boisrichard, 24 rue Kervégan
Bien que la façade donnant sur la rue Duguay-Trouin fut été remaniée au 19e et 20e siècle, celle de la rue Kervégan montre encore des vestiges des boutique aménagées dans les années 1780 à destination d’artisans.
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Maison Luynes, allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
En 1770, Augustin de Luynes acquiert cette parcelle pour y faire bâtir une demeure. Son plan est similaire à celui de la maison Grou, à la différence qu’un seul escalier monumental donne accès à l’ensemble des appartements. Des trois façades, seules deux bénéficient d’une décoration travaillée. Le parement des murs du rez-de-chaussée et des angles de la bâtisse est creusé de lignes de refend. Comme pour le Temple du goût, les balcons sont disposés de manière pyramidale au premier et au second étages d’habitation. Les baies sont surmontées de mascarons et d’agrafes.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maison Luynes, allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
En 1770, Augustin de Luynes acquiert cette parcelle pour y faire bâtir une demeure. Son plan est similaire à celui de la maison Grou, à la différence qu’un seul escalier monumental donne accès à l’ensemble des appartements. Des trois façades, seules deux bénéficient d’une décoration travaillée. Le parement des murs du rez-de-chaussée et des angles de la bâtisse est creusé de lignes de refend. Comme pour le Temple du goût, les balcons sont disposés de manière pyramidale au premier et au second étages d’habitation. Les baies sont surmontées de mascarons et d’agrafes.
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Maison Luynes, 1 rue Du Guesclin
La façade de la maison Luynes donnant sur la rue Du Guesclin dispose d’un portail surmonté d’un cartouche, d’une fenêtre et d’un mascaron représentant Neptune, le dieu grec des océans.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Luynes, 1 rue Du Guesclin
La façade de la maison Luynes donnant sur la rue Du Guesclin dispose d’un portail surmonté d’un cartouche, d’une fenêtre et d’un mascaron représentant Neptune, le dieu grec des océans.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Doudet, 11 allée Duguay-Trouin
Cet immeuble est construit entre 1747 et 1752 pour le négociant Bertrand Doudet par un architecte inconnu. Comme d’autres ensembles de l’île Feydeau, la maison Doudet est en réalité composée de deux bâtisses rassemblées sur une même parcelle autour d’une cour carrée centrale commune. Chacune d’entre elles est agrémentée d’une tour semi-circulaire abritant un escalier et des latrines. Destiné à la location, cet immeuble est divisé en plusieurs appartements identiques. Le propriétaire occupe également l’un de ces logements. Trois étages d’habitation s’élèvent sur un rez-de-chaussée de magasins sans entresol. L’allure austère des façades rappelle les nombreux immeubles qui sont construits à cette époque dans le reste de la ville, soumis aux règles d’alignement qui interdisent la construction en saillie sur la voie publique hors de la parcelle privée. Un unique escalier et un ensemble de coursives assurent la circulation au sein du bâtiment.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Doudet, 11 allée Duguay-Trouin
Cet immeuble est construit entre 1747 et 1752 pour le négociant Bertrand Doudet par un architecte inconnu. Comme d’autres ensembles de l’île Feydeau, la maison Doudet est en réalité composée de deux bâtisses rassemblées sur une même parcelle autour d’une cour carrée centrale commune. Chacune d’entre elles est agrémentée d’une tour semi-circulaire abritant un escalier et des latrines. Destiné à la location, cet immeuble est divisé en plusieurs appartements identiques. Le propriétaire occupe également l’un de ces logements. Trois étages d’habitation s’élèvent sur un rez-de-chaussée de magasins sans entresol. L’allure austère des façades rappelle les nombreux immeubles qui sont construits à cette époque dans le reste de la ville, soumis aux règles d’alignement qui interdisent la construction en saillie sur la voie publique hors de la parcelle privée. Un unique escalier et un ensemble de coursives assurent la circulation au sein du bâtiment.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maisons « Petits Rousseau », 9-10 allée Duguay-Trouin
Les maisons « Petits Rousseau » sont élevées entre 1746 et 1747 par Pierre Rousseau. L’une d’elle est habitée par l’architecte jusqu’à l’achèvement de la construction du Temple du goût, tandis que l’autre devient la propriété de François Crameux de la Touche. Les façades de ces immeubles, composées de trois travées, sont reconnaissables à leurs balcons d’une largeur décroissante. Chaque immeuble est doté d’un rez-de-chaussée sur lequel s’élèvent trois étages d’habitation et d’un étage sous comble. Ces deux bâtisses sont les premières de l’île Feydeau à bénéficier pour leurs fondations du système de grilles en chêne imputrescibles.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
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Maisons « Petits Rousseau », 9-10 allée Duguay-Trouin
Les maisons « Petits Rousseau » sont élevées entre 1746 et 1747 par Pierre Rousseau. L’une d’elle est habitée par l’architecte jusqu’à l’achèvement de la construction du Temple du goût, tandis que l’autre devient la propriété de François Crameux de la Touche. Les façades de ces immeubles, composées de trois travées, sont reconnaissables à leurs balcons d’une largeur décroissante. Chaque immeuble est doté d’un rez-de-chaussée sur lequel s’élèvent trois étages d’habitation et d’un étage sous comble. Ces deux bâtisses sont les premières de l’île Feydeau à bénéficier pour leurs fondations du système de grilles en chêne imputrescibles.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Détails des ferronneries du balcon du troisième étage du 10 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
La maison de Pierre Rousseau est notamment reconnaissable au galbe de ses ferronneries où apparaissent les outils de l’architecte : le compas, l’équerre et le rapporteur.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Détails des ferronneries du balcon du troisième étage du 10 allée Duguay-Trouin
Date du document : 31/10/2023
La maison de Pierre Rousseau est notamment reconnaissable au galbe de ses ferronneries où apparaissent les outils de l’architecte : le compas, l’équerre et le rapporteur.
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Le Roux, 7-8 allée Duguay-Trouin
La maison Le Roux est en réalité composée de quatre demeures bâties sur une même parcelle à l’initiative de l’architecte Pierre Rousseau et du sénéchal René Le Roux. Construites en 1753 autour d’une cour commune agrémentée de tourelles de latrines, elles sont destinées à la vente. Les façades des quatre maisons à trois travées sont identiques : trois étages d’habitation, garnis de balcons disposés de façon pyramidale et surmontés d’un fronton triangulaire, s’élèvent au-dessus d’un rez-de-chaussée sans entresol. Les édifices sont également dotés d’un étage sous comble.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maison Le Roux, 7-8 allée Duguay-Trouin
La maison Le Roux est en réalité composée de quatre demeures bâties sur une même parcelle à l’initiative de l’architecte Pierre Rousseau et du sénéchal René Le Roux. Construites en 1753 autour d’une cour commune agrémentée de tourelles de latrines, elles sont destinées à la vente. Les façades des quatre maisons à trois travées sont identiques : trois étages d’habitation, garnis de balcons disposés de façon pyramidale et surmontés d’un fronton triangulaire, s’élèvent au-dessus d’un rez-de-chaussée sans entresol. Les édifices sont également dotés d’un étage sous comble.
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Valleton, 8 cours Olivier de Clisson
La maison Valleton figure parmi les premières bâtisses achevées de l’île Feydeau. Construite vers 1740 par le négociant Nicolas Valleton, elle est divisée en deux immeubles de taille différente. Le plus grand jouit d’une vue sur le quai ; il est habité par le propriétaire des lieux. Le second, plus petit et donnant sur la rue Kervégan, est réservé à la location. L’accès à chaque immeuble se fait par deux entrées indépendantes donnant sur l’actuel cours Olivier-de-Clisson. Bien que l’architecte était encore soumis aux principes énoncés par Jacques Goubert, la composition et la décoration de la façade principale de la maison Valleton s’en éloignent significativement : la bâtisse est composée de six travées au lieu de cinq, elle présente un balcon supplémentaire au deuxième étage d’habitation, l’étage sous comble est doté de larges ouvertures parées de tuffeau… La façade, ornée de simples pilastres ioniques, respecte tout de même les principes de sobriété imposés par l’architecte de la ville.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Valleton, 8 cours Olivier de Clisson
La maison Valleton figure parmi les premières bâtisses achevées de l’île Feydeau. Construite vers 1740 par le négociant Nicolas Valleton, elle est divisée en deux immeubles de taille différente. Le plus grand jouit d’une vue sur le quai ; il est habité par le propriétaire des lieux. Le second, plus petit et donnant sur la rue Kervégan, est réservé à la location. L’accès à chaque immeuble se fait par deux entrées indépendantes donnant sur l’actuel cours Olivier-de-Clisson. Bien que l’architecte était encore soumis aux principes énoncés par Jacques Goubert, la composition et la décoration de la façade principale de la maison Valleton s’en éloignent significativement : la bâtisse est composée de six travées au lieu de cinq, elle présente un balcon supplémentaire au deuxième étage d’habitation, l’étage sous comble est doté de larges ouvertures parées de tuffeau… La façade, ornée de simples pilastres ioniques, respecte tout de même les principes de sobriété imposés par l’architecte de la ville.
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Détails du balcon du deuxième étage et des pilastres ioniques de la maison Valleton, 8 cours Olivier de Clisson
Date du document : 31/10/2023
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Détails du balcon du deuxième étage et des pilastres ioniques de la maison Valleton, 8 cours Olivier de Clisson
Date du document : 31/10/2023
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Maison Berrouette, 8 allée Turenne
Vers 1752, Jean-Jacques Berrouette fait construite un immeuble à six travées donnant sur le quai Turenne. En parallèle de ses activités de négociants, il occupe diverses fonctions judiciaires et administratives. Il fait partie des rares premiers actionnaires de l’île Feydeau à s’être fait construire un immeuble. Le rez-de-chaussée est surmonté de trois étages d’habitation. Les deux travées centrales, en légère saillie, s’achèvent par une lucarne en attique surmontée d’un fronton en plein cintre. Comme pour d’autres immeubles de l’île Feydeau, la différence de largeur des balcons des premier et deuxième étages souligne la composition pyramidale de la façade.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Berrouette, 8 allée Turenne
Vers 1752, Jean-Jacques Berrouette fait construite un immeuble à six travées donnant sur le quai Turenne. En parallèle de ses activités de négociants, il occupe diverses fonctions judiciaires et administratives. Il fait partie des rares premiers actionnaires de l’île Feydeau à s’être fait construire un immeuble. Le rez-de-chaussée est surmonté de trois étages d’habitation. Les deux travées centrales, en légère saillie, s’achèvent par une lucarne en attique surmontée d’un fronton en plein cintre. Comme pour d’autres immeubles de l’île Feydeau, la différence de largeur des balcons des premier et deuxième étages souligne la composition pyramidale de la façade.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 9 et 9bis allée Turenne
La maison Joseph Raimbaud, plus connue sous le nom de Cour Ovale, est l’immeuble le plus richement décoré de l’île Feydeau. Il s’agit en réalité de deux bâtisses symétriques édifiées après 1756 sur deux parcelles distinctes pour le marchand de bois Joseph Raimbaud. Les façades côté allée Turenne sont bien différentes de celles situées rue Kervégan. Chacune d’elle est divisée en six travées. Les deux travées centrales se distinguent nettement des travées latérales : plus larges, elles sont composées de baies en plein cintre ornées de mascarons aux premier et deuxième étages. Ces mêmes étages sont agrémentés de balcons filant sur quatre travées. Les fenêtres centrales du troisième étage d’habitation se différencient également des ouvertures latérales par leur forme et leur décor. L’ensemble des baies est paré d’agrafes. Ces trois étages s’élèvent au-dessus d’un rez-de-chaussée sans entresol, et sont surplombés d’un dernier étage sous comble.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 9 et 9bis allée Turenne
La maison Joseph Raimbaud, plus connue sous le nom de Cour Ovale, est l’immeuble le plus richement décoré de l’île Feydeau. Il s’agit en réalité de deux bâtisses symétriques édifiées après 1756 sur deux parcelles distinctes pour le marchand de bois Joseph Raimbaud. Les façades côté allée Turenne sont bien différentes de celles situées rue Kervégan. Chacune d’elle est divisée en six travées. Les deux travées centrales se distinguent nettement des travées latérales : plus larges, elles sont composées de baies en plein cintre ornées de mascarons aux premier et deuxième étages. Ces mêmes étages sont agrémentés de balcons filant sur quatre travées. Les fenêtres centrales du troisième étage d’habitation se différencient également des ouvertures latérales par leur forme et leur décor. L’ensemble des baies est paré d’agrafes. Ces trois étages s’élèvent au-dessus d’un rez-de-chaussée sans entresol, et sont surplombés d’un dernier étage sous comble.
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Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), cour intérieure
Les deux immeubles composant la maison Joseph Raimbaud possèdent une cour commune qui doit à sa forme caractéristique son surnom de « Cour Ovale ». À l’origine, quatre corridors permettaient d’entrer dans cette cour. Depuis cette cour, les habitants et visiteurs pouvaient accéder à deux cages d’escalier.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), cour intérieure
Les deux immeubles composant la maison Joseph Raimbaud possèdent une cour commune qui doit à sa forme caractéristique son surnom de « Cour Ovale ». À l’origine, quatre corridors permettaient d’entrer dans cette cour. Depuis cette cour, les habitants et visiteurs pouvaient accéder à deux cages d’escalier.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 11 rue Kervégan
Les façade de la maison Joseph Raimbaud donnant sur la rue Kervégan restent inachevées ; seules les travées latérales atteignent la hauteur des façades de l’allée Turenne. Au 18e siècle, ces dernières bénéficiaient d’une vue sur les quais et la Loire, réservée aux appartements les plus prestigieux.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Joseph Raimbaud (Cour Ovale), 11 rue Kervégan
Les façade de la maison Joseph Raimbaud donnant sur la rue Kervégan restent inachevées ; seules les travées latérales atteignent la hauteur des façades de l’allée Turenne. Au 18e siècle, ces dernières bénéficiaient d’une vue sur les quais et la Loire, réservée aux appartements les plus prestigieux.
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Maison Jean Raimbaud, 10 allée Turenne
En 1755, Jean Raimbaud fait construire deux bâtisses autour d’une grande cour commune sur la parcelle qu’il a achetée à l’architecte Jacques Goubert, l’un des premiers actionnaires de l’île Feydeau. Tout comme son fils et voisin Joseph, Jean Raimbaud était un marchand de bois. Ici encore, les habitants et visiteurs parviennent à la cour par un corridor accessible depuis un portail. Tout comme pour la Cour Ovale, les deux travées centrales se distinguent des travées latérales par leur composition et leur décoration : les baies en plein cintre des premier et deuxième étages s’ouvrent sur des balcons, dont celui de l’étage noble est légèrement plus large. Ces travées sont surmontées d’un fronton triangulaire au décor sculpté aujourd’hui disparu, qui se situe au même niveau que les combles habitables. Les portes et fenêtres du rez-de-chaussée et des deux premiers étages d’habitation sont parées de mascarons, dont les références mythologiques et les visages rappellent le commerce maritime et la traite des Noirs. La maison Jean Raimbaud, divisée en appartements de quatre à six pièces, était en partie destinée à la location.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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Maison Jean Raimbaud, 10 allée Turenne
En 1755, Jean Raimbaud fait construire deux bâtisses autour d’une grande cour commune sur la parcelle qu’il a achetée à l’architecte Jacques Goubert, l’un des premiers actionnaires de l’île Feydeau. Tout comme son fils et voisin Joseph, Jean Raimbaud était un marchand de bois. Ici encore, les habitants et visiteurs parviennent à la cour par un corridor accessible depuis un portail. Tout comme pour la Cour Ovale, les deux travées centrales se distinguent des travées latérales par leur composition et leur décoration : les baies en plein cintre des premier et deuxième étages s’ouvrent sur des balcons, dont celui de l’étage noble est légèrement plus large. Ces travées sont surmontées d’un fronton triangulaire au décor sculpté aujourd’hui disparu, qui se situe au même niveau que les combles habitables. Les portes et fenêtres du rez-de-chaussée et des deux premiers étages d’habitation sont parées de mascarons, dont les références mythologiques et les visages rappellent le commerce maritime et la traite des Noirs. La maison Jean Raimbaud, divisée en appartements de quatre à six pièces, était en partie destinée à la location.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Cramezel-Prieur, 10 bis allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
Si la date de construction précise de cette demeure reste inconnue, il est certain qu’elle a été construite après 1758. Jusqu’alors, il était impossible d’entreprendre la construction d’un immeuble sur cette parcelle : à l’initiative de certains actionnaires de l’île Feydeau, un projet de place publique au carrefour de la rue Kervégan et de la rue Du Guesclin était à l’étude, avant d’être abandonné. Pierre Augustin de Cramezel et son épouse Françoise Prieur finirent par obtenir l’autorisation d’édifier un immeuble de quatre travées, destiné avant tout à la location, dont l’architecte serait Louis Laillaud. Il est divisé en deux logis organisés autour d’une cour commune agrémentée de tourelles, de latrines abritant un escalier. Le rez-de-chaussée sans entresol ayant en partie été comblé abritait une boutique, une arrière-boutique ainsi qu’une cave. Il est surmonté de quatre étages d’habitation, dont un sous comble. En légère saillie, les travées centrales se démarquent par la présence de balcons disposés de manière pyramidale aux deux premiers étages d’habitation et de mascarons. Avec ses porte-fenêtres en plein cintre, les baies du premier étage se distinguent du reste de l’immeuble.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Cramezel-Prieur, 10 bis allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
Si la date de construction précise de cette demeure reste inconnue, il est certain qu’elle a été construite après 1758. Jusqu’alors, il était impossible d’entreprendre la construction d’un immeuble sur cette parcelle : à l’initiative de certains actionnaires de l’île Feydeau, un projet de place publique au carrefour de la rue Kervégan et de la rue Du Guesclin était à l’étude, avant d’être abandonné. Pierre Augustin de Cramezel et son épouse Françoise Prieur finirent par obtenir l’autorisation d’édifier un immeuble de quatre travées, destiné avant tout à la location, dont l’architecte serait Louis Laillaud. Il est divisé en deux logis organisés autour d’une cour commune agrémentée de tourelles, de latrines abritant un escalier. Le rez-de-chaussée sans entresol ayant en partie été comblé abritait une boutique, une arrière-boutique ainsi qu’une cave. Il est surmonté de quatre étages d’habitation, dont un sous comble. En légère saillie, les travées centrales se démarquent par la présence de balcons disposés de manière pyramidale aux deux premiers étages d’habitation et de mascarons. Avec ses porte-fenêtres en plein cintre, les baies du premier étage se distinguent du reste de l’immeuble.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Tual, Maison 11 allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
En 1780, René Tual fait construire deux immeubles de rapport indépendants sur une même parcelle. Chacun d’entre eux bénéficie d’une petite cour sur laquelle donne une tourelle de latrines. Quatre niveaux d’habitation dont un sous comble s’élèvent sur un rez-de-chaussée. Les façades se caractérisent par leur sobriété architecturale.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Tual, Maison 11 allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
En 1780, René Tual fait construire deux immeubles de rapport indépendants sur une même parcelle. Chacun d’entre eux bénéficie d’une petite cour sur laquelle donne une tourelle de latrines. Quatre niveaux d’habitation dont un sous comble s’élèvent sur un rez-de-chaussée. Les façades se caractérisent par leur sobriété architecturale.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
Cette bâtisse est imaginée par l’architecte François Perraudeau, après 1760, à une date précise qui reste inconnue. Propriété de René Le Roux et François Perraudeau lui-même, elle est divisée en deux demeures édifiées sur une même parcelle et organisées autour d’une cour centrale commune. Chacune d’elles est dotée d’une tour semi-circulaire abritant un escalier et les latrines. La façade s’élève sur quatre niveaux : un rez-de-chaussée avec entresol, deux étages d’habitation et un étage sous comble. Composée de cinq travées, elle se caractérise par une alternance des formes des ouvertures et de la largeur des balcons à chaque niveau, soulignant la composition pyramidale de l’ensemble. Les baies en plein cintre sont ornées de mascarons, tandis que les autres sont parées d’agrafes et de cartouches. Les trois travées centrales, flanquées de pilastres ioniques, sont surmontées d’un fronton au tympan décoré et percé d’un œil-de-bœuf. Le niveau très bas du balcon de l’entresol s’explique par l’inclinaison de la façade et le rehaussement du quai qui ont fait disparaître une partie du rez-de-chaussée.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
Cette bâtisse est imaginée par l’architecte François Perraudeau, après 1760, à une date précise qui reste inconnue. Propriété de René Le Roux et François Perraudeau lui-même, elle est divisée en deux demeures édifiées sur une même parcelle et organisées autour d’une cour centrale commune. Chacune d’elles est dotée d’une tour semi-circulaire abritant un escalier et les latrines. La façade s’élève sur quatre niveaux : un rez-de-chaussée avec entresol, deux étages d’habitation et un étage sous comble. Composée de cinq travées, elle se caractérise par une alternance des formes des ouvertures et de la largeur des balcons à chaque niveau, soulignant la composition pyramidale de l’ensemble. Les baies en plein cintre sont ornées de mascarons, tandis que les autres sont parées d’agrafes et de cartouches. Les trois travées centrales, flanquées de pilastres ioniques, sont surmontées d’un fronton au tympan décoré et percé d’un œil-de-bœuf. Le niveau très bas du balcon de l’entresol s’explique par l’inclinaison de la façade et le rehaussement du quai qui ont fait disparaître une partie du rez-de-chaussée.
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Détails du deuxième étage et du fronton de la maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Détails du deuxième étage et du fronton de la maison Perraudeau-Le Roux, 13 allée Turenne
Date du document : 31/10/2023
Auteur(s) : Boulay, Noémie (cliché)
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Maison Villestreux, 3 place de la Petite-Hollande
La maison Villestreux est la plus vaste demeure de l’île Feydeau. Elle appartient à Nicolas Perrée de la Villestreux, un négociant et armateur négrier figurant parmi les premiers actionnaires de l’île Feydeau. Construite sur deux parcelles réunies vers 1743-1753, elle s’organise autour d’une vaste cour accessible par l’une des rares portes cochères du quartier. Elle serait l’œuvre de l’architecte Pierre Landais. Cette vaste demeure, dont l’architecture se rapproche des hôtels particuliers, est divisée en 17 appartements. Douze travées sont visibles sur la façade principale donnant sur la place de la Petite-Hollande. Les deux travées centrales, légèrement saillantes, sont encadrées de pilastres décorés de refends et surmontées d’un fronton triangulaire, percé ultérieurement de petites fenêtres. Les baies en plein cintre de l’étage noble s’ouvrent sur l’unique balcon de la demeure, qui surplombe la porte cochère. Nombreux côté cour, les mascarons ornent seulement les ouvertures en plein cintre du rez-de-chaussée, doté d’un entresol. Plusieurs escaliers donnent accès aux appartements, soulignant la différence de rang social entre les habitants de l’immeuble. Ainsi, les appartements jouissant d’une vue sur la place de la Petite-Hollande et le port sont desservis par deux escaliers monumentaux latéraux. Un troisième escalier, situé en fond de cour, permet d’accéder aux appartements plus modestes. La demeure est également dotée de ses propres écuries.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Maison Villestreux, 3 place de la Petite-Hollande
La maison Villestreux est la plus vaste demeure de l’île Feydeau. Elle appartient à Nicolas Perrée de la Villestreux, un négociant et armateur négrier figurant parmi les premiers actionnaires de l’île Feydeau. Construite sur deux parcelles réunies vers 1743-1753, elle s’organise autour d’une vaste cour accessible par l’une des rares portes cochères du quartier. Elle serait l’œuvre de l’architecte Pierre Landais. Cette vaste demeure, dont l’architecture se rapproche des hôtels particuliers, est divisée en 17 appartements. Douze travées sont visibles sur la façade principale donnant sur la place de la Petite-Hollande. Les deux travées centrales, légèrement saillantes, sont encadrées de pilastres décorés de refends et surmontées d’un fronton triangulaire, percé ultérieurement de petites fenêtres. Les baies en plein cintre de l’étage noble s’ouvrent sur l’unique balcon de la demeure, qui surplombe la porte cochère. Nombreux côté cour, les mascarons ornent seulement les ouvertures en plein cintre du rez-de-chaussée, doté d’un entresol. Plusieurs escaliers donnent accès aux appartements, soulignant la différence de rang social entre les habitants de l’immeuble. Ainsi, les appartements jouissant d’une vue sur la place de la Petite-Hollande et le port sont desservis par deux escaliers monumentaux latéraux. Un troisième escalier, situé en fond de cour, permet d’accéder aux appartements plus modestes. La demeure est également dotée de ses propres écuries.
Auteur(s) : Aycard, Julie (cliché)
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© Julie Aycard / Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
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En savoir plus
Bibliographie
Lelièvre Pierre, Nantes au XVIIIe siècle. Urbanisme et architecte, Picard, 1988
Rousteau-Chambon Hélène, Márquez Gómez María del Carmen, L’architecture privée à Nantes au XVIIIe siècle. Demeures de prestige, Presse Universitaire de Rennes, 2023
Service régional de l’Inventaire des Pays de la Loire, L’île Feydeau, Association pour le Développement de l’Inventaire Général des Pays de la Loire, 1992
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Contributeurs
Rédaction d'article :
Noémie Boulay
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