L'école de la Fraternité est ouverte en 1903 pour faire face à l'afflux d'élèves sur le Haut-Chantenay. Elle vient ainsi renforcer le réseau des écoles communales sur le quartier.
Le 16 septembre 1900, Paul Griveaud présente à son conseil municipal la situation intenable dans laquelle se trouvent les deux écoles communales de Saint-Clair et propose de « construire une nouvelle école sur un terrain assez spacieux qui permette même un agrandissement s’il y avait lieu ».
Le maire argumente sa décision dans une lettre adressée au préfet le 20 mars 1902 : « Les écoles de Saint-Clair qui existent actuellement sont d’une insuffisance reconnue depuis plusieurs années par l’administration académique. Les élèves sont les uns sur les autres et malgré le véritable empilage qu’on en fait, veuillez-excuser l’expression, on est obligé encore d’en refuser et d’en laisser aller aux écoles congréganistes qui sont voisines. Certaines classes ont plus de cent élèves. »
Une école de la République
En 1901, la municipalité achète un lot de la vaste propriété de Pierre Maisdon, un entrepreneur en charpente nantais, située entre le boulevard de la Fraternité et la place de Grillaud. Le terrain « est facile d’accès et bénéficie d’un environnement calme et aéré tout à fait propice à l’implantation d’une école. »
Le 20 octobre 1901, les plans et devis des travaux sont approuvés. Il s’agit d’un établissement de huit classes disposées au rez-de-chaussée de part et d’autre du bâtiment central de deux étages destiné au logement du directeur et de ses adjoints. Une bibliothèque ainsi que le bureau de direction sont également prévus sur le même niveau. Le cahier des charges stipule l’utilisation du granit de Chantenay pour la réalisation de la maçonnerie. La cour d’école est dotée d’un préau couvert jouxtant une salle de dessin et un atelier de travail manuel placé en sous-sol. Toute la longueur des bâtiments doit être adossée par une galerie couverte en verre permettant l’entrée et la sortie des classes.
Plan d'élévation sur le boulevard de l'école de garçons La Fraternité
Date du document : 1901
Plan d'élévation sur le boulevard de l'école de garçons La Fraternité
Date du document : 1901
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Les travaux sont achevés en 1903 et dans le courant du mois d’octobre, cinq cent quarante-neuf élèves font leur rentrée dans la nouvelle école de la Fraternité. Cette dernière est officiellement inaugurée par le ministre de la Marine, Camille Pelletan, le 4 septembre 1904 en même temps que la nouvelle mairie et l’hôpital de la rue Paul-Bert.
Cours de gymnastique dans la cour de l'école des garçons, boulevard de la Fraternité
Date du document : 02-08-1914
Cours de gymnastique dans la cour de l'école des garçons, boulevard de la Fraternité
Date du document : 02-08-1914
L’école de la patrie : pendant la Première Guerre mondiale, les écoliers sont littéralement mobilisés partout, mais l’originalité nantaise est d’avoir conservé une très riche collection de textes, de dessins et de photographies rassemblés dans les rapports des directeurs et directrices d’école, et dont certains ont été exposés à Paris en mai 1917 par la Ligue de l’enseignement. Ici, un cours de gymnastique dans la cour de l’école de garçons du boulevard de la Fraternité, en 1914.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cours de gymnastique dans la cour de l'école des garçons, boulevard de la Fraternité
Date du document : 02-08-1914
L’école de la patrie : pendant la Première Guerre mondiale, les écoliers sont littéralement mobilisés partout, mais l’originalité nantaise est d’avoir conservé une très riche collection de textes, de dessins et de photographies rassemblés dans les rapports des directeurs et directrices d’école, et dont certains ont été exposés à Paris en mai 1917 par la Ligue de l’enseignement. Ici, un cours de gymnastique dans la cour de l’école de garçons du boulevard de la Fraternité, en 1914.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Au cours de l’entre-deux-guerres, de nouvelles classes sont édifiées portant leur nombre à quatorze. Dans les années 1950, pour faire face à la forte augmentation de la fréquentation scolaire, deux baraquements sont installés dans la cour de l’école mais se trouvent rapidement vétustes. En 1966, la Ville décide de les remplacer par un bâtiment neuf comprenant deux classes au rez-de-chaussée et deux autres à l’étage, construit le long de la rue Patria.
Entrée de l'école Fraternité, boulevard de la Fraternité
Date du document : 23-10-2011
Entrée de l'école Fraternité, boulevard de la Fraternité
Date du document : 23-10-2011
Bâtiment construit dans les années 1960, rue Patria.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
C’est également à la fin des années 60 que la mixité dans les écoles est instaurée impliquant un nouveau découpage du périmètre scolaire des deux établissements primaires publics.
Nathalie Barré
Archives de Nantes
2013
Témoignage (1/9) : A la fête de la jeunesse : enfin avec les...
L’autre grande manifestation pour les écoles publiques, c’était la fête de la jeunesse. C’était super. D’abord, comme c’était mixte, ça nous permettait de voir des filles ! On partait du marché de Talensac pour aller au stade Malakoff. Tous les garçons...
Témoignage (2/9) : La sortie de l'année !
On faisait une sortie par an au parc de Procé le lendemain de la grande kermesse des amicales laïques. Il y avait toujours beaucoup de monde à cette fête et tous les ans, une vedette de la chanson était programmée. Je me souviens d’avoir vu Jacques Brel....
Témoignage (3/9) : Jeux d'enfants
Pendant la récréation, le ballon était interdit. On jouait donc beaucoup aux billes ou à « La biche » qui était une sorte de « Loup ». C’était le principal jeu de la récré. Se donner une taloche ou un coup de pied pour une bille, ça, c’était assez fréquent !...
Témoignage (4/9) : Le verre de lait obligatoire
Une autre chose qui m’a marqué, c’est le verre de lait obligatoire. Tous les jours, on nous servait un verre de lait sucré. C’est Mendès-France qui avait institué ça parce qu’il y avait un surplus de lait en France mais aussi parce que des enfants avaient...
Témoignage (5/9) : Tout le monde sous la douche !
Ce qui m’a marqué, c’était la douche obligatoire. Une fois par semaine, on partait en rang avec notre petite serviette pour se doucher à l’école. Chez nous, on avait les sanitaires mais j’avais des camarades qui n’avaient pas de salle de bain. Moi, j’ai...
Témoignage (6/9) : Le passage en 6ème
L’école accueillait des enfants à partir de quatre ou cinq ans jusqu’au certificat d’études. Une partie des élèves partait ensuite au collège. Il fallait passer un concours pour entrer en 6ème et c’est vrai qu’à la Frat’, ils ne poussaient pas les élèves...
Témoignage (7/9) : Apprendre pendant la guerre
J’étais à l’école de la Contrie et quand les Allemands l’ont réquisitionnée pendant la guerre, les classes ont été déplacées dans des baraquements situés derrière « Le Chalet Suisse ». Ça n’a pas duré très longtemps puisque après, beaucoup d’enfants sont...
Témoignage (8/9) : Une école publique dans les années 1950
Je suis allé à l’école de la Fraternité jusqu’au certificat d’études. Ensuite, en 1956, à l’âge de quatorze ans, j’ai fait mon apprentissage dans un salon de coiffure de la rue Appert pendant deux ans. La Fraternité, c’était l’école des garçons et nous...
Témoignage (9/9) : Une école publique dans les années 1950
J’ai fait mon primaire à l’école de la Fraternité, dans les années 1950, jusqu’à mes treize ans. Je n’ai jamais vu une fille dans cette école sauf celle de l’institutrice mais c’était la seule puisque les filles allaient rue Ampère. Le directeur habitait...
Témoignage (1/9) : A la fête de la jeunesse : enfin avec les filles!
L’autre grande manifestation pour les écoles publiques, c’était la fête de la jeunesse. C’était super. D’abord, comme c’était mixte, ça nous permettait de voir des filles ! On partait du marché de Talensac pour aller au stade Malakoff. Tous les garçons avaient un short bleu et une chemise blanche. Les filles aussi étaient aussi habillées avec deux couleurs. On faisait tous des mouvements d’ensemble. On trouvait ça sympa parce que ça nous permettait de sortir de l’école. Et puis on y allait en car, c’était exceptionnel pour nous. On répétait beaucoup pour cette fête. Dès le mois de mars, on sortait dans la cour faire les mouvements préparatoires. On faisait des mouvements dansant, c’était la gymnastique de l’époque. »
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (2/9) : La sortie de l'année !
On faisait une sortie par an au parc de Procé le lendemain de la grande kermesse des amicales laïques. Il y avait toujours beaucoup de monde à cette fête et tous les ans, une vedette de la chanson était programmée. Je me souviens d’avoir vu Jacques Brel. Le lendemain, tous les élèves de la Fraternité revenaient pour ramasser les papiers : c’était notre sortie de l’année ! Mais, pour nous, c’était à la fois une sortie, un jeu et une façon d’être avec les copains. On ne le sentait pas comme une corvé
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (3/9) : Jeux d'enfants
Pendant la récréation, le ballon était interdit. On jouait donc beaucoup aux billes ou à « La biche » qui était une sorte de « Loup ». C’était le principal jeu de la récré. Se donner une taloche ou un coup de pied pour une bille, ça, c’était assez fréquent ! Mais c’était sans méchanceté. On faisait très peu avec l’école et quand à dix ans, vous arriviez à l’école à neuf heures et que vous repartiez à six heures du soir, il y avait forcément des moments où l’on avait besoin de se défouler. Comme on ne pouvait pas taper dans un ballon ou faire du sport à la récré, forcément, il y avait des coups qui partaient ! Pendant la récréation, le ballon était interdit. On jouait donc beaucoup aux billes ou à « La biche » qui était une sorte de « Loup ». C’était le principal jeu de la récré. Se donner une taloche ou un coup de pied pour une bille, ça, c’était assez fréquent ! Mais c’était sans méchanceté. On faisait très peu avec l’école et quand à dix ans, vous arriviez à l’école à neuf heures et que vous repartiez à six heures du soir, il y avait forcément des moments où l’on avait besoin de se défouler. Comme on ne pouvait pas taper dans un ballon ou faire du sport à la récré, forcément, il y avait des coups qui partaient !
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (4/9) : Le verre de lait obligatoire
Une autre chose qui m’a marqué, c’est le verre de lait obligatoire. Tous les jours, on nous servait un verre de lait sucré. C’est Mendès-France qui avait institué ça parce qu’il y avait un surplus de lait en France mais aussi parce que des enfants avaient des problèmes de carences. Je ne manquais pas de nourriture à la maison mais dans le quartier, la population était assez mélangée. Je pense que les très riches devaient aller dans d’autres écoles mais dans ma classe, il y avait aussi bien des enfants dont les parents étaient en bas de l’échelle que des enfants de familles déjà bien nanties. Ça ne se voyait pas forcément dans la classe parce qu’on avait une blouse, même si certains avaient des blouses avec un peu de fantaisie. Ça commençait déjà à l’époque ! C’est surtout le langage qui faisait la différence. C’est ça qui était bien à la Frat’, on se frottait avec tout le monde.
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (5/9) : Tout le monde sous la douche !
Ce qui m’a marqué, c’était la douche obligatoire. Une fois par semaine, on partait en rang avec notre petite serviette pour se doucher à l’école. Chez nous, on avait les sanitaires mais j’avais des camarades qui n’avaient pas de salle de bain. Moi, j’ai trouvé ça très bien parce qu’après quand j’ai fait du sport, je me suis rapidement retrouvé à jouer avec des adultes. Alors quand on allait se laver, je n’ai pas eu de mal à m’adapter parce que j’étais déjà habitué aux douches collectives avec l’école.
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (6/9) : Le passage en 6ème
L’école accueillait des enfants à partir de quatre ou cinq ans jusqu’au certificat d’études. Une partie des élèves partait ensuite au collège. Il fallait passer un concours pour entrer en 6ème et c’est vrai qu’à la Frat’, ils ne poussaient pas les élèves dans cette voie. Il fallait vraiment que ce soit une demande expresse des parents. Ce concours a été supprimé l’année où je suis entré en 6ème. La sélection se faisait sur dossier et c’étaient les instituteurs qui les choisissaient et qui les présentaient. Par contre, il y avait toujours le « concours des bourses ». Parmi les élèves qui allaient au collège, il y avait soit ceux qui continuaient leur scolarité au lycée, soit ceux qui, après avoir décroché le BEPC, faisaient une année supplémentaire pour préparer l’entrée à l’Ecole normale ou d’autres concours de la fonction publique comme les PTT, les Finances… Parmi ceux qui n’allaient pas au collège, certains passaient le certificat d’études et restaient une année supplémentaire dans une sorte de classe préparatoire qui permettait de préparer soit l’entrée dans des établissements comme le lycée Launay, le centre d’apprentissage de la SNCaso, soit des concours de l’EDF, de la SNCF… Ils étudiaient des notions d’algèbre, d’anglais… Ces élèves devenaient ensuite chefs d’équipe ou chefs de chantier. Il y en a même qui sont devenus ingénieurs par la suite.
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (7/9) : Apprendre pendant la guerre
J’étais à l’école de la Contrie et quand les Allemands l’ont réquisitionnée pendant la guerre, les classes ont été déplacées dans des baraquements situés derrière « Le Chalet Suisse ». Ça n’a pas duré très longtemps puisque après, beaucoup d’enfants sont partis se réfugier en dehors de Nantes. Moi, je suis allé à Lavau et quand je suis revenu, je suis allé à la Fraternité parce que l’école de la Contrie n’a pas pu ouvrir tout de suite. Je suis donc resté dans cette école jusqu’au certificat d’études. Je me souviens d’un instituteur qui proposait des activités en dehors de la classe. On pouvait faire du ping-pong mais il n’y avait pas beaucoup d’amateurs à l’époque. Il y avait même une chorale mais c’était pareil, ce n’était pas facile de trouver des gars qui avaient envie de chanter ! Il y avait quelques volontaires quand même mais tous ceux qui chantaient faux étaient éliminés alors il ne restait plus grand monde !
Propos de Roland Lechat recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (8/9) : Une école publique dans les années 1950
Je suis allé à l’école de la Fraternité jusqu’au certificat d’études. Ensuite, en 1956, à l’âge de quatorze ans, j’ai fait mon apprentissage dans un salon de coiffure de la rue Appert pendant deux ans. La Fraternité, c’était l’école des garçons et nous étions beaucoup d’élèves. Les classes de cinquante-deux élèves, c’était très courant et on entendait les mouches voler ! On n’avait pas intérêt à faire du remue-ménage ! On était vite punis et les coups de baguettes, ça volait ! Les maîtres étaient sévères et en plus, à la maison, il ne fallait pas venir se plaindre… Mon père venait tous les lundis voir l’instituteur. Des fois, il prenait un verre avec lui et ses collègues au « Café du Parc » sur la place Zola. On commençait la journée à neuf heures. On sortait à midi et on reprenait à quatorze heures. Le soir, tout le monde restait à l’étude jusqu’à six heures. Ce n’était pas obligatoire mais c’était tout comme, c’était dans la continuité. On avait tous des blouses grises. On ne travaillait pas sans blouse. L’été, elles étaient plus courtes et l’hiver, elles étaient plus longues. C’était comme pour le travail. Quand j’ai commencé mon métier de coiffeur, j’avais aussi une blouse. C’était ma tenue de travail et dans la rue, on connaissait le métier de chacun grâce à sa tenue. On savait si la personne était plombier, coiffeur ou boucher… Il y avait beaucoup d’écoles dans le quartier, publiques et privées. Ceux qui allaient dans le privé, on les appelait « les coinques » ! A la sortie de l’école, on se bagarrait avec eux mais ce n’était pas méchant. On se donnait parfois des coups de règle mais c’étaient surtout les blouses qui étaient déchirées. Et puis, le jeudi, on se retrouvait tous au patronage à Saint-Clair.
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Témoignage (9/9) : Une école publique dans les années 1950
J’ai fait mon primaire à l’école de la Fraternité, dans les années 1950, jusqu’à mes treize ans. Je n’ai jamais vu une fille dans cette école sauf celle de l’institutrice mais c’était la seule puisque les filles allaient rue Ampère. Le directeur habitait sur place car il avait un logement de fonction. L’école avait une douzaine de classes dont certaines étaient installées dans des baraquements. Cet agrandissement permettait d’accueillir cent cinquante élèves supplémentaires. Pendant toute ma scolarité, je n’ai connu que des classes de cinquante élèves.
Propos de Jean-Louis Robert recueillis par les Archives de Nantes et le groupe mémoire du quartier Dervallières - Zola en 2012 dans le cadre de la collection "Quartiers, à vos mémoires"
Aucune proposition d'enrichissement pour l'article n'a été validée pour l'instant.
Adossée au mur de la ville, l'ancienne église du 15e siècle était devenue trop exiguë et promise depuis longtemps à la démolition. Dès le milieu du 18e siècle, la reconstruction de...
La construction du quai de la Fosse acte véritablement la naissance du port maritime de Nantes. Avec la mise en place de multiples cales sur plus d’un kilomètre et la présence d’un...