Dossier : la pluie à Nantes

La pluie fait partie intégrante du paysage nantais. Elle inspire les artistes comme Barbara qui l’évoque à la première ligne de sa chanson Nantes (1963). Plus récemment, Jean Rouaud décrit la pluie qui tombe sur Nantes dans les premières pages de son roman Les Champs d’honneur (1990). Cette présence régulière de la pluie se reflète également dans le parler local : les locutions « il serine » ou « il mouille » signifie qu’il pleut un peu tandis que « guené » veut dire « être trempé ».

À Nantes, la quantité de précipitations s’explique par le climat local : la ville bénéficie d’un climat océanique qui lui confère des températures douces et une pluviométrie relativement abondante répartie tout au long de l’année, lié à la proximité de l’Atlantique. Cette pluviométrie a été mesurée ces deux siècles par au moins 11 stations météorologiques installées dans plusieurs quartiers de Nantes. Si certaines furent actives seulement quelques années, d’autres comme celles de l’observatoire du Petit-Port, de La Roche ou de la Contrie fonctionnèrent pendant plusieurs décennies. Depuis 1945, le centre départemental de météorologie de Loire-Atlantique et ses appareils de mesure sont installés à l’aéroport de Nantes-Atlantique. Sur le territoire nantais, une seule station est encore en activité en 2025 : installée au Jardin des Plantes en 1989, elle se trouve au Grand Blottereau depuis 2019.

La pluviométrie fait l’objet d’une surveillance particulière, notamment en raison des risques d’inondations. Ces derniers sont toujours d’actualité dans la métropole nantaise et risquent de s’intensifier en raison du changement climatique : d’après le GIEC Pays de la Loire, des épisodes pluvieux plus courts mais aussi plus intenses se multiplieront dans les années à venir.

Dans ce dossier, retrouvez des ressources évoquant quelques liens historiques entre Nantes et la pluie.

> Un article sur la manufacture de parapluies Ferradou
> Un dossier sur les inondations à Nantes
> Une vidéo sur les gargouilles du Château des ducs de Bretagne par le Musée d’histoire de Nantes
> 80 ans de pluviométrie mesurée à la station météorologique de Nantes-Bouguenais (moyennes par mois et par année)