Bombardements
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Version publiée
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Propositions d'enrichissement
« L’ambiance était plutôt gaie. On préparait la rentrée des classes. La classique foire de septembre était installée sur le terre-plein de la Petite Hollande. Le temps était superbe et chaud. Il y avait un monde fou dans la ville. Au bruit des sirènes, personne n’allait aux abris. On avait tellement l’habitude de les entendre passer pour bombarder Saint-Nazaire qu’on n’y prenait plus garde. »
Jeanne Corpart-Fougerat, qui témoigne pour des élèves en 2004, a 17 ans ce 16 septembre 1943, journée qui bouleverse sa vie comme celle des 195 000 Nantais. On comprend leur surprise. Dès 1938, la ville est dotée d’un service de la Défense passive qui multiplie conseils et abris. Depuis le 27 juillet 1940, les treize sirènes ont retenti 320 fois et la ville a subi huit attaques aériennes qui ont fait cinquante morts. Mais, selon le préfet qui scrute l’opinion publique pour le gouvernement de Vichy, ces bombardements par l’aviation anglaise sont acceptés et compris par les Nantais car ils visent précisément l’aéroport et les usines qui travaillent pour l’Allemagne.
Immeubles détruits par les bombardements rue du Calvaire
Date du document : 09-1943
Immeubles détruits par les bombardements rue du Calvaire
Date du document : 09-1943
La rue du Calvaire, totalement détruite dans sa partie centrale.Ce type de vues est très largement utilisé par la propagande allemande et par celle du régime de Vichy.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi167
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles détruits par les bombardements rue du Calvaire
Date du document : 09-1943
La rue du Calvaire, totalement détruite dans sa partie centrale.Ce type de vues est très largement utilisé par la propagande allemande et par celle du régime de Vichy.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi167
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Tout change le 16 septembre 1943 à 13h 35 : 160 forteresses volantes américaines, visant le port et la gare, bombardent à très haute altitude la partie est de la ville et Chantenay. Le 23 septembre, deux nouvelles attaques, à 8h 55 et 18h 45, détruisent une partie du centre-ville et du port. Le bilan des deux journées est terrible : 1 463 morts, 2 500 blessés, 10 000 familles sans logis et 513 hectares de la ville ravagés.
Brochure,  Nos villes dans la tourmente 16 et 23 septembre 1943 
Date du document : 1943
Brochure,  Nos villes dans la tourmente 16 et 23 septembre 1943 
Date du document : 1943
La propagande vichyste exploite ces terribles bombardements, non sans succès : tous les bombardements de Nantes pendant la Seconde Guerre mondiale sont l’œuvre des Anglo-Américains. La revue, dont nous voyons la couverture, consacre l’intégralité de ses dix-huit pages au cas nantais.
Auteur(s) : Ministère de l'information (publication)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
Cote de conservation : 2008.44.51
© Château des Ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes
Lieu de conservation : Château des Ducs de Bretagne, musée d'histoire de Nantes
Brochure,  Nos villes dans la tourmente 16 et 23 septembre 1943 
Date du document : 1943
La propagande vichyste exploite ces terribles bombardements, non sans succès : tous les bombardements de Nantes pendant la Seconde Guerre mondiale sont l’œuvre des Anglo-Américains. La revue, dont nous voyons la couverture, consacre l’intégralité de ses dix-huit pages au cas nantais.
Auteur(s) : Ministère de l'information (publication)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
Cote de conservation : 2008.44.51
© Château des Ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes
Lieu de conservation : Château des Ducs de Bretagne, musée d'histoire de Nantes
Selon le préfet, une majorité de la population condamne alors ces bombardements ; seuls quelques-uns trouvent une excuse à l’aviation américaine gênée par le brouillard artificiel créé par les Allemands. Vichy tente de récupérer cette détresse en dénonçant ce « terrifiant holocauste » commis par les Alliés. Nantes est en partie évacuée ; jusqu’au 2 août 1944, la ville subit encore seize attaques aériennes responsables de 206 décès supplémentaires. Nantes est à reconstruire, 2 000 immeubles sont détruits et 6 000 inhabitables.
Panneau de signalisation de bombardement
Date du document : vers 1943
Panneau de signalisation de bombardement
Date du document : vers 1943
La signalisation au lendemain des bombardements de 1943, à l’initiative de la Défense passive.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
Cote de conservation : 981.22.3
© Château des Ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes
Lieu de conservation : Château des Ducs de Bretagne, musée d'histoire de Nantes
Panneau de signalisation de bombardement
Date du document : vers 1943
La signalisation au lendemain des bombardements de 1943, à l’initiative de la Défense passive.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
Cote de conservation : 981.22.3
© Château des Ducs de Bretagne - Musée d'histoire de Nantes
Lieu de conservation : Château des Ducs de Bretagne, musée d'histoire de Nantes
Les bombardements des 16 et 23 septembre 1943 participent à la construction de l’image de Nantes, « ville résistante et martyre » (Ouest-France, 15 août 1945). Leur mémoire permet d’héroïser les sauveteurs de la Défense passive, de souligner le courage d’édiles municipaux ou d’autorités religieuses par ailleurs soutiens du régime de Vichy.
Un abri, cours Cambronne
Date du document : 09-1943
Un abri, cours Cambronne
Date du document : 09-1943
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi79
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Un abri, cours Cambronne
Date du document : 09-1943
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi79
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Cette fonction intégratrice, et occultante, de la mémoire trouve cependant sa limite dans la mise en cause récurrente des Américains jugés peu soucieux de la population civile. « Moi grièvement blessée, la maison familiale détruite, nous n’avons pas accueilli l’armée américaine avec enthousiasme », dit Jeanne Corpart.
Carte des impacts des bombardements sur Nantes
Date du document : 2013
Carte des impacts des bombardements sur Nantes
Date du document : 2013
À l’exception de l’usine des Batignolles, Nantes n’est pas bombardée avant le 16 septembre 1943, ce qui explique la surprise des habitants, d’autant que les deux bombardements américains de septembre 1943 frappent tout le centre-ville. La zone touchée en 1944 est vaste, mais l’intensité des frappes sans commune mesure avec celle de 1943.
Auteur(s) : Lacoste, Nicolas (auteur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Carte des impacts des bombardements sur Nantes
Date du document : 2013
À l’exception de l’usine des Batignolles, Nantes n’est pas bombardée avant le 16 septembre 1943, ce qui explique la surprise des habitants, d’autant que les deux bombardements américains de septembre 1943 frappent tout le centre-ville. La zone touchée en 1944 est vaste, mais l’intensité des frappes sans commune mesure avec celle de 1943.
Auteur(s) : Lacoste, Nicolas (auteur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
© Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Lieu de conservation : Direction du Patrimoine et de l’Archéologie, Ville de Nantes / Nantes Métropole
Malgré la rituelle commémoration annuelle, le recueil et la publication de témoignages dans la presse locale aux dates anniversaires, la mémoire des victimes des bombardements de 1943 paraît s’éroder. Peut-être la difficulté à proposer un sens collectif, à la manière par exemple des Cinquante otages, limite-t-elle l’intensité de la remémoration sociale et renvoie-t-elle cette perte et ce deuil à la sphère privée ?
Didier Guyvarc’h
Extrait du Dictionnaire de Nantes
2018
(droits d'auteur réservés)
Album « Les bombardements de Nantes pendant la Seconde Guerre mondiale »
Plan des zones sinistrées par les bombardements anglo-américains entre 1941 et 1944.
1944
Ce ne sont pas moins de 25 bombardements anglo-américains entre le 2 décembre 1941 et le 2 août 1944...
Grand magasin Decré détruit suite lors du bombardement
09-1943
Le grand magasin Decré , bâtiment très moderne en métal et verre, oeuvre de l'architecte Henri Sauvage...
Immeubles de la place Royale détruits par les bombardements de septembre 1943
09-1943
La place Royale fut lourdement touchée lors du bombardement du 16 septembre 1943, qui détruisit près...
Immeubles de la place Royale et de la rue La Pérouse détruits par les bombardements
09-1943
Œuvre de l'architecte Driollet et des sculpteurs Ducommun du Locle et Grootaers, la fontaine fragilisée...
Immeubles détruits rue du Calvaire et ruines du magasin "Prisunic".
09-1943
Au lendemain des bombardements, 600 commerçants sont à reloger.En effet, les rues touchées dans le centre...
Immeubles détruits rue du Calvaire
09-1943
Artère commerçante très fréquentée, la rue du Calvaire a été en grande partie détruite lors du bombardement...
Vue intérieure de l'église Saint-Nicolas détruite par bombardements
1943
Vue de la cathédrale en partie détruite par les bombardements.
09-1943
Dans la « liste des monuments historiques et artistiques, bâtiments, églises, écoles détruits ou détériorés...
Vue de la Bourse détruite
09-1943
Terminé en 1815 et cédé gratuitement à la Chambre de Commerce en 1937, à charge pour elle d'en conserver...
Pont ferrovière Résal détruit
09-1943
En août 1944, suite au débarquement des Alliés en Normandie, les Allemands font sauter à Nantes tous...
Pont de la Jonelière détruit
09-1943
Cet ouvrage assure la ligne de chemin de fer Nantes-Châteaubriant. Détruit le 11 août 1944 par les Allemands,...
Navire et installations portuaires détruits après les bombardements de Nantes au niveau du quai Wilson.
09-1943
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le port de Nantes se classe à la sixième place des grands...
Installations portuaires détruites par les bombardements de Nantes au niveau du quai des Antilles.
09-1943
Sur les 93 grues qui bordaient les quais et équipaient le port, 31 grues ont disparue (au lendemain de...
Facade de l'Hôtel-Dieu détruite par les bombardements de Nantes
1943
Principal hôpital de Nantes depuis son inauguration en 1863, l'Hôtel–Dieu fut presque entièrement détruit...
Immeuble du journal Le Phare
09-1943
Sur la place du Commerce ne se dresse plus que la façade de l'imeuble du quotidien le Phare de la Loire....
Ecole du Chêne d'Aron détruite par les bombardements
14-02-1945
Construite en 1879, l'école du Chêne d'aron fut réquisitionnée par l'armée allemande le 7 juin 1941 et...
L'usine du service des eaux de la Roche détruite par les bombardements
02-11-1944
L'usine est touchée une première fois le 16 septembre 1943. Quatre heures après le début du raid aérien,...
Photographie aérienne des impacts d'obus quai Malakoff et prairie de Mauves à Nantes
1944
Les bombardements de mai à août 1944 seront également dévastateurs.La gare de l'Etat, le quai Malakoff,la...
Immeuble détruit rue Jenner
09-1943
La première réaction des Nantais face aux bombardements fut l'exode massif vers les campagnes. Cependant,...
Plan des zones sinistrées par les bombardements anglo-américains entre 1941 et 1944.
Date du document : 1944
Ce ne sont pas moins de 25 bombardements anglo-américains entre le 2 décembre 1941 et le 2 août 1944 qui ont touchés le sol nantais. Ceux rapprochés des 16 septembre et 23 septembre (matin et soir) 1943 ont été les plus meurtriers pour la population et destructeurs pour le centre ville.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 1Fi1564
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Plan des zones sinistrées par les bombardements anglo-américains entre 1941 et 1944.
Date du document : 1944
Ce ne sont pas moins de 25 bombardements anglo-américains entre le 2 décembre 1941 et le 2 août 1944 qui ont touchés le sol nantais. Ceux rapprochés des 16 septembre et 23 septembre (matin et soir) 1943 ont été les plus meurtriers pour la population et destructeurs pour le centre ville.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 1Fi1564
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Grand magasin Decré détruit suite lors du bombardement
Date du document : 09-1943
Le grand magasin Decré , bâtiment très moderne en métal et verre, oeuvre de l'architecte Henri Sauvage , construit en 1931, touché par 3 bombes, n'est plus qu'un amas de ferraille. Les structures métalliques se sont effondrées au bout de 30 minutes d'incendie. Huit jours plus tard, un magasin est aménagé par des moyens de fortune dans les anciennes réserves épargnées de la rue de Briord. En 1945, un baraquement provisoire relie la rue de la Marne au magasin de la rue de Briord.Il sera remplacé en 1948 par le magasin encore existant oeuvre des architectes Victoire Durand-Gasselin, Charles Friésé et Louis-Marie Charpentier.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi98
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Grand magasin Decré détruit suite lors du bombardement
Date du document : 09-1943
Le grand magasin Decré , bâtiment très moderne en métal et verre, oeuvre de l'architecte Henri Sauvage , construit en 1931, touché par 3 bombes, n'est plus qu'un amas de ferraille. Les structures métalliques se sont effondrées au bout de 30 minutes d'incendie. Huit jours plus tard, un magasin est aménagé par des moyens de fortune dans les anciennes réserves épargnées de la rue de Briord. En 1945, un baraquement provisoire relie la rue de la Marne au magasin de la rue de Briord.Il sera remplacé en 1948 par le magasin encore existant oeuvre des architectes Victoire Durand-Gasselin, Charles Friésé et Louis-Marie Charpentier.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi98
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles de la place Royale détruits par les bombardements de septembre 1943
Date du document : 09-1943
La place Royale fut lourdement touchée lors du bombardement du 16 septembre 1943, qui détruisit près de la moitié de la place : tous les immeubles adossés aux rues du Couëdic et Vauban. Rapidement la décision fut prise de les reconstruire à l'identique. Les nouveaux immeubles désormais en béton, sont sans cour intérieure et légèrement reculés par rapport à l'ancien alignement. Les quelques différences portent sur les lucarnes, l'élargissement des fenêtres de l'entresol et l'accès aux immeubles reporté sur l'arrière pour privilégier les commerces côté place, sinon l'ordonnancement des façades dessinées par Crucy a été respecté.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi119
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles de la place Royale détruits par les bombardements de septembre 1943
Date du document : 09-1943
La place Royale fut lourdement touchée lors du bombardement du 16 septembre 1943, qui détruisit près de la moitié de la place : tous les immeubles adossés aux rues du Couëdic et Vauban. Rapidement la décision fut prise de les reconstruire à l'identique. Les nouveaux immeubles désormais en béton, sont sans cour intérieure et légèrement reculés par rapport à l'ancien alignement. Les quelques différences portent sur les lucarnes, l'élargissement des fenêtres de l'entresol et l'accès aux immeubles reporté sur l'arrière pour privilégier les commerces côté place, sinon l'ordonnancement des façades dessinées par Crucy a été respecté.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi119
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles de la place Royale et de la rue La Pérouse détruits par les bombardements
Date du document : 09-1943
Œuvre de l'architecte Driollet et des sculpteurs Ducommun du Locle et Grootaers, la fontaine fragilisée par les destructions d'une partie de la place, fut exclue du bénéfice des dommages de guerre car considérée comme élément somptuaire.Deux solutions s'offraient donc à la Municipalité la raser ou la réparer aux frais de la Ville pour un coût dix fois supérieur à celui de la démolition.Mettant en avant l'importance du monument pour l'image de la place et insistant sur l'attachement des Nantais à la fontaine, qui avait déjà faillit disparaître en 1942 victime de la réquisition des métaux non ferreux, la Ville se lança dans une longue procédure. Cette dernière aboutira le 24 février 1960 par une sentence arbitrale de la Commission régionale des dommages de guerre qui finalement acceptera le financement de la réfection du bassin de granit mais pas des éléments sculpturaux toujours jugés comme somptuaires.La restauration se fera en 1961 permettant à la place de garder son principal ornemen
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi115
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles de la place Royale et de la rue La Pérouse détruits par les bombardements
Date du document : 09-1943
Œuvre de l'architecte Driollet et des sculpteurs Ducommun du Locle et Grootaers, la fontaine fragilisée par les destructions d'une partie de la place, fut exclue du bénéfice des dommages de guerre car considérée comme élément somptuaire.Deux solutions s'offraient donc à la Municipalité la raser ou la réparer aux frais de la Ville pour un coût dix fois supérieur à celui de la démolition.Mettant en avant l'importance du monument pour l'image de la place et insistant sur l'attachement des Nantais à la fontaine, qui avait déjà faillit disparaître en 1942 victime de la réquisition des métaux non ferreux, la Ville se lança dans une longue procédure. Cette dernière aboutira le 24 février 1960 par une sentence arbitrale de la Commission régionale des dommages de guerre qui finalement acceptera le financement de la réfection du bassin de granit mais pas des éléments sculpturaux toujours jugés comme somptuaires.La restauration se fera en 1961 permettant à la place de garder son principal ornemen
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi115
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles détruits rue du Calvaire et ruines du magasin "Prisunic".
Date du document : 09-1943
Au lendemain des bombardements, 600 commerçants sont à reloger.En effet, les rues touchées dans le centre ville étaient extrêmement commerçantes : rue de la Marne, rue Crébillon, rue de la Barillerie, rue d'Orléans, rue du Calvaire ou place Royale.On y trouvait les grands magasins nantais : Decré, Prisunic, la Belle Jardinière, les Galeries Lafayette et le Grand Bon Marché…
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi147
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles détruits rue du Calvaire et ruines du magasin "Prisunic".
Date du document : 09-1943
Au lendemain des bombardements, 600 commerçants sont à reloger.En effet, les rues touchées dans le centre ville étaient extrêmement commerçantes : rue de la Marne, rue Crébillon, rue de la Barillerie, rue d'Orléans, rue du Calvaire ou place Royale.On y trouvait les grands magasins nantais : Decré, Prisunic, la Belle Jardinière, les Galeries Lafayette et le Grand Bon Marché…
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi147
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles détruits rue du Calvaire
Date du document : 09-1943
Artère commerçante très fréquentée, la rue du Calvaire a été en grande partie détruite lors du bombardement du 16 septembre 1943.Seuls restaient debout les immeubles du bas de la rue et ceux de la rue de Feltre. Epargnés par les bombes , les quatre immeubles XIX ème siècle, frappés d'alignements par le plan de remembrement de 1949, furent sauvés de la destruction par la Ville qui s'opposa à voir disparaître des bâtiments en bon état.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi170
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeubles détruits rue du Calvaire
Date du document : 09-1943
Artère commerçante très fréquentée, la rue du Calvaire a été en grande partie détruite lors du bombardement du 16 septembre 1943.Seuls restaient debout les immeubles du bas de la rue et ceux de la rue de Feltre. Epargnés par les bombes , les quatre immeubles XIX ème siècle, frappés d'alignements par le plan de remembrement de 1949, furent sauvés de la destruction par la Ville qui s'opposa à voir disparaître des bâtiments en bon état.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi170
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Vue intérieure de l'église Saint-Nicolas détruite par bombardements
Date du document : 1943
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi303
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Vue intérieure de l'église Saint-Nicolas détruite par bombardements
Date du document : 1943
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi303
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Vue de la cathédrale en partie détruite par les bombardements.
Date du document : 09-1943
Dans la « liste des monuments historiques et artistiques, bâtiments, églises, écoles détruits ou détériorés lors des récents bombardements aériens » en date du 1er octobre 1943 apparaissent plusieurs édifices cultuels, la Cathédrale est notée seulement légèrement endommagée, elle sera plus fortement touchée par le bombardement du 15 juin 1944. Fin 1943, la priorité pour la Ville, en accord avec les prêtres et les architectes des paroisses , fut de mettre hors d'eau les bâtiments, en utilisant les matériaux disponibles : feuilles de carton et feutre bitumé. La restauration de la cathédrale durera elle plus de 30 ans.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi318
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Vue de la cathédrale en partie détruite par les bombardements.
Date du document : 09-1943
Dans la « liste des monuments historiques et artistiques, bâtiments, églises, écoles détruits ou détériorés lors des récents bombardements aériens » en date du 1er octobre 1943 apparaissent plusieurs édifices cultuels, la Cathédrale est notée seulement légèrement endommagée, elle sera plus fortement touchée par le bombardement du 15 juin 1944. Fin 1943, la priorité pour la Ville, en accord avec les prêtres et les architectes des paroisses , fut de mettre hors d'eau les bâtiments, en utilisant les matériaux disponibles : feuilles de carton et feutre bitumé. La restauration de la cathédrale durera elle plus de 30 ans.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi318
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Vue de la Bourse détruite
Date du document : 09-1943
Terminé en 1815 et cédé gratuitement à la Chambre de Commerce en 1937, à charge pour elle d'en conserver la destination et d'y maintenir le Tribunal de commerce et ses services, le palais de la Bourse fut sinistré en juin 1944.Bien qu'inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le bâtiment fut l'objet de nombreuses discussions quant au bien fondé de sa reconstruction et si reconstruction de sa future affectation.La Chambre de Commerce conserva le bâtiment et décida de la reconstruction, d'autant que l'obligation de respecter les proportions d'origine ne concernait que l'extérieur du monument, toute latitude étant laissée pour l'adaptation des installations intérieures permettant ainsi à la Chambre de Commerce d'installer plus confortablement ses services et ceux de la Bourse. Les travaux démarrèrent en 1948 pour s'achever en 1953.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi38
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Vue de la Bourse détruite
Date du document : 09-1943
Terminé en 1815 et cédé gratuitement à la Chambre de Commerce en 1937, à charge pour elle d'en conserver la destination et d'y maintenir le Tribunal de commerce et ses services, le palais de la Bourse fut sinistré en juin 1944.Bien qu'inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, le bâtiment fut l'objet de nombreuses discussions quant au bien fondé de sa reconstruction et si reconstruction de sa future affectation.La Chambre de Commerce conserva le bâtiment et décida de la reconstruction, d'autant que l'obligation de respecter les proportions d'origine ne concernait que l'extérieur du monument, toute latitude étant laissée pour l'adaptation des installations intérieures permettant ainsi à la Chambre de Commerce d'installer plus confortablement ses services et ceux de la Bourse. Les travaux démarrèrent en 1948 pour s'achever en 1953.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi38
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Pont ferrovière Résal détruit
Date du document : 09-1943
En août 1944, suite au débarquement des Alliés en Normandie, les Allemands font sauter à Nantes tous les ponts qui ne sont déjà détruits par les bombardements dont les trois ponts de chemin de fer : les ponts Résal, de Pornic et de Vendée. Les Ponts et Chaussées, chargés de leur reconstruction, vont se heurter à de multiples difficultés : les crues, les glaces en hiver, le manque de matériaux (on est obligé de chercher des clous jusqu'à Saint-Dizier). Le dimanche 8 avril 1945, un tablier métallique provisoire est posé sur le pont Résal. D'une longueur de 65 mètres et d'un poids de 140 tonnes, ce pont permet d'espérer une nouvelle relation ferroviaire entre le nord et le sud de la Loire.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi350
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Pont ferrovière Résal détruit
Date du document : 09-1943
En août 1944, suite au débarquement des Alliés en Normandie, les Allemands font sauter à Nantes tous les ponts qui ne sont déjà détruits par les bombardements dont les trois ponts de chemin de fer : les ponts Résal, de Pornic et de Vendée. Les Ponts et Chaussées, chargés de leur reconstruction, vont se heurter à de multiples difficultés : les crues, les glaces en hiver, le manque de matériaux (on est obligé de chercher des clous jusqu'à Saint-Dizier). Le dimanche 8 avril 1945, un tablier métallique provisoire est posé sur le pont Résal. D'une longueur de 65 mètres et d'un poids de 140 tonnes, ce pont permet d'espérer une nouvelle relation ferroviaire entre le nord et le sud de la Loire.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi350
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Pont de la Jonelière détruit
Date du document : 09-1943
Cet ouvrage assure la ligne de chemin de fer Nantes-Châteaubriant. Détruit le 11 août 1944 par les Allemands, sa reconstruction commence à la fin de l'année 1946. Pour rétablir son tablier central, deux demi-cintre sont mis en place en juillet 1947. Le pont est inauguré le 3 août 1948.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi347
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Pont de la Jonelière détruit
Date du document : 09-1943
Cet ouvrage assure la ligne de chemin de fer Nantes-Châteaubriant. Détruit le 11 août 1944 par les Allemands, sa reconstruction commence à la fin de l'année 1946. Pour rétablir son tablier central, deux demi-cintre sont mis en place en juillet 1947. Le pont est inauguré le 3 août 1948.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi347
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Navire et installations portuaires détruits après les bombardements de Nantes au niveau du quai Wilson.
Date du document : 09-1943
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le port de Nantes se classe à la sixième place des grands ports français grâce, notamment, à ses 6 kilomètres de quais. Le port subit son premier bombardement le 5 août 1941. Mais c'est à partir de juillet 1942 qu'il devient une cible privilégiée des Alliés et les destructions sont alors très importantes, 4 km de quais sont inutilisables et 126 épaves obstruent la Loire.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi234
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Navire et installations portuaires détruits après les bombardements de Nantes au niveau du quai Wilson.
Date du document : 09-1943
A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le port de Nantes se classe à la sixième place des grands ports français grâce, notamment, à ses 6 kilomètres de quais. Le port subit son premier bombardement le 5 août 1941. Mais c'est à partir de juillet 1942 qu'il devient une cible privilégiée des Alliés et les destructions sont alors très importantes, 4 km de quais sont inutilisables et 126 épaves obstruent la Loire.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi234
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Installations portuaires détruites par les bombardements de Nantes au niveau du quai des Antilles.
Date du document : 09-1943
Sur les 93 grues qui bordaient les quais et équipaient le port, 31 grues ont disparue (au lendemain de la guerre, on en retrouvera deux à l'île de Guernesey), tandis que la plupart des autres sont plus ou moins endommagées ; seules 8 restent en état de marche.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi246
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Installations portuaires détruites par les bombardements de Nantes au niveau du quai des Antilles.
Date du document : 09-1943
Sur les 93 grues qui bordaient les quais et équipaient le port, 31 grues ont disparue (au lendemain de la guerre, on en retrouvera deux à l'île de Guernesey), tandis que la plupart des autres sont plus ou moins endommagées ; seules 8 restent en état de marche.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi246
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Lieu de conservation : Archives de Nantes
Facade de l'Hôtel-Dieu détruite par les bombardements de Nantes
Date du document : 1943
Principal hôpital de Nantes depuis son inauguration en 1863, l'Hôtel–Dieu fut presque entièrement détruit lors du bombardement du 16 septembre 1943. Outre les importantes pertes humaines, 60 % des bâtiments sont inutilisables et irréparables, quant au matériel sanitaire il est en grande partie enseveli sous les décombres.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 23Fi31
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Facade de l'Hôtel-Dieu détruite par les bombardements de Nantes
Date du document : 1943
Principal hôpital de Nantes depuis son inauguration en 1863, l'Hôtel–Dieu fut presque entièrement détruit lors du bombardement du 16 septembre 1943. Outre les importantes pertes humaines, 60 % des bâtiments sont inutilisables et irréparables, quant au matériel sanitaire il est en grande partie enseveli sous les décombres.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 23Fi31
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Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeuble du journal Le Phare
Date du document : 09-1943
Sur la place du Commerce ne se dresse plus que la façade de l'imeuble du quotidien le Phare de la Loire. Le bâtiment a été la proie des flammes, il ne sera jamais reconstruit et a laissé sa place au cinéma Gaumont. Quant au journal qui avait continué à paraitre pendant la guerre, il devient la Résistance de l'Ouest à la Libération et Presse Océan en 1960.
Auteur(s) : Studio d'Art (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
Cote de conservation : 22Fi42
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeuble du journal Le Phare
Date du document : 09-1943
Sur la place du Commerce ne se dresse plus que la façade de l'imeuble du quotidien le Phare de la Loire. Le bâtiment a été la proie des flammes, il ne sera jamais reconstruit et a laissé sa place au cinéma Gaumont. Quant au journal qui avait continué à paraitre pendant la guerre, il devient la Résistance de l'Ouest à la Libération et Presse Océan en 1960.
Auteur(s) : Studio d'Art (cliché)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction soumise à autorisation
Cote de conservation : 22Fi42
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Ecole du Chêne d'Aron détruite par les bombardements
Date du document : 14-02-1945
Construite en 1879, l'école du Chêne d'aron fut réquisitionnée par l'armée allemande le 7 juin 1941 et bombardée les 16 et 23 septembre 1943.Repliée après guerre dans un baraquement de 100m2 implanté square de la Monnaie, elle fut reconstruite plus grande en 1957 comprenant une école de garçons de 9 classes et une école maternelle de 3 classes.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 13Fi1418
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Ecole du Chêne d'Aron détruite par les bombardements
Date du document : 14-02-1945
Construite en 1879, l'école du Chêne d'aron fut réquisitionnée par l'armée allemande le 7 juin 1941 et bombardée les 16 et 23 septembre 1943.Repliée après guerre dans un baraquement de 100m2 implanté square de la Monnaie, elle fut reconstruite plus grande en 1957 comprenant une école de garçons de 9 classes et une école maternelle de 3 classes.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 13Fi1418
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Lieu de conservation : Archives de Nantes
L'usine du service des eaux de la Roche détruite par les bombardements
Date du document : 02-11-1944
L'usine est touchée une première fois le 16 septembre 1943. Quatre heures après le début du raid aérien, les réservoirs sont complètement vides et près de 50.000 m3 d'eau se sont écoulés dans les égouts. L'usine est complètement détruite lors des attaques aériennes de mai et juin 1944. Sur les 28 bassins filtrants, il n'en reste que quatre en état d'exploitation. 18 bassins sont entièrement détruits tandis que 6 autres le sont entre 25 % et 70 %. L'alimentation en eau potable est anéantie sur environ 1.000 mètres de canalisations privant les Nantais de toute eau propre à la consommation.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi380
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
L'usine du service des eaux de la Roche détruite par les bombardements
Date du document : 02-11-1944
L'usine est touchée une première fois le 16 septembre 1943. Quatre heures après le début du raid aérien, les réservoirs sont complètement vides et près de 50.000 m3 d'eau se sont écoulés dans les égouts. L'usine est complètement détruite lors des attaques aériennes de mai et juin 1944. Sur les 28 bassins filtrants, il n'en reste que quatre en état d'exploitation. 18 bassins sont entièrement détruits tandis que 6 autres le sont entre 25 % et 70 %. L'alimentation en eau potable est anéantie sur environ 1.000 mètres de canalisations privant les Nantais de toute eau propre à la consommation.
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi380
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Lieu de conservation : Archives de Nantes
Photographie aérienne des impacts d'obus quai Malakoff et prairie de Mauves à Nantes
Date du document : 1944
Les bombardements de mai à août 1944 seront également dévastateurs.La gare de l'Etat, le quai Malakoff,la prairie de Mauves, les quartiers de Vertais et Doulon, le Champ de Mars, et la cathédrale,jusque-là épargnée, sont touchés et l'Usine des eaux de la Roche est détruite.
Auteur(s) : I.G.N. (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 30Fi1090
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Photographie aérienne des impacts d'obus quai Malakoff et prairie de Mauves à Nantes
Date du document : 1944
Les bombardements de mai à août 1944 seront également dévastateurs.La gare de l'Etat, le quai Malakoff,la prairie de Mauves, les quartiers de Vertais et Doulon, le Champ de Mars, et la cathédrale,jusque-là épargnée, sont touchés et l'Usine des eaux de la Roche est détruite.
Auteur(s) : I.G.N. (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 30Fi1090
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Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeuble détruit rue Jenner
Date du document : 09-1943
La première réaction des Nantais face aux bombardements fut l'exode massif vers les campagnes. Cependant, une annonce de la préfecture oblige le retour des personnes indispensables à la vie de la cité , ce n'est pas sans poser des problèmes de relogement pour ceux qui n'ont pas trouver refuge chez de la famille ou des amis. Plus de 1200 immeubles sont totalement détruits et plus de 4000 inhabitables. Dans un premier temps, la municipalité procède à la réquisition d'habitations inoccupées ou insuffisamment occupées. Mais mi-décembre 1944, 4600 demandes de logements sont toujours en attente, les baraquements vont alors être la réponse à une situation d'une dramatique urgence. Fin août 1945, les premières baraques sont édifiées puis les installations se multiplient partout où cela est possible : boulevards, anciens quais, espaces publics, parcs privés, terrains loués ou réquisitionnés.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi397
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
Immeuble détruit rue Jenner
Date du document : 09-1943
La première réaction des Nantais face aux bombardements fut l'exode massif vers les campagnes. Cependant, une annonce de la préfecture oblige le retour des personnes indispensables à la vie de la cité , ce n'est pas sans poser des problèmes de relogement pour ceux qui n'ont pas trouver refuge chez de la famille ou des amis. Plus de 1200 immeubles sont totalement détruits et plus de 4000 inhabitables. Dans un premier temps, la municipalité procède à la réquisition d'habitations inoccupées ou insuffisamment occupées. Mais mi-décembre 1944, 4600 demandes de logements sont toujours en attente, les baraquements vont alors être la réponse à une situation d'une dramatique urgence. Fin août 1945, les premières baraques sont édifiées puis les installations se multiplient partout où cela est possible : boulevards, anciens quais, espaces publics, parcs privés, terrains loués ou réquisitionnés.
Auteur(s) : Studio d'Art (éditeur)
Droit de diffusion : Communication libre, reproduction libre
Cote de conservation : 22Fi397
© Archives de Nantes
Lieu de conservation : Archives de Nantes
En savoir plus
Bibliographie
Caillaud Paul, Les Nantais sous les bombardements 1941-1944, Aux Portes du large, Nantes, 1947
Gauducheau François, Nantes sous les bombes alliées : une histoire oubliée de la France en guerre (DVD vidéo), Aber images, Brest, 2013
Guyvarc'h Didier, « Un événement majeur de l'histoire de Nantes partiellement occulté : les bombardements de septembre 1943 », dans Bombardements 1944 : Le Havre, Normandie, France, Europe, Presses universitaires de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 2016, p. 397-413
Lycée professionnel Michelet, Témoignages sur les bombardements des 16 et 23 septembre 1943 à Nantes, Ville de Nantes, Nantes, 2005
Thomas Patrick, Nantes : les bombardements, Éd. CMD, Montreuil-Bellay, 1996
Ressources Archives de Nantes
Lien vers la liste des victimes des bombardements sur le site des Archives de Nantes
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Contributeurs
Rédaction d'article :
Didier Guyvarc’h
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