Une jeune nantaise sélectionnée pour escorter la Flamme Olympique à bord du Belem !

Au début de l’année 2023, le trois-mâts Belem est choisi pour transporter la Flamme Olympique d’Athènes à Marseille à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. Construit en 1896 aux anciens chantiers Dubigeon du Bas-Chantenay de Nantes, ce navire appartient désormais à la Caisse d’Épargne. Depuis 1979, il est géré par la Fondation Belem. Une véritable reconnaissance pour l’un des derniers grands voiliers français encore en activité !

En mai 2023, un stage de découverte organisé par La Caisse d'Épargne Bretagne Pays de la Loire a permis à des jeunes en parcours d’insertion, âgés de 17 à 25 ans et venus de toute la région, d’apprendre les rudiments de la navigation. L’objectif : leur faire découvrir la vie en équipage et sélectionner parmi eux l’une ou l’un des 16 futurs éclaireuses et éclaireurs qui escorteront la Flamme Olympique. Sur invitation de Nantes Métropole, une vingtaine de stagiaires de l’École de la 2e Chance de Nantes Saint-Nazaire et une partie de son équipe pédagogique ont participé à cette expérience. D’autres stages de navigation ont été organisés ultérieurement afin de sélectionner des éclaireuses et éclaireurs représentant l’ensemble des régions de France.

Éléonor Budak, 20 ans, ancienne stagiaire à l’École de la 2^e Chance de Nantes, fut sélectionnée pour être éclaireuse de la Flamme Olympique. Ainsi, elle a eu l’opportunité d’effectuer ce voyage hors du commun de 12 jours du 27 avril au 8 mai 2024. Dans une série de vidéos réalisée pour France 3 Pays de la Loire, Éléonor nous partage son quotidien de marin, les étapes marquantes du trajet (le passage du canal de Corinthe et du détroit de Messine, le Stromboli, l’arrivée à Marseille) et ses impressions sur cette aventure.

Le 3 juin dernier, Éléonor a fait le récit de son épopée aux stagiaires de l’École de la 2e Chance de Nantes. Un moment émouvant à la fois pour ses anciens camarades et la jeune femme : « Avec cette expérience sur le Belem ça nous ramène un peu les pieds sur terre. Toutes ces valeurs qu’on a besoin d’avoir au travail et peut-être qu’on perd ces derniers temps, ça nous aide à la retrouver. » confie l’éclaireuse. « Il y a un avant et un après, au niveau de la vie personnelle, ça rapporte tellement plus de valeur ».

En savoir plus :

> Découvrir le voyage d’Éléonor en vidéo
> Retour sur la rencontre entre Éléonor et les stagiaires de l’E2C

Direction du patrimoine et de l'archéologie, Ville de Nantes/Nantes Métropole